dimanche 30 octobre 2016

Snork



Snork
  Sur Arrakis, c’est une version améliorée d’un dispositif similaire, présent ailleurs dans la galaxie, utilisé pour siphonner l’air. Le snork se composait de deux parties : un tube pliable et une pompe miniature. Le tube était composé de neuf cylindres concentriques, chacun de 40 cm de long, imbriqués les uns dans les autres. La plus grande section, celle qui était enfouie au plus profond dans le sable, avait à la base une baïonnette orientée perpendiculairement à l’axe de symétrie, où la pompe était montée. Le tube le plus à l’intérieur, ou en haut, était adapté à une valve papillon pour ne pas laisser entrer le sable. Les sept tubes intermédiaires avaient des joints d’étanchéité aux deux extrémités. Tous les neuf cylindres étaient en plastique d’épice (les raccords en plasteel) et l’assemblage pesait environ 775 à 790 grammes.
  Les joints d’étanchéité étaient une méthode ingénieuse de mise en place du snork. Lorsque le snork était introduit dans un environnement dont l’atmosphère
  Etait à plus de 1,26 en norme standard, les joints obligeaient les tubes successifs à s’ériger en périscope, en raison du gradient de pression. De cette façon, le snork sortait son extrémité supérieure, juste au-dessus de la surface. La pression basse, au-dessus du sable, signalait au snork de cesser de s’élever. Puis la pompe fixée au fond introduisait de l’ai sous la surface.
  Le système  de tube était généralement déployé à l’arrière d’une tente-distille, où normalement le système de pompe s’effectuait. La pompe elle-même avait été conçue pour Uurpar T. Tombz de Cazpeza II (8157-8210) et avait une norme standard de 10,2 cm sur 26,5 cm sur 8 cm. Elle fonctionnait sur piles à combustible bon marché et ne pesait que 1,23 km. Sa capacité et sa légèreté faisait du snork un système particulièrement utile pour les fremen. Etant donné que le système de tubes pouvait s’étendre de 3,6 m, et que le tube supérieur s’étendait à pas plus de 40 cm au-dessus de la surface, il fa        llait l’enterrer à la fois pour éviter les tempêtes de sable et les prédateurs, ce qui était une opération routinière pour les fremen loin de leur sietch.

jeudi 27 octobre 2016

Cavalier des sables



Cavalier des sables
  Sur Arrakis, au temps des fremen, un directeur des opérations sur l’épice, normalement un fremen, avait organisé un lieu de rencontre avec les commerçants d’épice, localisée hors d’une zone où les robots de sable pouvaient être stationnés, et où les ornithoptères pouvaient atterrir. Le cavalier des sables était tout d’abord responsable de sa cargaison et des vies de ses hommes ; et deuxièmement il devait réussir l’échange. Ses principales responsabilités incluaient de poster des guetteurs afin d’observer l’approche des tempêtes ou des vers des sables, et empêcher les préparatifs d’attaque des contrebandiers Harkonnen au temps où ils étaient les maîtres de Dune. Fréquemment, le cavalier des sables était le chef du sietch, mais pas toujours, puisque la fermeté requise pour un cavalier des sables ne résidait pas toujours dans l’esprit politiquement astucieux d’un naib.
  Pourtant, le cavalier des sables était, et avait souvent été, un naib, celui qui ne serait pas pris vivant, puisqu’un échange d’épice pouvait se transformer en une bataille, aux temps anciens des fremen, et les gestionnaires de l’épice étaient plus susceptibles de suivre un naib comme cavalier des sables que quelqu’un d’autre. Cependant, la préoccupation majeure du cavalier des sables était toujours la sécurité de ses hommes. On dit que le désir du Duc Leto Atréides pour sauver la vie de ses propres hommes et des gestionnaires d’épice fremen lorsqu’ils se heurtèrent à une tempête de sable, très tôt il fut convaincu de la supériorité des tribus fremen sur les Harkonnen, qui plus tard, deviendraient précieuses pour Paul Muad’Dib.

Autres références :
-          Mélange ;
-          Harq al-Ada, La catastrophe de Dune, tr Miigal Reed, (Mukan : Lothar) ;
-          Jarret Oslo, Fremen : vie et légendes (Salusa Secundus : Morgan et Sharak).

mardi 25 octobre 2016

Salusa Secundus


Salusa Secundus

En tant que planète-prison

  L’expansion de l’Empire Corrino fut atteint par des moyens qui stoppèrent net l’anéantissement des vaincus cela se solda par un flux important et régulier de prisonniers de guerre, réfugiés et mécontents. Saudir al-Harkonnen III (r. 388-389), qui avait usurpé le trône à la fin de la rébellion de la Conférence de Lishash, se retrouva obligé de devoir face au problème des prisonniers de guerre de son prédécesseur, le Régent Henli al-Quair I, qui avaient été épargné.

  Saudir III règna pendant un an à peine, mais sa désignation de Salusa Secundus comme planète-prison fut si utile que cette pratique se poursuivit plus tard. Les motifs de Saudir n’étaient pas humanitaires : il avait estimé que Salusa Secundus était un bourreau pas cher. Les premières colonies pénitentiaires sur la planète furent des camps de concentration ne fournissant que le strict nécessaire. Leur population était composée de personnes de tous âges et de tous horizons, mais pour la plupart des soldats, avec une poignée de dirigeants municipaux, commerçants, académiciens et clercs. Ils étaient généralement robustes, comme c’était nécessaire pour affronter le climat de Salusa, et ils remplacèrent les tribus en maraude sur la planète, par les sardaukars.

  Wallach I (r. 362-369 ; 390-416 ; 451-453), lorsqu’il fut restauré sur le trône après l’assassinat de Saudir III, le premier jour de l’an 390, décida d’utiliser le bagne comme un laboratoire expérimental. Il savait que les prisonniers ne survivraient pas longtemps s’ils étaient exposés à la déprédation des tribus indigènes. Mais que ce passerait-il si on leur donnait des armes et une formation ? Ceux qui réussiraient à se tailler une place se seraient pas abandonnés, mais utilisés. Depuis que l’économie était un élément important de la règle efficace, pourquoi gaspiller des prisonniers alors qu’ils pouvaient finalement être au service de l’Empereur ?

  Wallach en joignit donc les prisonniers à avoir une formation sur les techniques de combat les plus impitoyables avec un approvisionnement suffisant en armes ; dans l’intervalle, ils étaient protégés pae les troupes de sardaukars. Bien que les sardaukars furent retirés par la suite, les prisonniers n’oublièrent jamais ces hommes ces hommes froids, durs, qui leur avait tellement bien enseigné et leur avait sauvé la vie en les formant. Les descendants des prisonniers admirèrent plutôt que détestèrent les sardaukars. Et quand les colons eurent la possibilité de se joindre à eux, et ainsi quitter Salusa Secundus pour toujours, le choix leur fut facile.

  Le programme de développement pénal continua et augmenta pendant le règne de Sheuset costin II (r. 416-445), qui gardait un œil attentif sur le taux de mortalité qui fut élevé dans un premier temps. C’est la curiosité scientifique de Sheuset, cependant, qui l’incita à mener plusieurs campagnes dans le seul but de recueillir des prisonniers afin de compenser les pertes. Les nouveaux transporteurs étaient féroces, les captifs semi-civilisés venant de planètes éloignées, ils défièrent et testèrent les descendants des camps de concentration originaux. Les barbares prirent le contrôle de la colonie après des luttes terribles mais brèves. Les populations carcérales furent donc en grande partie composées de « hors-monde », comme on les appelait.

  Lorsque les colonies pénitentiaires semblèrent s’être stabilisées, la force protectrice des sardaukars se retira et les colons furent assaillis de toutes parts. Leur procès sanglant fut des plus sévère, car ils n’étaient plus en formation, ils faisaient maintenant face à la réalité de la planète. Finalement, les colons, dirigés par les plus forts et constamment renforcés par des captifs de guerre désespérés, réussirent à repousser les incursions tribales. Dans le processus, ils devaient devenir plus frustes et plus impitoyables que leurs agresseurs, pour finalement lancer leurs propres raids de préemptions ou de pillages. Ce ne fut pas un accident, mais un plan soigneusement administré, ce qui faisait des colons, comme les sardau avant eux, la force la plus importante sur Salusa Secundus. Ce fut précisément  l’anarchie contrôlée de la planète qui produisit des guerriers supérieurs. Ainsi, les agressions tribales devinrent des écoles impériales. Pour les anciens et les nouveaux de Salusa Secundus, l’Impérium pouvait ainsi ne pas avoir existé dans leur vie quotidienne. L’impérium n’avait permis à aucune autorité centrale d’évoluer sur la planète, le maintien de l’anarchie avait tempéré les sardau. La religion des sardaukars fut promue, insufflant son esprit martial aux colons et en encourageant la conviction qu’il s’agissait d’une élite qui avait souffert, comme un test de leurs aptitudes à gouverner.

  Les meilleurs guerriers forgés dans cette forge entraient dans les sardaukars, remplissant le besoin impérial de soldats durant des milliers d’années. L’ironie principale de ce plan très réussit était qu’à terme, les colons soutenaient, avec leur vie, la même monarchie que celle qui avait emprisonné leurs ancêtres. S.T.

 

Autres références :

  • Sardaukars, Histoire des ; Otto Aramsham, Sardaukars victorieux, tr. Sir Daiwid Gwilivz (Kaitain : Varna) ;
  • Nestor Haiyarzol, Le poing de Varna : de Trove au trône de Salusa, tr. Kiitpar Milag (Salusa Secundus : Gravlak).

lundi 24 octobre 2016

Loups Rya


Loups Rya

  Existant seulement sur Salusa Secundus, ces prédateurs insatiables furent les créatures connues parmi les plus redoutables et naturellement évoluées, de l’humanité. Ils représentaient  l’un des principaux contrôles écologiques sur cette planète, qui empêchaient que les formes de vie plus faibles – y compris les humains – ne deviennent trop nombreuses. Un loup adulte pouvait renverser un ganja adulte.

  Le mâle moyen de l’espèce avait une hauteur d’épaule d’un mètre cinquante ; la femelle était moins grande. Le poids variait de 50 à 60 kg, rendant ces animaux mince et dépourvus de graisse. Des pointes de vitesse supérieures à 95 km/h furent signalées pour des femelles à la chasse, tandis que leur vitesse moyenne de déplacement d’un animal sans jeune était estimée à un peu moins de la moitié de ce chiffre.

  Les petits – naissaient après une période de gestation de quatre mois standards – étaient capables de voir et de marcher aisément dans les deux heures qui suivaient leur naissance, et en quatre semaines, ils pouvaient trouver leurs propre nourriture (généralement de petits animaux terrestres). Seule cette évolution rapide permettait leur survie dans l’écosystème rude de Salusa Secundus, et un taux de mortalité de 60% était la norme.

  S’ils survivaient, les jeunes loups subissaient un changement de coupeur, de gris clair (à la naissance), ils passaient à un pelage brun foncé (à maturité). La fourrure des loups Rya était extrêmement brillante et très prisée dans les cercles à la mode.

  L’origine de l’espèce n’est pas connue avec certitude. Ils pourraient avoir évolué à partir d’une espèce plus petite et moins féroce, les loups Valye, mais cette hypothèse reste à prouver. Il est certain, toutefois, que les loups Rya étaient connus – et redoutés – sur Salusa Secundus dès 4492, quand les Vagabonds zensunnis furent déposés sur la planète. Les dossiers comptables fremen, pour cette période, indiquent que leur peuple avait subi un nombre considérable de pertes à cause des loups, au cours des premières générations sur la planète-prison.

  La Maison Corrino était connue pour avoir fait plusieurs tentatives pour exporter les loups Rya, pour être utilisés comme sentinelles, mais cela n’avait jamais abouti : les essais et les erreurs montrèrent que les loups tombaient malades et mouraient sur les planètes les plus clémentes, et tous ces efforts furent abandonnés.

  C’est précisément cette incapacité d’adaptation qui avait conduit à l’extinction de l’espèce. Lors de l’exil de Shaddam IV (le dernier Empereur Corrino) sur Salusa Secundus, l’Empereur Paul, du cycle Atréides, ordonna l’installation de satellites météorologiques et d’autres dispositifs modifiant le climat sur ce monde. Dans l’environnement plus doux, dû à ces modifications induites, les loups Rya ne purent pas survivre. C.W.

 

Autre référence :

  • Salusa Secundus.

dimanche 23 octobre 2016

Cristaux riduliens


Cristaux riduliens
  La première personne à avoir réussi à reproduire une forme de cristal ridulien fut Jams Rondel, un scientifique ixien qui se spécialisa dans la recherche des formes de cristaux. Rondel cherchait un processus qui lui permettrait de cristalliser une substance hautement réfléchissante et de manière durable, dans le cadre d’un projet de recherche top secret : les ixiens souhaitaient apprendre à fabriquer un bouclier physique qui protégerait son utilisateur contre une attaque de fusil laser. (Le secret du projet est plus compréhensible lorsque l’on rappelle que l’Empereur-Dieu avait interdit les boucliers personnels durant les premières années de son règne, et avait limité la possession de fusils laser aux membres de l’armée royale à la fin du premier siècle de son règne). Quand, en 10937, Rondel avait finalement annoncé qu’il avait découvert la bonne combinaison de solvants et la température nécessaire à la fabrication des cristaux riduliens, il fut obligé de tempérer la bonne nouvelle avec une mauvaise. Les cristaux, bien qu’encore plus résistants que leur substance mère et divisibles en feuilles d’une étonnante minceur, s’obscurcissaient lorsqu’ils étaient exposés à une lumière vive. Un bouclier en cristal ridulien frappé par un faisceau de fusil laser deviendrait opaque et inutile en quelques secondes.
  La découverte fut mieux accueillie par ses supérieurs que Rondel avait osé espérer. Plutôt que d’expédier son projet aux oubliettes, ils lui ordonnèrent de continuer à travailler sur les cristaux, avec un accent particulier sur la production de feuilles, les plus minces possibles, sans rien sacrifier de la force et de la durabilité du matériau.
  Le résultat de cette nouvelle orientation des recherches fut le papier cristal ridulien que Rondel exposa pour la première fois en 10938. Epais de seulement quelques molécules, le papier était capable de résister aux températures extrêmes de -103° K à +1700° K, avec aucun changement dans la structure ; il était aussi durable qu’une feuille d’or beaucoup plus épaisse, et beaucoup plus résistant ; et il se transformait en un magnifique violet foncé lorsqu’il était frappé par un faisceau de lumière cohérente (tout en conservant la clarté de sa couleur blanc cassé sous toutes sortes d’autres lumières).
  Lorsqu’il fut certain que Rondel avait produit  ce qui était nécessaire, il fut informé du but de sa création. Le premier dictatel fut construit en 10936, conçut comme un cadeau pour Leto II, dont l’habitude de garder des journaux complets était déjà connue. Les ixien voulaient lui fournir un moyen de conserver une trace plus durable et pour garantir, pour eux-mêmes, que l’Empereur-Dieu continuerait à leur accorder ses faveurs et une approbation tacite pour leur recherches « interdites ». Mais ils furent contrecarrés par leur incapacité à trouver un support d’enregistrement réellement impérissable. Le papier cristal ridulien résolu leur problème haut la main ; le dictatel fut adopté pour « écrire » avec une lumière cohérente et présenté à Leto.
  Jams Rondel se vit décerner la mention « très bien » par le conseil des scientifiques ixiens et des quartiers beaucoup plus spacieux lui permettant de poursuivre ses recherches. La réputation de son invention et celle de son inventeur ont survécus jusqu’à maintenant, cependant, de nombreuses générations d’ixiens qui travaillèrent comme papetiers pour l’Empereur-Dieu auraient été bien en peine de le nommer. C.W.
 
Autres références :
  • Dictatel ;
  • Atréides Leto II, Journaux ;
  • Alan Bartke, La survivance de la technologie ixienne 10900-13500 (Enfin : mosaïque).

mardi 18 octobre 2016

Richèse


Richèse

  La quatrième planète du système d’Eridani A: diamètre à l’équateur 55.000 km; 60% de la superficie de terres, les lacs d’eau douce de 5%, et 35% d’océans sales, les glaces polaires normales ; la température annuelle moyenne est de 180°, la moyenne basse de 2°, haute de 29° en moyenne. La planète est riche en minéraux et minerais métalliques ; seule source de gallanium que l’on trouve dans 17 secteurs, largement utilisé en microminiaturisation. La planète sert de centre de fabrication à Ix. Sa capitale : Lugdunum. Population : 2.000.000.000.

  Richèse est la planète qui engendra le Jihad Butlérien. Les rebelles de Komos s’élevèrent contre la domination de leur grand voisin plus industrialisé, on découvrit sur Richèse une société conçut par auto-programmation et autoreproduction des ordinateurs qui agissaient de concert avec quelques milliers de techniciens et de scientifiques. Des déviations dans le tempérament et l’intelligence de la population, combinés avec les expériences de mutations qui avaient produit des êtres humains non reconnaissables comme membres de l’espèce, avaient transformé une rébellion en un jihad.

  Après que le jihad ait quitté Richèse, la planète fut désertée pendant près de deux siècles. Au milieu du deuxième siècle av.G, les habitants d’Ix (anciennement Komos), commencèrent à exploiter les ressources de Richèse pour fabriquer divers produits technologiques. Avec la conclusion de l’entente entre Ix et l’Impérium, durant le règne de Saudir I, Ix et Richèse restèrent isolées et devinrent les fournisseurs de l’Impérium pour toutes les technologies qui allaient être utilisées dans les 10.000 ans et plus. Peu de temps après leur accord, Richèse fut colonisée par une expédition d’Ix. La population de Richèse fut continuellement contrôlée par Ix, tout au long de la période de l’Impérium et sous le règne de Leto II. Et même maintenant, elle est d’environ 40% du niveau d’avant le jihad butlérien.

 

Autres références :

  • Ix ;
  • Jihad Butlérien ;
  • Butler, Jehanne.