Snork
Sur Arrakis, c’est une version améliorée d’un dispositif similaire,
présent ailleurs dans la galaxie, utilisé pour siphonner l’air. Le snork se
composait de deux parties : un tube pliable et une pompe miniature. Le
tube était composé de neuf cylindres concentriques, chacun de 40 cm de long,
imbriqués les uns dans les autres. La plus grande section, celle qui était
enfouie au plus profond dans le sable, avait à la base une baïonnette orientée
perpendiculairement à l’axe de symétrie, où la pompe était montée. Le tube le
plus à l’intérieur, ou en haut, était adapté à une valve papillon pour ne pas
laisser entrer le sable. Les sept tubes intermédiaires avaient des joints
d’étanchéité aux deux extrémités. Tous les neuf cylindres étaient en plastique
d’épice (les raccords en plasteel) et l’assemblage pesait environ 775 à 790
grammes.
Les joints d’étanchéité étaient une méthode ingénieuse de mise en place
du snork. Lorsque le snork était introduit dans un environnement dont
l’atmosphère
Etait à plus de 1,26 en norme standard, les joints obligeaient les tubes
successifs à s’ériger en périscope, en raison du gradient de pression. De cette
façon, le snork sortait son extrémité supérieure, juste au-dessus de la
surface. La pression basse, au-dessus du sable, signalait au snork de cesser de
s’élever. Puis la pompe fixée au fond introduisait de l’ai sous la surface.
Le
système de tube était généralement
déployé à l’arrière d’une tente-distille, où normalement le système de pompe
s’effectuait. La pompe elle-même avait été conçue pour Uurpar T. Tombz de
Cazpeza II (8157-8210) et avait une norme standard de 10,2 cm sur 26,5 cm sur 8
cm. Elle fonctionnait sur piles à combustible bon marché et ne pesait que 1,23
km. Sa capacité et sa légèreté faisait du snork un système particulièrement
utile pour les fremen. Etant donné que le système de tubes pouvait s’étendre de
3,6 m, et que le tube supérieur s’étendait à pas plus de 40 cm au-dessus de la
surface, il fa llait l’enterrer à
la fois pour éviter les tempêtes de sable et les prédateurs, ce qui était une
opération routinière pour les fremen loin de leur sietch.
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