mercredi 14 septembre 2016

Lentilles à huile


Lentilles à huile

  L’huile contenue dans le Hufuf contient un champ de force et est principalement utilisée pour les télescopes. Les lentilles à huile – si précieuses qu’elles ne sont toujours pas dépassées huit millénaires après leur invention – partageaient, avec beaucoup d’autres objets durables de la technologie, une élégante simplicité. Chaque lentille est constituée d’une couche d’huile d’hufuf (d’une épaisseur variant de 5 mm à 1 mm) maintenue sous tension statique par un champ de force englobant et placé dans la lumière d’un tube sous une loupe ou un autre système de grossissement. En raison du caractère extrêmement sensible du champ de force englobant la couche d’huile qui pouvait ajuster au micron près le réglage désiré. Aucun autre type de lentille ne pouvait, et ne peut, approcher une telle précision.

  En 7687, Marcus Vander, un technicien ixien (de classe 3), expérimenta les divers champs de force des fluides comprimés. Il choisit l’huile d’hufuf (un dérivé de la plante d’hufuf, une espèce originaire d’Ecaz, qu’il avait choisi pour ses cosses remplies d’huile), à cause de sa viscosité et de sa transparence presque parfaite.

  Vander voulait développer des moyens pour transporter les liquides en utilisant un champ de force comme récipient, une invention qui aurait sans doute eu un large éventail d’applications utiles. Ce qu’il avait effectivement créé – pendant qu’il découvrait que l’huile en suspension se focalisait sur un faisceau de lumière blanche sur un compteur de laboratoire et fondait à la fin – était la première lentille à huile.

  Ces nouvelles lentilles remplacèrent complètement tous les anciens types, moins précis, en moins de quinze ans après leur arrivée sur le marché. Leur suprématie ne fut menacée qu’une seule fois en 8176, quand une mauvaise récolte de gousses d’hufuf créa une pénurie d’huile. Heureusement, le reste de la saison fut exceptionnellement bonne ; on découvrit également que la plante hufuf s’adaptait très bien sur Yorba. Cette double culture empêcha toute pénurie par la suite.

 

Autre référence :

  • Marcus Vander, Les champs de force et leurs applications, TR. Friinlan Zhauwab (Richèse : Etat de Calédonie UP).
     

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