Sardaukars
Les soldats fanatiques de Salusa Secundus, qui catapultèrent le
Landsraad au pouvoir, lors de la Bataille de Corrin (88 av. G.). Le commandant
des sardaukar et sa famille devinrent la Maison Impériale Corrino, nommée
d’après la planète Corrin, près de laquelle la bataille décisive eu lieu. Les
conditions écologiques et sociales très difficiles sur Salusa Secundus
forgèrent la puissance militaire des sardaukars qui étaient des maîtres
épéistes et des combattants mortels non armés, comparables à la fois aux
escrimeurs de niveau 10 du Ginaz et aux adeptes du Bene Gesserit. La sélection
naturelle impitoyable de Salusa Secundus en était venue à élever les sardaukars
qui dominèrent d’abord leur planète, et plus tard les mondes habités de
l’Impérium.
L’histoire
pré-impériale
Salusa Secundus souffrait à la fois d’un climat rigoureux et des
ressources naturelles marginales. Les températures variaient entre -45° et +65°
C, et l’infertilité du sol favorisait une écologie de jungle, dont la
croissance des plantes gigantesques permettait d’utiliser les nutriments
disponibles, qui venaient peu à peu à la terre comme déchets. Ainsi, après les
immenses difficultés pour déblayer le terrain, on constata que le sol était
pauvre, bientôt épuisé. Seules les cultures les plus résistantes survivaient
aux étés caniculaires. Le Ganja, une forme de buffle partiellement domestiqué,
fournissait de la viande et des peaux. Le principal minerai était le fer, en
quantité limitée. Au moment de la Bataille de Corrin, la population de la
planète ne dépassait sans doute pas les cinq millions.
Malgré la faible population, les tribus de Salusa Secundus se faisaient
perpétuellement la guerre pour les filons de fer et les maigres pâturages. Les
fondeurs et les fonderies atteignaient des prix énormes, car ils fournissaient
les armes nécessaires à la guerre. Une tribu qui contrôlait assez de pâturages
pour ses troupeaux et une source fiable de fer, était auto-suffisante.
Une telle tribu était un sardau, qui par sa capacité martiale
impitoyable pouvait établir un grand domaine. Les sardau fournirent un
paradigme par lequel le succès des sardaukars pouvait être compris et apprécié.
Les rituels des sardau – preuve par le combat, tests d’endurance et raids sur
les tribus voisines – reflétaient la guerre éternelle de la société de
l’ensemble de la société planétaire, favorisant constamment la force.
La
preuve par le combat commençait à l’âge de six ans, lorsque les enfants
recevaient un couteau et l’enseignement quotidien pour son utilisation. Les
joutes dans lesquelles le sang coulait étaient encouragées, elles développaient
les réflexes, la technique et la stratégie, et permettaient également d’éliminer
ceux qui étaient sensibles aux infections. Ceux qui, par accident ou férocité
précoce, tuaient un adversaire, recevaient une attention particulière, mais en
général, le meurtre n’était pas toléré : ceux qui se développaient en
retard pouvaient avoir un temps de plus pour atteindre leur plein potentiel.
Les sardau croyaient qu’après la puberté une capacité inhérente se montrerait,
et puis combattre à mort officiellement s’imposait dans un combat entre
adversaires de compétences uniques et égales. Ceux qui tuaient leurs
adversaires dans le ring passaient la première grande étape de l’initiation.
La
production de guerriers avait toujours été le but final : les combats à
mort étaient autorisés chez les adolescents, mais généralement interdits chez
les adultes. De toute évidence, les priorités tribales avaient produit ce tabou
plutôt que des priorités personnelles : la tribu tirait un bénéfice de
l’assassinat des sujets précoces inaptes, mais la tribu souffrait si le deuxième meilleur de ses
soldats était tué.
Ces tests impitoyables n’opposaient jamais garçons et filles : les
conflits entre les sexes étaient interdits à tous les âges. Les filles qui
survivaient après la puberté ne faisaient face à aucun autre test d’initiation.
Par la suite, les plus fortes et les plus intelligentes devenaient des épouses,
les moins capables devenaient des concubines.
Beaucoup d’enfants sardau ne survivaient pas au-delà de 12 ans, en
raison des difficultés de Salusa Secundus, des raids meurtriers des tribus
voisines et les tests d’endurances que les sardau semblaient pratiquer. Deux
fois durant les années entre 8 et 12 ans, chaque enfant devait faire face à des
tests de survie. Au milieu de l’été et au milieu de l’hiver, l’enfant était
lâché les mains vides dans les déchets et laissé. Aucune limite de temps
n’était fixée, aucune équipe de secours envoyée ; l’enfant revenait ou
mourait. Dans la première année après la puberté, les hommes étaient envoyés
pour des tests de survie plus difficiles – Skull Reach, la région de Salusa
Secundus avec les plus grands écarts de température. Mais bien plus de 90% de
ceux qui étaient envoyés à Skull Reach revenaient, ce qui reflétait la
robustesse des jeunes sardau.
Les survivants devenaient de complets guerriers, qui pouvaient participer
à des raids de pillage. Ils avaient alors déjà appris l’escrime, à monter des
ganja, le combat à mains nues et les tactiques rudimentaires. Leurs compétences
étaient aiguisées durant l’adolescence contre d’autres tribus, mais étant donné
que ces tribus élevaient leurs petits presque aussi rigoureusement que les
sardau, le taux de mortalité parmi les jeunes gens n’était pas négligeable.
Que les enfants sardau atteignent l’âge adulte en nombre appréciable
était dû à l’étonnante fécondité, non seulement des sardau, mais de la plupart
des tribus sur Salusa Secundus. Les femmes qui atteignaient la puberté,
faisaient face à leurs propres tests : les grossesses successives. Le taux
de natalité chez les sardau était tel, que les nourrissons et les enfants était
en infériorité numérique par rapport aux adultes, presque 5 pour 1. Les rituels
d’initiation éliminaient les faibles, laissant les forts pour maintenir une
population tribale stable.
Les femelles de races étaient sexuellement actives dès qu’elles en étaient
physiquement capables, mais pour les hommes ; le sexe était une récompense
pour leurs performances dans la bataille. Ceux qui excellaient comme meneurs,
ou qui accomplissaient des prouesses, recevaient des femmes médiocres comme
concubines, mais un jeune homme ne pouvait se permettre de prendre une femme
parmi les meilleurs que s’il pouvait payer le prix énorme de la fiancée avec
son butin de guerre. Ainsi, la direction des sardau revenait aux commandants
militaires les plus aptes. Comme les sardau grandissaient en force, la
population augmenta devenant, en fin de compte, un empire planétaire.
Les sardau perdirent leur identité tribale, mais devinrent une nation
alors qu’ils absorbaient les peuples conquis. Les vaincus avaient de la chance
de survivre : les premières coutumes exigeaient l’annihilation de l’ennemi
– hommes, femmes et enfants – mais avec le temps, les sardau perçurent une
utilisation pratique des captifs et progressivement les acceptèrent dans leurs
rangs. (Il y avait là la semence que le traitement impérial appliqua plus tard,
aux prisonniers de guerre qui furent envoyés dans les colonies pénitentiaires
sur Salusa Secundus). Ainsi, les deux, sardau et non sardau, pouvaient être
admis dans les sardaukars, qui furent créés quand une famille gagna l’ascendant
dans la nation naissante.
Le
nom de la famille n’est pas connu, mais elle fut fructueuse et ses membres
étaient vigoureux et aptes. Le chef de la famille ris le titre de Burseg, un
terme qui, plus tard, fut incorporé au lexique militaire de la Maison Corrino.
Un de ces bursegs forma les sardaukars, pour répondre, en partie, à l’afflux
d’étrangers dans la société. L’absorption des non sardau, avec les tests
contraignants de fidélité évitait la croissance d’une partie d’une faction ennemie.
La discipline sardaukar était féroce, ne permettant aucune remise en cause ou
doute des officiers supérieurs sur le champ de bataille. Les non sardau eurent
beaucoup d’occasions de le prouver, en effectuant, par exemple, une attaque
suicide sans hésitation. Néanmoins, pour de nombreuses tribus soumises aux
sardau, l’inclusion dans les sardaukars était la meilleure garantie de survie
contre eux.
Bien que l’obéissance sur le champ de bataille était exigée,
l’indépendance et l’initiative étaient préservés à travers une coutume appelée
le Cercle. Après chaque action, le commandant faisait face à une critique
sévère de ses collègues officiers. N’importe qui – même le plus jeune – pouvait
convaincre le cercle des dirigeants qu’il aurait pu gagner l’objectif plus
rapidement, à moindre coût, ou avec un meilleur avantage stratégique que celui
choisit par le chef de bataille pour l’action suivante. Le Cercle remplaçait le
procès de combat avec un essai de réalisation et il était conçu pour
appréhender le génie militaire qui émergeait de manière imprévisible chez les
subalternes moins capables que les commandants.
La
supériorité militaire sardaukar dérivait d’une sauvagerie naturelle, d’une
formation intense, d’une image d’eux-mêmes comme des élus (alors promus par la
religion) et d’un esprit de corps profondément enraciné, presque mystique. Les
sardaukars étaient l’élite – l’esprit vif, dur, impitoyable et fanatiquement
dévoués à leurs commandants. C’était la force des malheureux Magarians engagés
comme mercenaires lors des campagnes d’expansion qui suivirent le jihad
butlérien. Le sort de la Maison Megara est bien connu.
L’histoire
militaire
Après la conquête de Megara, les sardaukars saisirent l’occasion de
quitter Salusa Secundus avec une énergie égale aux plus fanatiques des
butlériens. A l’aide de vaisseaux capturés, les sardaukars s’emparèrent d’un
large secteur dans le voisinage de Megara. Le voyage dans l’espace, après le
jihad, était lent, mais avec « l’attaque des météores » les
sardaukars donnèrent le temps au Landsraad pour se préparer à la menace qui
arrivait sur eux. La Bataille de Corrin
était alors une victoire tactique, mais une impasse stratégique pour les
sardaukars. Ils intimidaient les Grandes Maisons et empêchaient une autre
confrontation immédiate. Mais le message du Landsraad était clair :
négocier ou se battre. Les sardaukars pouvaient gagner une guerre prolongée,
mais leur empire aurait été un cimetière.
Le
Burseg avait vu la sagesse du compromis, et avec le traité de Corrin, il devint
le premier Empereur Padishah, Sheuset costin I. Durant les premières années de
son règne, des campagnes expansionnistes consolidèrent son pouvoir et
canalisèrent la soif de bataille de ses soldats. Quelques Maisons
récalcitrantes du Landsraad refusèrent de signer le traité ; certains
dirigeants planétaires nièrent qu’ils étaient liés par lui. Si l’une ou l’autre
sorte d’obstacle ne pouvait pas persuader d’accepter le nouvel ordre, elles
devaient invariablement traiter avec les sardaukars, les lions lâchés par
l’Empereur.
La
Maison Jansine refusa de signer et se prépara pour un siège. Jansine, une
planète en plein essor dans l’agriculture et l’industrie légère, était prête
pour une longue défense. S’attendant à l’attaque de météores venant du ciel,
qui marquait les campagnes sardaukars antérieures, le peuple de Jansine subit,
à la place, « une pluie de météorites », l’infiltration de petites
troupes à travers la face de la planète. La nouvelle tactique valu l’Ordre de
la Victoire pour son inventeur, Wei Forald, dont les équipes de guérilla
stratégiquement placées avaient paralysé les communications, les transports,
avaient pris d’assaut les casernes militaires et les chefs militaires et
politiques avaient été enlevés, assassinés ou capturés, le tout en quelques
jours. L’assaut final sur la capitale de Jansine démoralisée et isolée ne
laissa aucun défenseur vivant.
La
folie d’attendre les sardaukars ne fut pas perdue pour les Maisons qui
rejoignirent la Confédération Lishash (CL) dans la rébellion de 385-388.
Plusieurs siècles après la fondation de la CHOM, certaines Maisons
s’insurgèrent contre la suprématie Padishah, et proposèrent une division des
actions et augmentèrent les voix de l’Empereur au conseil de la CHOM, de 20% à
21%. En cela, le Lishasha vit le monopole s’étendre et le défia. D’autres
Maisons qui partageaient le point de vue s’allièrent.
La
CL annonça sa formation avec des attaques surprises sur les forts et les
avant-postes sardaukars au sein de ce qui était maintenant revendiqué comme le
territoire de la Confédération. Les préparatifs de la frappe avaient été faits
depuis longtemps, la stratégie répétée, l’infanterie formée et coordonnée, les
flottes de navires d’assaut furtivement préparés. Le premier résultat fut un
succès, les forces de la CL atteignirent la plupart de leurs principaux
objectifs, mais avec des pertes élevées : les sardaukars firent des
sorties sanglantes et ficelèrent les attaquants. Néanmoins, les forces de la CL
réussirent à prendre une poignée d’officiers sardaukars vivants, un exploit
sans précédent qui ne devait pas se reproduire avant la révolution Arrakeen.
Lorsque la CL offrit ses prisonniers comme otages, le Régent Henli
répondit : « laissez-les boire du sang ». Cette réponse
cryptique fut entendue de deux manières par les sardaukars captifs.
Quelques-uns s’arrachèrent la gorge avec leurs ongles, mais la plupart
moururent en attaquant leurs ravisseurs à mains nues.
Henli obtint une grande flotte des armées du Landsraad, dirigée par les
troupes de choc des sardaukars. Les sardaukars devaient reprendre les forts et
les avant-postes, les troupes du Landsraad envahirent les planètes de la CL.
Henli fit un sanglant exemple de ces planètes. Il avait adopté une
politique d’agression impitoyable suivit par l’anéantissement du territoire
capturé. Les sardaukars reprirent leurs propres bastions sans s’encombrer de
prisonniers. Ensuite, ils attaquèrent les planètes de Lishash très éloignées
les unes des autres. La vitesse et la férocité de ces attaques combinées menées
contre la CL furent telles que Lishash fut la première planète à tomber. Ses
villes principales furent brûlées, ses dirigeants exécutés en publique, ses
citoyens passés aveuglément par l’épée. Les colonies de Lishash subirent le
même sort.
Les alliés de la CL demandèrent grâce, sans succès. Un par un, ils furent piétinés. Puis, le
général du Landsraad, Tomigh, écœuré par le carnage auquel il avait assisté
avec ses unités, épongeant dans le sillage des Lions, s’opposa au Régent.
« Je parle
pour le commandement conjoint du Landsraad, déclara Tomigh. Votre question a
été réglée. Quant à nous, nous sommes des soldats, pas des bourreaux ».
« Cela sonne comme une menace », dit
Henli.
« Pas même implicite. Avez-vous appliqué
l’autorité Corrino ou ne l’avez-vous pas fait ? Si la rébellion est
terminée, ne violez-vous pas l’esprit, sinon la lettre de la Grande Convention,
en maintenant les combats ?
« Par Dieu, Sir Tomigh, cria Henli, vous
devez vous battre ou raccrocher ».
« Par Dieu, Sir Régent, je ne me battrais
pas et ne raccrocherais pas[1] ».
Et
avec cela, Tomigh retourna au Conseil du Landsraad et dissout les forces du
Landsraad. Fidèle à la nature et à l’esprit vif des sardaukars, Henli n’essaya
pas de faire appliquer ses ordres. De nombreux observateurs estiment qu’il
avait accueilli favorablement la protestation de Tomigh : pris entre le
Landsraad et les Lions, il avait dû satisfaire aux deux. Sans les unités du
Landsraad, il pouvait mettre fin aux hostilités et imputer la concession au
Landsraad. Tomigh fut satisfait, les sardaukars furent satisfaits, et la
suprématie Corrino fut confirmée sans plus de massacre. Ainsi, lishash fut lessivée,
mais beaucoup de ses alliés en réchappèrent pour voir une autre année.
Après la rébellion de la CL, les révoltes armées eurent lieu seulement
entre des civilisations beaucoup plus éloignées du centre de l’Impérium et
elles survenaient principalement entre ceux qui ne connaissaient pas le Grand
Ordre Féodal, plutôt que par ceux qui ne voulaient pas y adhérer. Le Landsraad
lui-même accueillait généralement bien les sardaukars, parce que les troupes
impériales avaient permis aux Grandes Maisons de s’étendre sans perturber leurs
rivaux. La guerre entre les membres du Landsraad fut strictement réglementée
par la Convention, et les règlements furent appliqués par les sardaukars. Donc
elles s’étaient étendues au détriment des planètes périphériques qui, parfois,
ne connaissaient rien de l’Impérium jusqu’à ce qu’une force d’invasion d’une
Grande Maison le leur disent.
L’expansion similaire par les Corrino, devint une soupape de sécurité
pour les sardaukars. Elle apportait des avantages économiques, gardait les
sardaukars prêts au combat et assouvissait le désir militaire d’action sur la
conquête au lieu de l’intrigue. Maintenant que l’Impérium était stable, le Lion
devait être tenu en laisse.
Les campagnes d’expansion testaient les soldats fanatiques contre toute
une variété d’adversaires, de terrains, d’armes et de tactiques. Comme les
conquêtes sardaukars ajoutaient victoires après victoires à la liste, le mythe
de l’invincibilité se créa. Simultanément, la durée et l’étendue de la
prédominance du Padishah poussait l’Impérium à être largement perçu comme
l’ordre naturel. Les dirigeants pharaoniques étaient naturellement pris en
charge par des surhommes militaires. En conséquence, l’indomptabilité des armes
sardaukars se surimpressionna sur l’Impérium jusqu’à ce que les dissidents
veuillent partager et soutenir les convictions que les sardaukars avaient
d’eux-mêmes. Les faits renforçaient le mythe et vice et versa.
Au
fil des siècles, l’humble origine des sardaukars, qui était une tribu
d’éleveurs sur une planète de jungle infertile, fut oubliée. Salusa Secundus
devint notoirement la planète-prison des Empereurs, pas comme le monde dont ils
s’étaient échappé à la première occasion. Pourtant, la planète comme la tribu,
ne pouvaient exister l’une sans l’autre. Et 8700 ans après leur séparation, ils
furent réunis, sur ordre de Muad’Dib. S.T.
Autres références :
-
Salusa
Secundus ;
-
Otto
Aramsham, La frappe sardaukar,
tr. Daiwid, Gwilivz (Kaitain : Varna) ;
-
Iilprad
Maian, L’influence du pouvoir de
l’espace dans l’histoire (Salusa Secundus : Gravlak)
-
Rakol
vai Fonzek, L’influence du Landsraad
sur le règlement de la rébellion de la Confédération Lishash, Etudes de l’histoire Impériale
(vieilles séries) 344 O-68-U5.
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