Marteleur
C’est l’appareil fremen utilisé pour attirer les vers des sables. Une
aide indispensable pour les voyages et, souvent, pour la survie ; le
marteleur fremen était fabriqué, d’un côté en plastique d’épice, et de l’autre,
on attachait un clapet qui entraînait un ressort. Les dossiers zensunni
attribuent cette invention au naib Trekam du sietch Alraab.
Les
prédécesseurs du marteleur comprenaient un autre outil appelé le marteau à
percussion, utilisé par les géologues impériaux avant l’invention des
échographes qui étudiaient les structures souterraines des roches. En apparence
similaires, ces deux outils produisaient un son rythmique, des ondes sonores à
basse fréquence. Ces sons semblaient déclencher la destruction, au grand
malheur des équipes de sondage géologique d’Arrakis, comme le montre le rapport
de Trekam. Le seul survivant qui fut sauvé par la tribu du naib Trekam,
quelques instants après l’activation du marteau à percussion, dit qu’ils
avaient été attaqués par un « serpent géant ». Le passage à
l’échographe commença peu de temps après l’accident et, les marteaux à
percussion passèrent dans un usage commun. Mais Trekam comprit la valeur de
l’événement fortuit.
Un
marteleur faisait partie de chaque fremkit et était utilisé pour deux raisons.
Tout d’abord pour appeler un vers des sables. L’appelant plantait son marteleur
sur le versant le plus compact d’une dune, face au vent. Il déclenchait le
mécanisme du clapet qui produisait un son analogue à un « battement de
tambour ». Un long ressort était maintenu en position par un lien en tissu
étroitement enroulé. En donnant un petit coup, on ôtait le lien et on
permettait au ressort de se libérer pour se dérouler. Quand il battait, le
ressort se plaquait contre un tube creux qui avait une saillie sur la partie
supérieure avec un petit conduit juste au-dessus du ressort (voir schéma). Le
tube participait au raisonnement et ensemble ils envoyaient des ondes sonores à
basse fréquence qui mettaient en furie les vers des sables.
Le
deuxième but du marteleur était d’être un leurre pour attirer un vers loin d’un
fremen. Lorsque cela était nécessaire, un shunt était mis en place dans un trou
près du ressort, empêchant son déroulement jusqu’à ce qui le lien se détache.
Le fremen coincé pouvait alors s’échapper pendant que le shunt se consume, et
les vers en maraude s’attaquaient au marteleur.
Les marteleurs étaient des adaptations simples et plutôt archaïques
d’outils passés de mode. Mais cela fut un triomphe dans leur efficacité et ils
furent donc utiles aux fremen lorsqu’ils voulaient monter ou éviter un grand
ver. J.H.G.
Autre référence :
-
Fremkit.
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