vendredi 18 novembre 2016

Guilde Spatiale, Exploitation et organisation de la



Guilde Spatiale, Exploitation et organisation de la
  Le terme « Guilde Spatiale » fut un nom proposé par commodité pour ceux qui la servait ; parmi ses membres, on connaissait le groupe nommé le Corpus Luminis Praenuntiantis, qui peut être traduit par « l'Union de l’Œil Prévoyant » ; sa devise était quilibet, quolibet, Quandolibet : « Tout, à tout moment, n'importe où ». Composé en partie de membres issus du génie génétique pour sa sensibilité particulière au mélange, le CLP fut désigné par la suite comme « La Guilde », elle créa Navigateurs et Timoniers dont la prescience leur permis de guider vaisseau dans l'hyperespace sans les ordinateurs interdits par le Jihad Butlérien. Au-delà de ces membres spécialisés, elle comprenait le personnel auxiliaire ; chacun d'entre eux constituaient une société fermée au devoir inconnu ! Ils entretenaient les long-courriers et le transport réglementé entre les systèmes planétaires.
  La Guilde avait maintenu les mondes civilisés ensemble jusqu'à l'invention du dispositif Ixien de navigation en 14132, lorsque le monopole de la Guilde fut brisé. Pendant des millénaires, sa puissance fut grande, elle pouvait même nommer le successeur au Trône du Lion d’Or. Seulement, lorsque les Atréides arrivèrent au pouvoir, ils exigèrent d’avoir un contrôle sur le mélange, et ils découvrir l’influence que la substance avait sur la Guilde.

Découverte et utilisation du mélange
  Une énigme historique qui résista à sa résolution pendant des dizaines de milliers d’années, tout comme la découverte par la Guilde du mélange et son utilisation dans la navigation. Il est probablement que c’est le plus connu de tous les mystères historiques, comme le montre  le proverbe Kaitainan en tête du chapitre sur l'affaire « Accompanitive » en Galach, premier livre de R. V. Yun, utilisé par des milliers d'étudiants sur beaucoup de mondes :

« Gwipoot gwigilizim, gwinau gwispitim ;
Gwipoot gwigilitim,. gwinau gwispiizim. »
(Sans Guilde, pas d’épice ;
Sans épice, pas de Guilde.)

  En faisant abstraction du fantasme, on peut dire que le mélange était un cadeau d’étrangers désirant réunir l’humanité, nous nous retrouvons devant deux cas de figure sérieuse : la découverte fortuite par la Guilde ou, une divulgation Bene Gesserit. Mais chacune de ces théories présentent de graves inconvénients.
  Les exilés qu’Aurélius avait trouvés et installés sur Tupile ne savaient rien de l'épice, et en 84 av.G, ils comprirent les avantages de la navigation. Cette année-là, Norma Cevna fit le premier voyage dans l'hyperespace grâce à la transe d'épice. En l'an 10, lorsque la Guilde rejoignit l'Empire, le mélange avait été largement testé et son utilisation pour voyager dans l'hyperespace était une routine. Si la Guilde, ou son prédécesseur, la Société des Marins Mystiques, avait découvert le mélange eux-mêmes, le lieu devait se trouver entre le départ d’Aurelius Venport d’Ix en 110 av.G. et le premier vol de Cevna en 84 av.G. pour Arrakis qui est la seule source de mélange. Et, si les exilés d’Aurélius avaient atteints la planète inhabitée d’Arrakis (une possibilité) et l’avait trouvé inhabitable (une certitude), comment auraient-ils pu trouver le mélange, et s’ils l’avaient fait, quelle raison auraient-ils eu de l’emmener avec eux ? Sa valeur était inconnue pour eux (il est impossible qu’ils aient pu le tester in situ), et nous devons nous rappeler que les exilés cherchaient désespérément un monde pour s’y refugier, pas pour une nouvelle cuisine.
  Si les exilés connaissaient les effets de l’épice après s’être installé sur Tupile, d’où venait l’épice ? Il semble déraisonnable de penser que la société, aux prises avec les problèmes de navigation dans l’hyperespace sans ordinateur, aurait envoyé des éclaireurs dans l’espace durant de longues années, vers des planètes au hasard pour trouver quelques substances de valeur qui auraient pu favoriser la navigation. Peu importait si le petit groupe (une centaine de personnes), était intelligent et énergique, reconstruire une industrie planétaire, restaurer son système éducatif, discipliner et réglementer sa population, refondre des engins spatiaux pour les rendre révolutionnaires et mener de longues et nombreuses explorations aléatoires, tout cela en 16 ans ? Que les exilés ixiens aient accomplis les quatre premières tâches est extraordinaire ; qu’ils aient pu accomplir les cinq est incroyable.
  Une seconde hypothèse fut plus soutenue. Les exilés acceptèrent dans leur groupe, sur Praxus III, une femme qui prétendait avoir été chassée par le Bene Gesserit – Dardanius Leona Shard. Son nom, au moins, est compatible avec son allégation d’être une Révérende Mère. Selon la seconde théorie, Leona  aurait initié Norma Cevna au mélange. Pour l’accepter, il faut admettre que le Bene Gesserit aurait découvert l’épice un siècle avant le reste de l’humanité, un fait pour lequel il n’existe aucune preuve. Nous savons que le Bene Gesserit avait utilisé beaucoup de substances dans son rite pour accéder au statut de Révérende Mère, mais le mélange n’est jamais mentionné parmi elles. Enfin, les « voix » des adeptes du Bene Gesserit semblent de nature différente de ce que la Guilde perçoit avec l’utilisation du mélange : les voix étaient des échos du passé, mais les navigateurs de la Guilde avaient besoin d’une fenêtre sur le futur.
  Malgré toutes ces objections, il y a quelque chose d’attrayant à imaginer que le Bene Gesserit avait mit secrètement la main à l’ouvrage dans la fondation de la Guilde : supposons que Leona Shard n’ait pas été chassée, mais implantée sur Praxus, spécifiquement pour localiser et rejoindre les exilés. Quel motif le Bene Gesserit aurait-il pu avoir ? les réponses à cette question sont aussi nombreuses que les avantages qu’une organisation telle que la Guilde peut offrir : les gènes d’intelligence et d’aventure de ces personnes seraient peut-être utiles un jour dans le programme d’élevage ; une organisation liant un empire et élargissant les ressources du pool génétique ; l’énorme influence politique que le monopole de l’hyperespace pourrait exercer. Pourtant, comment la Sororité aurait-elle pu savoir que les exilés s’arrêteraient sur Praxus ? Même les sources Bene Gesserit éclairent peu sur ce sujet qui engendre plus de questions, mais l’une des conjectures la plus proche d’un raisonnement hors des sources Bene Gesserit vient de Doris Bhrazen dans sa Poursuite du Kwisatz Haderach :

« L’avenir pour le Bene Gesserit était un flux, ses tourbillons dépendaient de chaque caillou qui tombait dans la piscine. Un plus grand bassin signifiait des conséquences moins graves et des perturbations plus légères, mais un plus grand réservoir de gènes obligatoires pour mieux gérer les transports physiques. Si la Sororité avait pu devenir la Guilde, elle l'aurait fait. Mais opérer à découvert n’était pas leur voie. En outre, au cœur, les Sœurs étaient des butlériennes et avaient une aversion pour les voyages ouverts à tous, à des gens comme Aurelius Venport. Il avait eu de l'audace et un manque de scrupules pour tester l’épice qu’il donna au B.G. Mais cela fut un achat, pas un cadeau : leur plan était de contrôler son possible succès en acheminant le mélange par leur maîtresse, Norma Cevna, qui gouvernerait alors Aurelius et l'ensemble de l'entreprise ; et le B.G. gouvernerait alors Norma. Cela fonctionna presque. »[1]

  Si tel était bien le plan, une partie de la raison de son échec fut que Frelo Mason avait mis à mort Leona Shard quand il prit le commandement de la Compagnie des Marins mystiques. Le problème au cœur de cette seconde théorie est la question de savoir où les Bene Gesserit avaient pu trouver initialement le mélange. Malgré l'ensemencement des planètes par la Communauté des Sœurs avec la Missionaria Protectiva, le B.G. ne pouvait pas avoir eu connaissance du  mélange par les Fremen, qui n’arrivèrent sur Arrakis qu’en 7193.
  Clairement, la Guilde connaissait le mélange dans ses premiers jours sur Tupile. Il est aussi clair que c’est dans les soixante ans entre la prise en main de l’entreprise par Frelo Mason et le moment où la Guilde rejoignit l’Imperium, qu’elle découvrit Arrakis, la source de l’épice. La Guilde n’aurait pas été en mesure de révéler les propriétés gériatriques du mélange ni de l’offrir comme appât à l’Empereur et au Landsraad, au cours de leurs négociations au Synode financier (10 av.G-5 av. G), si ledit mélange n’avait pas été une source régulière et contrôlable.

La navigation
  Imaginez une performance de cirque sur une corde raide. Supposons que le fil se balance d’un côté et de l’autre, mais que chaque fois il virevolte un peu plus, faisant comme un gyroscope pour garder son équilibre. Mais maintenant, le fil commence à se soulever, flotter, rebondir, tourner et tressauter. Si celui qui se balance peut voir l’avenir, il peut se déplacer dans le bon sens, le bon angle, prévoir chaque mouvement, faire tourner ses bâtons à la vitesse et selon le vecteur qui lui permettront de rester debout. Imaginez une telle performance (car vous n’en verrez jamais une) et vous aurez la métaphore de la tâche de l’homme de barre de la Guilde Spatiale au travail.
  Notre aperçu de la navigation d’un Long-courrier dans l’hyperespace est le système qui fut utilisé dans le dixième millénaire, alors que la Guilde était au sommet de sa puissance et de sa compétence.
  La forme globulaire des Long-courriers n’était pas accidentelle : en tant que transporteurs de marchandises, les énormes navires pouvaient prendre des cargaisons très variées en masse et en volume. La cargaison était dispatchée et sécurisée par les guildiens ; la salle de contrôle, située au centre du globe, était une sphère à double paroi. Entre les deux parois de la sphère se trouvaient les commandes des mouvements de l’espace réel et le poste du navigateur. À l’intérieur de la sphère interne, la coquille qui l’englobait était percée par un sas où se trouvait le poste du timonier, elle était entièrement remplie d’eau contenant une concentration extrêmement élevée d’oxygène dissous. Son cœur était un stylo Laser contenant la source d’un nœud à effet Holtzman.
  L’ordre pour le transit dans l’hyperespace était le suivant : d’abord le Navigateur absorbait son mélange-prescient, puis il déterminait le moment optimal pour commencer le transit. Il ordonnait à l’équipage et aux passagers de s’attacher (non pas, comme on le croit, pour leur sécurité immédiate, mais pour prévenir les changements de masses à l’intérieur de l’habitacle lors de la chute). Quand le moment arrivait, il changeait les micro-lasers dans le stylo, à une longueur d’ondes indiquée pour une seule impulsion, ensuite ils les débranchaient, tout cela par télécommande. Quand les lasers se déclenchaient, la puissance était introduite dans les champs à effet Holtzman, maintenant appelé l’effet d’annulation de suspension. L’espace était fracturé dans un rayon d’environ un kilomètre, et la masse à l’intérieur de ca champ (le long-courrier et son contenu) tombait dans le vide.
  Ensuite, le navigateur donnait le « feu vert » aux passagers et à l’équipage pour qu’ils reprennent leurs activités. Le navigateur continuait à surveiller les progrès du voyage à des intervalles réguliers – « où serions-nous si nous retournions maintenant dans l’espace réel » - mais le contrôle du long-courrier dépendait du Timonier qui flottait dans un bain d’oxygène saturé d’épice.
  Les techniques de la Guilde Spatiale étaient si bien protégés que durant des milliers d’années pas une seule personne, en dehors de la Guilde, ne s’était rendu compte que les Timoniers avaient une forme particulière, et ce parce qu’ils étaient élevés pour être essentiellement des mammifères marins. Certes, il y avait beaucoup d’indices, et beaucoup approchèrent le secret sans le vouloir. Les Timonier avait les mains et les pieds palmés ; dans leur réservoir, ils visitaient la surface des planètes, leur attitude était décrite comme « natatoire » ; la Princesse Irulan avait décrit Edric comme ayant « une bouche de poisson » ; Muad’Dib avait même appelé Edric « l’homme-poisson ». Mais ils ne l’étaient pas : les timoniers n’avaient pas de branchies. C’était plus simple d’augmenter la concentration en oxygène dans leur réservoir, ce qui permettait ainsi de vider leurs poumons de l’air respiré pour les remplir de fluide enrichi. Leur adaptation génétique se fit rapidement et précisément – même subtilement – dans le réservoir.
  Le timonier n’avait qu’une seule responsabilité, mais elle nécessitait qu’il se modifie : les navigateurs abandonnaient le vaisseau dans le vide et le laissait se déplacer dans l’hyperespace à une vitesse transluminique (ou plus exactement, mais il est difficile de l’imaginer, ils le laissaient se déplacer dans l’espace réel à travers une bulle de l’hyperespace du vaisseau à une vitesse transluminique). Le travail des timoniers consistait à garder cette voie, à trouver la ligne de l’avenir du vaisseau pour éviter une catastrophe. Mais cette ligne ne pouvait être déterminée qu’une fois pour toute, en raison de la circulation au sein du long-courrier : l’équipage qui vaquait à ses tâches ; les passagers, bien que confinés dans leurs habitacles ou dans leurs frégates, se déplaçaient ça et là ; les cargaisons pouvaient contenir des animaux vivants qui étaient stimulés dans leur cage. En raison de ces déplacements continus de masse, chaque long-courrier se voyait affecter huit timoniers qui étaient en service quatre à la fois. Les tâches des timoniers étaient coupées en quatre dans une sphère imaginaire centrée sur l’emplacement d’origine du nœud-point-source ; ils flottaient comme une « graine » transcendantale sans dimension, dans une transe presciente, ils compensaient les changements de masse dans le long-courrier, en lui faisant garder le « cap » par rapport à l’espace réel, par une danse sinueuse dont jamais personne n’avait été le témoin en dehors de la confrérie.
  Quels que soient les défauts que la Guilde ait pu avoir, à la fin de la journée d’un timonier, une vraie beauté passait dans l’univers. L’expérience des timoniers, respirer et boire le mélange au rythme de l’espace et du temps et se balancer dans la musique des sphères, avait conduit à une danse par l’impulsion de la vie autour d’eux, ils vivaient chaque note en se pavanant par deux ou en jouant les quatuors, cela allant au-delà du pouvoir de l’imagination à concevoir ou à décrire avec des mots.

Structure de l’organisation
(Voir graphique en fin d'article)
  La Guilde était divisée en cinq départements : comptabilité, juridique, sécurité, opérations et Tupile. La comptabilité et le juridique étaient standards, les trois autres départements étaient uniques, comme le révèle l’examen des pièces et les fonctions.

Sécurité
  Sous le titre de façade de sécurité, la Guilde avait mis en place une organisation de police secrète la plus efficace jamais fondée. Les opérations de sécurité étaient divisées en  deux branches : planétaires et intérieures. Les principales opérations planétaires utilisaient des gens du pays, pervertis et « contrôlés » dans des bureaux de la Guilde. Une branche séparée était consacrée aux opérations sur Ix. La branche intérieure employait un personnel salarié à temps plein entièrement dévoué à la Guilde. Ces derniers étaient chargés de répertorier la cargaison exacte de chaque long-courrier. Même lorsque les cargaisons étaient des vaisseaux personnels de passagers, les opérations secrètes intérieures devaient découvrir qui et quelles cargaisons étaient à bord. La branche intérieure était aussi responsable, dans de très rares cas, des expéditions « perdues ». 
  La section Psy était la plus importante section unique car la Guilde préférait fortement favoriser la prévention à la cure. Le Bureau des relations publiques était responsable du maintien de l’ignorance pour le reste de l’Empire, de l’emplacement de Tupile (les « cartes »), de la propagande (la « désinformation ») et de l’acquisition de bien, et le placement des actifs soit ouvertement, soit par des intermédiaires (« achat »).
  Conformément à la théorie de la psychologie préventive, la section Psy utilisait des « médiateurs » itinérants qui fonctionnaient comme des « oreilles » visibles, toujours prêtes à écouter les plaintes des employés et à voir ce qui pouvait être fait pour corriger les situations qui donnaient lieu à des plaintes. De même, les « essais » devaient s’assurer, autant que possible, que tous les employés soient satisfaits. Enfin, les « relations avec les employés » étaient chargées de maintenir la paix entre la base et le haut de la hiérarchie : les relations avec les employés étaient gérées par la Cour des premiers recours pour les griefs entre employés.
  Il y avait quatre branches de gardes armés, et la police : « orbitale », elle servait principalement comme des combattants de la criminalité et comme des enquêteur ; « l’épice et le sanctuaire », servaient à protéger l’emplacement et la connaissance des trésors d’épice de la Guilde et la (ou les) planète(s) sanctuaire(s) ; « interne », c’était la police secrète de la Guilde chargée du maintien de la sécurité au sein de la Guilde, et ce avec le contre-espionnage ; et des gardes spécialement conditionnés pour lutter contre le « détournement », ils étaient conditionnés à appuyer sur un commutateur d’homme-mort qui déclenchait un tir de fusil laser sur un bouclier de protection sur un long-courrier, afin que ce dernier ne puisse jamais être détourné. Ce poste était secret, mais ce secret était connu et par conséquent, il ne fut que très rarement mis en œuvre.

Les « opérations »
Les opérations étaient chargées des activités quotidiennes de la Guilde. La section « expédition » effectuait les activités dont la pensée naïve de la Guilde était la principale fonction – comme acheminer des marchandises d’un endroit à un autre pour un certain prix. La section « publique » gérait le recrutement professionnel et la publicité pour le tourisme.

La section « exploration » avait deux branches très secrètes, une qui « recherchait les étrangers » et recevait la plupart des fonds sans aucune publicité. L’autre branche, « évaluation des planètes », était responsable de l’inspection et déterminait la valeur commerciale des planètes découvertes par le « recherche étrangère ».

Toutes les activités de la section « Recherche et Développement » étaient hautement classifiées. La « branche tleilaxu » s’intéressait uniquement à l’évaluation de toutes les données découvertes par la sécurité sur les progrès tleilaxu sur les ordinateurs de navigation. « Méthodes et formation » étudiait les meilleures façons d’assurer la loyauté, par la drogue, l’endoctrinement ou toute autre chose qui pouvait fonctionner. « La faune arrakeen » était le nom anodin donné à la branche qui avait essayé de trouver un moyen de garder le ver des sables d’Arrakis vivant en dehors de la planète. Enfin, si la transplantation était impossible, peut-être que « l’épice synthétique » parviendrait à trouver une réponse.

Tupile était le port d’attache de la Guilde dont l’emplacement était gardé totalement secret. Les opérations quotidiennes sur Tupile étaient traitées par une branche, « administration locale », qui prenait soin de contrôler la circulation, le nettoyage des rues, ma radiodiffusion… Tupile était aussi la Maison de retraite des Guildiens, mais aussi un parc de loisir, un centre de formation avancé et un hôpital pour ceux qui avaient besoin d’un traitement spécial (dans la sous-section « personnel »). Enfin, les chantiers navals de la Guilde étaient sur Tupile : « entretien et réparations » révisait chaque vaisseau de la flotte de la Guilde, au moins une fois tous les trois ans, et « production » était chargée d’affecter des ressources et était responsable de la production des biens de consommation, assez pour donner aux réfugiés de Tupile un luxe relatif, tout en gardant une production de vaisseaux de toutes sortes. W.D.I.

Autres références :
-          Guilde, La fondation de la ;
-          Vols interstellaires, avant la Guilde ;
-          Venport, Aurélius ;
-          Cevna, Norma.



[1] Doris Bhrazen, La Poursuite du Kwisatz Haderach (Yorba : Rose), p.44.

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