mardi 4 octobre 2016

Paracompas



Paracompas
  Dispositif de radiogoniométrie d’origine zensunni, adapté pour une utilisation sur Arrakis. Le paracompas est un cylindre en plastique de 5 à 7 cm de diamètre et de 5 à 7 mm d’épaisseur. Il est composé d’un boîtier extérieur clairement séparé pour exposer la face du cadran, d’un bloc d’alimentation et d’un mécanisme de remise à zéro. Le cadran plat, calibré, est monté au-dessus du bloc d’alimentation qui utilise ses cristaux de parabichlorotolène (para-B) pour filtrer et amplifier les infimes champs magnétiques. Le mécanisme de remise à zéro est utilisé comme serrure pour « verrouiller » avec la force choisit.
  Le paracompas est une adaptation d’anciens appareils de radiogoniométrie. Des éléments dans le Trésor de Rakis font référence à des sources croisées renvoyant à la bibliothèque de la Guilde, et retrace son origine sur Harmonthep dont le champ magnétique est notoirement « aléatoire ». C’est là que les zensunni avaient fabriqué le premier paracompas brut, un instrument rempli de liquide, lourd et maladroit. Le design évolua alors que les zensunni se déplaçaient, jusqu’à ce que les caractéristiques magnétiques d’Arrakis, associées aux perturbations statiques causées par les tempêtes coriolis, favorisent la simplicité précise illustrée par les paracompas découverts dans les sietchs de Rakis.
  Les exemples pratiques des paracompas ne montrent presqu’aucune détérioration du mélange de base du revêtement du boîtier en plastique. Lorsque le boîtier se brisait et que le bloc d’alimentation était exposé, le para-B se décomposait en un grand volume de matériaux semblables à de la pierre ponce. Comme prévu, la combinaison chimique du para-B, l’humidité et de petites quantités d’épice créaient une mousse à expansion rapide, permettant de stabiliser rapidement une zone.
  Les blocs d’alimentation des para-B utilisaient le noyau d’une sorte de bobine conductrice spéciale en forme d’anneau, constituée de disques séparés par des isolants. Les cristaux étaient transportés à travers le centre percé des disques, permettant de détecter les champs magnétiques. Ils répondaient en générant des impulsions électroniques qui étaient transférées au disque conducteur autour de la zone active, et envoyées ensuite, via des micro-connecteurs, aux mini-bobines qui enveloppaient les connecteurs. Ces bobines forçaient le cadran à tourner, donnant un réglage de direction. Le cadran était calibré dans des encoches de radian standard. La marque 0-2 radian était polarisée pour être attirée par les mini-bobines.
  Le système de réinitialisation était génialement simple. Il permettait à l’utilisateur de sélectionner le « pull » magnétique qui était le point de référence, et ensuite on pouvait lire les instructions par rapport à cette source. Le bouton de réinitialisation, lorsqu’il était enfoncé, se fixait dans l’une des encoches qui entouraient le bloc d’alimentation pivotant. Le cadran pouvait encore tourner librement par rapport au bloc d’alimentation. Lorsque le cadran était bien aligné avec le bouton « pull », l’utilisateur relâchait le bouton de réinitialisation afin que le bloc d’alimentation puisse faire tourner l’ensemble.
  Les cristaux du bloc d’alimentation étaient sensibles à l’alignement des forces au moment où le bloc d’alimentation était libéré pour pivoter. Le niveau d’intensité produit par le bouton « pull » restait ancré dans la « mémoire » cristalline jusqu’à ce que le paracompas soit remis à zéro. Si l’utilisateur réglait le paracompas sur « pull », il pouvait compter sur la lecture des directions de manière précise, jusqu'à ’e qu’il le réinitialise.
  Les fremen utilisaient leur paracompas pour maintenir leurs repères malgré les tempêtes de sable et les dunes mouvantes. Les enfants étaient formés à l’utilisation du compas dès leur plus jeune âge et apprenaient les positions relatives des diverses sources magnétiques parce que leur survie dépendait souvent de l’exactitude de l’instrument. L’extrait du Kitab al-Ibar, « sachez toujours ce qui vous tire ; un humain mené aveuglément est facilement égaré », est un témoignage de l’importance de la « traction ». Tous ceux qui pouvaient marcher dans le sable, possédaient et maitrisaient le paracompas.
  La connaissance des sources magnétiques majeures, et même un étalonnage de leurs forces absolues, étaient disponibles sur certaines cartes publiées dans les villages. En dépit de quelques dérives à l’époque impériale, les références restent à peu près exactes. Les modèles de travail existant étaient des paracompas testés et qui fonctionnaient impeccablement. J.L.G.

Autres références :
-          Fremkit ;
-          Anon. Kitab al-Ibar, Rakis ref. cat. 1-Z288.

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