Guilde
Spatiale, Exploitation et organisation de la
Le
terme « Guilde Spatiale » fut un nom proposé par commodité pour ceux
qui la servait ; parmi ses membres, on connaissait le groupe nommé le
Corpus Luminis Praenuntiantis, qui peut être traduit par « l'Union de l’Œil Prévoyant »
; sa devise était quilibet, quolibet, Quandolibet : « Tout, à tout moment,
n'importe où ». Composé en partie de membres issus du génie génétique pour
sa sensibilité particulière au mélange, le CLP fut désigné par la suite comme
« La Guilde », elle créa Navigateurs et Timoniers dont la prescience
leur permis de guider vaisseau dans l'hyperespace sans les ordinateurs interdits
par le Jihad Butlérien. Au-delà de ces membres spécialisés, elle comprenait le
personnel auxiliaire ; chacun d'entre eux constituaient une société fermée
au devoir inconnu ! Ils entretenaient les long-courriers et le transport
réglementé entre les systèmes planétaires.
La
Guilde avait maintenu les mondes civilisés ensemble jusqu'à l'invention du
dispositif Ixien de navigation en 14132, lorsque le monopole de la Guilde fut
brisé. Pendant des millénaires, sa puissance fut grande, elle pouvait même
nommer le successeur au Trône du Lion d’Or. Seulement, lorsque les Atréides arrivèrent
au pouvoir, ils exigèrent d’avoir un contrôle sur le mélange, et ils découvrir
l’influence que la substance avait sur la Guilde.
Découverte
et utilisation du mélange
Une énigme historique qui résista à sa résolution pendant des dizaines
de milliers d’années, tout comme la découverte par la Guilde du mélange et son
utilisation dans la navigation. Il est probablement que c’est le plus connu de
tous les mystères historiques, comme le montre
le proverbe Kaitainan en tête du chapitre sur l'affaire « Accompanitive »
en Galach, premier livre de R. V. Yun, utilisé par des milliers d'étudiants sur
beaucoup de mondes :
« Gwipoot gwigilizim, gwinau
gwispitim ;
Gwipoot gwigilitim,. gwinau gwispiizim. »
(Sans Guilde, pas
d’épice ;
Sans épice, pas de
Guilde.)
En
faisant abstraction du fantasme, on peut dire que le mélange était un cadeau
d’étrangers désirant réunir l’humanité, nous nous retrouvons devant deux cas de
figure sérieuse : la découverte fortuite par la Guilde ou, une divulgation
Bene Gesserit. Mais chacune de ces théories présentent de graves inconvénients.
Les
exilés qu’Aurélius avait trouvés et installés sur Tupile ne savaient rien de
l'épice, et en 84 av.G, ils comprirent les avantages de la navigation. Cette année-là,
Norma Cevna fit le premier voyage dans l'hyperespace grâce à la transe d'épice.
En l'an 10, lorsque la Guilde rejoignit l'Empire, le mélange avait été
largement testé et son utilisation pour voyager dans l'hyperespace était une
routine. Si la Guilde, ou son prédécesseur, la Société des Marins Mystiques, avait
découvert le mélange eux-mêmes, le lieu devait se trouver entre le départ
d’Aurelius Venport d’Ix en 110 av.G. et le premier vol de Cevna en 84 av.G. pour
Arrakis qui est la seule source de mélange. Et, si les exilés d’Aurélius avaient
atteints la planète inhabitée d’Arrakis (une possibilité) et l’avait trouvé
inhabitable (une certitude), comment auraient-ils pu trouver le mélange, et
s’ils l’avaient fait, quelle raison auraient-ils eu de l’emmener avec
eux ? Sa valeur était inconnue pour eux (il est impossible qu’ils aient pu
le tester in situ), et nous devons nous rappeler que les exilés cherchaient
désespérément un monde pour s’y refugier, pas pour une nouvelle cuisine.
Si
les exilés connaissaient les effets de l’épice après s’être installé sur
Tupile, d’où venait l’épice ? Il semble déraisonnable de penser que la
société, aux prises avec les problèmes de navigation dans l’hyperespace sans
ordinateur, aurait envoyé des éclaireurs dans l’espace durant de longues années,
vers des planètes au hasard pour trouver quelques substances de valeur qui
auraient pu favoriser la navigation. Peu importait si le petit groupe (une
centaine de personnes), était intelligent et énergique, reconstruire une
industrie planétaire, restaurer son système éducatif, discipliner et
réglementer sa population, refondre des engins spatiaux pour les rendre
révolutionnaires et mener de longues et nombreuses explorations aléatoires,
tout cela en 16 ans ? Que les exilés ixiens aient accomplis les quatre
premières tâches est extraordinaire ; qu’ils aient pu accomplir les cinq
est incroyable.
Une seconde hypothèse fut plus soutenue. Les exilés acceptèrent dans
leur groupe, sur Praxus III, une femme qui prétendait avoir été chassée par le
Bene Gesserit – Dardanius Leona Shard. Son nom, au moins, est compatible avec
son allégation d’être une Révérende Mère. Selon la seconde théorie, Leona aurait initié Norma Cevna au mélange. Pour
l’accepter, il faut admettre que le Bene Gesserit aurait découvert l’épice un
siècle avant le reste de l’humanité, un fait pour lequel il n’existe aucune
preuve. Nous savons que le Bene Gesserit avait utilisé beaucoup de substances
dans son rite pour accéder au statut de Révérende Mère, mais le mélange n’est
jamais mentionné parmi elles. Enfin, les « voix » des adeptes du Bene
Gesserit semblent de nature différente de ce que la Guilde perçoit avec
l’utilisation du mélange : les voix étaient des échos du passé, mais les
navigateurs de la Guilde avaient besoin d’une fenêtre sur le futur.
Malgré toutes ces objections, il y a quelque chose d’attrayant à
imaginer que le Bene Gesserit avait mit secrètement la main à l’ouvrage dans la
fondation de la Guilde : supposons que Leona Shard n’ait pas été chassée,
mais implantée sur Praxus, spécifiquement pour localiser et rejoindre les
exilés. Quel motif le Bene Gesserit aurait-il pu avoir ? les réponses à
cette question sont aussi nombreuses que les avantages qu’une organisation
telle que la Guilde peut offrir : les gènes d’intelligence et d’aventure
de ces personnes seraient peut-être utiles un jour dans le programme
d’élevage ; une organisation liant un empire et élargissant les ressources
du pool génétique ; l’énorme influence politique que le monopole de
l’hyperespace pourrait exercer. Pourtant, comment la Sororité aurait-elle
pu savoir que les exilés s’arrêteraient sur Praxus ? Même les sources Bene
Gesserit éclairent peu sur ce sujet qui engendre plus de questions, mais l’une
des conjectures la plus proche d’un raisonnement hors des sources Bene Gesserit
vient de Doris Bhrazen dans sa Poursuite
du Kwisatz Haderach :
« L’avenir
pour le Bene Gesserit était un flux, ses tourbillons dépendaient de chaque
caillou qui tombait dans la piscine. Un plus grand bassin signifiait des
conséquences moins graves et des perturbations plus légères, mais un plus grand
réservoir de gènes obligatoires pour mieux gérer les transports physiques. Si
la Sororité avait pu devenir la Guilde, elle l'aurait fait. Mais opérer à
découvert n’était pas leur voie. En outre, au cœur, les Sœurs étaient des
butlériennes et avaient une aversion pour les voyages ouverts à tous, à des
gens comme Aurelius Venport. Il avait eu de l'audace et un manque de scrupules
pour tester l’épice qu’il donna au B.G. Mais cela fut un achat, pas un cadeau :
leur plan était de contrôler son possible succès en acheminant le mélange par leur
maîtresse, Norma Cevna, qui gouvernerait alors Aurelius et l'ensemble de
l'entreprise ; et le B.G. gouvernerait alors Norma. Cela fonctionna
presque. »[1]
Si
tel était bien le plan, une partie de la raison de son échec fut que Frelo
Mason avait mis à mort Leona Shard quand il prit le commandement de la
Compagnie des Marins mystiques. Le problème au cœur de cette seconde théorie
est la question de savoir où les Bene Gesserit avaient pu trouver initialement
le mélange. Malgré l'ensemencement des planètes par la Communauté des Sœurs
avec la Missionaria Protectiva, le B.G. ne pouvait pas avoir eu connaissance du
mélange par les Fremen, qui n’arrivèrent
sur Arrakis qu’en 7193.
Clairement, la Guilde connaissait le mélange dans ses premiers jours sur
Tupile. Il est aussi clair que c’est dans les soixante ans entre la prise en
main de l’entreprise par Frelo Mason et le moment où la Guilde rejoignit
l’Imperium, qu’elle découvrit Arrakis, la source de l’épice. La Guilde n’aurait
pas été en mesure de révéler les propriétés gériatriques du mélange ni de
l’offrir comme appât à l’Empereur et au Landsraad, au cours de leurs
négociations au Synode financier (10 av.G-5 av. G), si ledit mélange n’avait
pas été une source régulière et contrôlable.
La
navigation
Imaginez une performance de cirque sur une corde raide. Supposons que le
fil se balance d’un côté et de l’autre, mais que chaque fois il virevolte un
peu plus, faisant comme un gyroscope pour garder son équilibre. Mais
maintenant, le fil commence à se soulever, flotter, rebondir, tourner et
tressauter. Si celui qui se balance peut voir l’avenir, il peut se déplacer
dans le bon sens, le bon angle, prévoir chaque mouvement, faire tourner ses
bâtons à la vitesse et selon le vecteur qui lui permettront de rester debout.
Imaginez une telle performance (car vous n’en verrez jamais une) et vous aurez la
métaphore de la tâche de l’homme de barre de la Guilde Spatiale au travail.
Notre aperçu de la navigation d’un Long-courrier dans l’hyperespace est
le système qui fut utilisé dans le dixième millénaire, alors que la Guilde
était au sommet de sa puissance et de sa compétence.
La
forme globulaire des Long-courriers n’était pas accidentelle : en tant que
transporteurs de marchandises, les énormes navires pouvaient prendre des
cargaisons très variées en masse et en volume. La cargaison était dispatchée et
sécurisée par les guildiens ; la salle de contrôle, située au centre du
globe, était une sphère à double paroi. Entre les deux parois de la sphère se
trouvaient les commandes des mouvements de l’espace réel et le poste du
navigateur. À l’intérieur de la sphère interne, la coquille qui l’englobait était
percée par un sas où se trouvait le poste du timonier, elle était entièrement
remplie d’eau contenant une concentration extrêmement élevée d’oxygène dissous.
Son cœur était un stylo Laser contenant la source d’un nœud à effet Holtzman.
L’ordre pour le transit dans l’hyperespace était le
suivant : d’abord le Navigateur absorbait son mélange-prescient, puis il
déterminait le moment optimal pour commencer le transit. Il ordonnait à
l’équipage et aux passagers de s’attacher (non pas, comme on le croit, pour
leur sécurité immédiate, mais pour prévenir les changements de masses à
l’intérieur de l’habitacle lors de la chute). Quand le moment arrivait, il
changeait les micro-lasers dans le stylo, à une longueur d’ondes indiquée pour
une seule impulsion, ensuite ils les débranchaient, tout cela par télécommande.
Quand les lasers se déclenchaient, la puissance était introduite dans les
champs à effet Holtzman, maintenant appelé l’effet d’annulation de suspension.
L’espace était fracturé dans un rayon d’environ un kilomètre, et la masse à
l’intérieur de ca champ (le long-courrier et son contenu) tombait dans le vide.
Ensuite, le navigateur donnait le « feu
vert » aux passagers et à l’équipage pour qu’ils reprennent leurs
activités. Le navigateur continuait à surveiller les progrès du voyage à des
intervalles réguliers – « où serions-nous si nous retournions maintenant
dans l’espace réel » - mais le contrôle du long-courrier dépendait du
Timonier qui flottait dans un bain d’oxygène saturé d’épice.
Les techniques de la Guilde Spatiale étaient
si bien protégés que durant des milliers d’années pas une seule personne, en
dehors de la Guilde, ne s’était rendu compte que les Timoniers avaient une
forme particulière, et ce parce qu’ils étaient élevés pour être essentiellement
des mammifères marins. Certes, il y avait beaucoup d’indices, et beaucoup
approchèrent le secret sans le vouloir. Les Timonier avait les mains et les
pieds palmés ; dans leur réservoir, ils visitaient la surface des
planètes, leur attitude était décrite comme « natatoire » ; la
Princesse Irulan avait décrit Edric comme ayant « une bouche de
poisson » ; Muad’Dib avait même appelé Edric
« l’homme-poisson ». Mais ils ne l’étaient pas : les timoniers
n’avaient pas de branchies. C’était plus simple d’augmenter la concentration en
oxygène dans leur réservoir, ce qui permettait ainsi de vider leurs poumons de
l’air respiré pour les remplir de fluide enrichi. Leur adaptation génétique se
fit rapidement et précisément – même subtilement – dans le réservoir.
Le timonier n’avait qu’une seule
responsabilité, mais elle nécessitait qu’il se modifie : les navigateurs
abandonnaient le vaisseau dans le vide et le laissait se déplacer dans
l’hyperespace à une vitesse transluminique (ou plus exactement, mais il est
difficile de l’imaginer, ils le laissaient se déplacer dans l’espace réel à
travers une bulle de l’hyperespace du vaisseau à une vitesse transluminique).
Le travail des timoniers consistait à garder cette voie, à trouver la ligne de
l’avenir du vaisseau pour éviter une catastrophe. Mais cette ligne ne pouvait
être déterminée qu’une fois pour toute, en raison de la circulation au sein du
long-courrier : l’équipage qui vaquait à ses tâches ; les passagers,
bien que confinés dans leurs habitacles ou dans leurs frégates, se déplaçaient
ça et là ; les cargaisons pouvaient contenir des animaux vivants qui
étaient stimulés dans leur cage. En raison de ces déplacements continus de
masse, chaque long-courrier se voyait affecter huit timoniers qui étaient en
service quatre à la fois. Les tâches des timoniers étaient coupées en quatre
dans une sphère imaginaire centrée sur l’emplacement d’origine du
nœud-point-source ; ils flottaient comme une « graine » transcendantale
sans dimension, dans une transe presciente, ils compensaient les changements de
masse dans le long-courrier, en lui faisant garder le « cap » par
rapport à l’espace réel, par une danse sinueuse dont jamais personne n’avait
été le témoin en dehors de la confrérie.
Quels que soient les défauts que la Guilde
ait pu avoir, à la fin de la journée d’un timonier, une vraie beauté passait
dans l’univers. L’expérience des timoniers, respirer et boire le mélange au
rythme de l’espace et du temps et se balancer dans la musique des sphères,
avait conduit à une danse par l’impulsion de la vie autour d’eux, ils vivaient
chaque note en se pavanant par deux ou en jouant les quatuors, cela allant
au-delà du pouvoir de l’imagination à concevoir ou à décrire avec des mots.
Structure de l’organisation
(Voir graphique en fin d'article)
La Guilde était divisée en cinq
départements : comptabilité, juridique, sécurité, opérations et Tupile. La
comptabilité et le juridique étaient standards, les trois autres départements
étaient uniques, comme le révèle l’examen des pièces et les fonctions.
Sécurité
Sous le titre de façade de sécurité, la
Guilde avait mis en place une organisation de police secrète la plus efficace
jamais fondée. Les opérations de sécurité étaient divisées en deux branches : planétaires et
intérieures. Les principales opérations planétaires utilisaient des gens du
pays, pervertis et « contrôlés » dans des bureaux de la Guilde. Une
branche séparée était consacrée aux opérations sur Ix. La branche intérieure
employait un personnel salarié à temps plein entièrement dévoué à la Guilde. Ces
derniers étaient chargés de répertorier la cargaison exacte de chaque
long-courrier. Même lorsque les cargaisons étaient des vaisseaux personnels de
passagers, les opérations secrètes intérieures devaient découvrir qui et
quelles cargaisons étaient à bord. La branche intérieure était aussi
responsable, dans de très rares cas, des expéditions
« perdues ».
La section Psy était la plus importante
section unique car la Guilde préférait fortement favoriser la prévention à la
cure. Le Bureau des relations publiques était responsable du maintien de
l’ignorance pour le reste de l’Empire, de l’emplacement de Tupile (les
« cartes »), de la propagande (la « désinformation ») et de
l’acquisition de bien, et le placement des actifs soit ouvertement, soit par
des intermédiaires (« achat »).
Conformément à la théorie de la psychologie
préventive, la section Psy utilisait des « médiateurs » itinérants
qui fonctionnaient comme des « oreilles » visibles, toujours prêtes à
écouter les plaintes des employés et à voir ce qui pouvait être fait pour
corriger les situations qui donnaient lieu à des plaintes. De même, les
« essais » devaient s’assurer, autant que possible, que tous les
employés soient satisfaits. Enfin, les « relations avec les
employés » étaient chargées de maintenir la paix entre la base et le haut
de la hiérarchie : les relations avec les employés étaient gérées par la
Cour des premiers recours pour les griefs entre employés.
Il y avait quatre branches de gardes armés,
et la police : « orbitale », elle servait principalement comme
des combattants de la criminalité et comme des enquêteur ; « l’épice
et le sanctuaire », servaient à protéger l’emplacement et la connaissance
des trésors d’épice de la Guilde et la (ou les) planète(s) sanctuaire(s) ;
« interne », c’était la police secrète de la Guilde chargée du
maintien de la sécurité au sein de la Guilde, et ce avec le
contre-espionnage ; et des gardes spécialement conditionnés pour lutter
contre le « détournement », ils étaient conditionnés à appuyer sur un
commutateur d’homme-mort qui déclenchait un tir de fusil laser sur un bouclier
de protection sur un long-courrier, afin que ce dernier ne puisse jamais être
détourné. Ce poste était secret, mais ce secret était connu et par conséquent,
il ne fut que très rarement mis en œuvre.
Les
« opérations »
Les opérations
étaient chargées des activités quotidiennes de la Guilde. La section
« expédition » effectuait les activités dont la pensée naïve de la
Guilde était la principale fonction – comme acheminer des marchandises d’un
endroit à un autre pour un certain prix. La section « publique »
gérait le recrutement professionnel et la publicité pour le tourisme.
La section
« exploration » avait deux branches très secrètes, une qui
« recherchait les étrangers » et recevait la plupart des fonds sans
aucune publicité. L’autre branche, « évaluation des planètes », était
responsable de l’inspection et déterminait la valeur commerciale des planètes
découvertes par le « recherche étrangère ».
Toutes les
activités de la section « Recherche et Développement » étaient
hautement classifiées. La « branche tleilaxu » s’intéressait
uniquement à l’évaluation de toutes les données découvertes par la sécurité sur
les progrès tleilaxu sur les ordinateurs de navigation. « Méthodes et formation »
étudiait les meilleures façons d’assurer la loyauté, par la drogue,
l’endoctrinement ou toute autre chose qui pouvait fonctionner. « La faune
arrakeen » était le nom anodin donné à la branche qui avait essayé de
trouver un moyen de garder le ver des sables d’Arrakis vivant en dehors de la
planète. Enfin, si la transplantation était impossible, peut-être que
« l’épice synthétique » parviendrait à trouver une réponse.
Tupile était le
port d’attache de la Guilde dont l’emplacement était gardé totalement secret.
Les opérations quotidiennes sur Tupile étaient traitées par une branche,
« administration locale », qui prenait soin de contrôler la
circulation, le nettoyage des rues, ma radiodiffusion… Tupile était aussi la
Maison de retraite des Guildiens, mais aussi un parc de loisir, un centre de
formation avancé et un hôpital pour ceux qui avaient besoin d’un traitement
spécial (dans la sous-section « personnel »). Enfin, les chantiers
navals de la Guilde étaient sur Tupile : « entretien et
réparations » révisait chaque vaisseau de la flotte de la Guilde, au moins
une fois tous les trois ans, et « production » était chargée
d’affecter des ressources et était responsable de la production des biens de
consommation, assez pour donner aux réfugiés de Tupile un luxe relatif, tout en
gardant une production de vaisseaux de toutes sortes. W.D.I.
Autres
références :
-
Guilde, La fondation de la ;
-
Vols interstellaires, avant la Guilde ;
-
Venport, Aurélius ;
-
Cevna, Norma.
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