dimanche 9 octobre 2016

Riz pundi


Riz pundi

  Céréale indigène de Caladan ; l’aliment de base de cette planète, elle fut importé sur la planète Arrakis par la Maison Atréides. Le riz est une variété de graminée annuelle, cultivée dans les régions où l’eau est en quantité suffisante et disponible pour submerger la terre. Le riz est semé à la main dans le sol, et après 25 à 30 jours, les plants sont repiqués dans champs qui sont ensuite inondés. La récolte se fait à la main.

  Le riz nécessitait beaucoup d’eau, mais sur Arrakis, l’eau n’était disponible que par importation, il donc, par la suite, génétiquement modifié pour raccourcir la période de croissance et diminuer son besoin d’eau. Après la transformation écologique d’Arrakis par Leto II, une nouvelle race de riz pundi devint l’aliment de base de la planète.

  Au cours du siècle où la transformation s’effectua, le riz pundi prit une signification au-delà de l’alimentation. Alors que la mémoire de Muad’Dib devenait sacrée, les fremen cherchèrent une façon de commémorer correctement le kwisatz haderach. Comme le riz était rare, il fut choisi pour symboliser la seule possession la plus recherchée sur la planète : l’eau. Le riz pundi fut choisi non seulement parce qu’il était arrivé sur Arrakis avec la Maison Atréides de Muad’Dib, mais aussi parce que sa forme ressemblait à une larme.

  Les fremen croyaient que les larmes représentaient un don d’eau pour les morts : un don précieux pour ceux qui ne pouvaient pas l’utiliser. Le riz pundi vint à symboliser l’eau donnée à la vie, pour symboliser le « le court chemin ».

  La cérémonie évolua, dans laquelle « le court chemin » vint à désigner le moins de temps nécessaire pour faire d’Arrakis une planète tempérée, et il fallait un an pour recueillir suffisamment de riz pour que chaque membre d’un sietch ait sa bouchée rituelle. La cérémonie elle-même nécessitait quatre personnes, traditionnellement désignées parmi celles qui s’étaient distinguées au cours de l’année.

  Sous la direction du naib du sietch, les quatre personnes recevaient chacune une bouchée de riz d’un énorme bol placé devant eux. La taille du bol contrastait avec la portion de riz, elle symbolisait l’énormité de la tâche encore à venir. Les dictons « que votre bol soit plein » ou « mon bol est maintenant plein », indiquaient le début et la réalisation des énormes tâches qui prenaient leurs racines dans la cérémonie du riz pundi.

  Le naib était assis avec les quatre personnes au milieu d’un cercle composé de tous les membres du sietch. Le cercle symbolisait l’égalité d’importance des hommes, femmes et enfants dans la réalisation de la tâche. Le naib devait lever son bol de riz et dire :

 

« L’eau de notre monde a été créée pour quatre choses »,

 

ce à quoi les quatre participants ajoutaient à leur tour :

 

« La connaissance du sage,

La justice du grand,

Les prières du pieu

Et le courage du brave. »

 

Le chef continuait alors :

 

« Mais tout cela n’est rien, tout n’est rien sans la goutte d’eau donnée aux morts, sans les larmes de chacun d’entre nous, étant donné que nous pouvons vivre ».

 

  Avant que l’un des quatre ne touche à son riz, le naib servait à chacun son « bol de larmes » qui était ensuite mangé grain par grain, lentement, pour symboliser la durée que prendrait la tâche. L.L.

 

Autres références :

  • Cérémonie de la semence, La ;
  • Defa’l-Fanini, Taaj’l-fremen, 12 v. (Salusa Secundus: Morgan et Sharak).

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