vendredi 2 décembre 2016

Diseuse de Vérité



Diseuse de Vérité
  L’un des groupes de Révérendes Mères élues, habiles dans la transe de vérité, capables de discerner et d’identifier les mensonges, la tromperie et l’insincérité. L’état hypnotique ou extatique appelé transe de vérité était communément induit par des composés médicamenteux appelés « spectres de sensibilisation de la conscience ». Toutefois, les données récentes suggèrent que certaines Diseuses de vérité expérimentées pouvaient induire des auto-transes de vérité sans l’aide de tous les stimulants, seulement par la puissance de l’autosuggestion. Ce qui est indiscutable est que les narcotiques ou les préparations médicamenteuses entièrement bénins pour les Diseuses de vérité, pouvaient être fatals à quiconque les prenaient en pensant obtenir les propriétés magiques qui leur étaient attribués.
  La plus éminente des Diseuses de vérité parmi les plus célèbres fut la Révérende Mère Gaius Helen Mohiam. Justement renommée en tant que praticienne de l’art de dire la vérité et comme historienne et analyste du rôle des Diseuses de vérité depuis  leur création, juste après le jihad butlérien ; le service de la Révérende Mère Gaius Helen comme Diseuse de vérité de l’Empereur Padishah Shaddam IV, lui offrit un point de vue unique, inspiré même, de la fonction de Diseuse de vérité, son but et sa valeur. Le traité qu’elle écrivit sue le sujet était respecté, surtout pour la simplicité, l’autorité et l’élégance de son style, et l’humilité du ton avec lequel elle exposait le développement du sujet qui l’exaltait. Ses Prolégomènes à l’histoire sacrée du Conseil des neuf est profondément redevable au Codex Sattva, l’un des documents inestimables conservé secrètement aux Archives du Bene Gesserit.
  Le Codex Sattva est un document vraiment extraordinaire, avec une profusion de détails exhaustifs et une largeur de continuité fournies par ses addenda et ses annexes datant de la fin du jihad butlérien. Le document original constitue une chronique concise décrivant l’origine, le but, la philosophie et le caractère sacré du Conseil des neuf tel qu’il évolua sous la direction de la Mère Jehanne.
  Selon la légende, maintenant authentifiée par la découverte du Codex Sattva, la quête de vérité de l’humanité, avant le jihad butlérien, avait dégénéré en une passion pour accumuler et stocker des faits et des données. Cette activité obsessionnelle fut encouragée et mise en œuvre par la mentalité des machines qui avaient dominé l’époque. Avec les machines pour tester la véracité, les hommes ne recherchaient plus en eux-mêmes les vérités éternelles, la réalité derrière l’illusion qu’est l’univers phénoménal. En réaction à cette tendance qui desséchait l’âme, le Saint Conseil des Neuf fut formé comme un corps sacré de Révérendes Mères dont la transe de vérité commandée  imprégnait de puissance les Diseuses de vérité.
  Les Diseuses de vérité représentaient l’école spirituelle des Sœurs, elles agissaient comme leurs hérauts et comme les gardiennes de la Voie Sacrée de la Vérité. Ces Saintes Révérendes Mères Diseuses de vérité étaient responsables de la restauration et de la conservation de ces qualités, des caractéristiques et des objectifs liés à la cause humaine. Les Neuf devaient continuer d’étudier la nature de l’humanité, ses coutumes, les pratiques, les sociétés, les passions, les faiblesses et les instincts, ainsi qu’évaluer son destin cosmique. Pour réaliser une tâche aussi monumentale, chaque membre du conseil devait avoir une imagination concentré, une conception audacieuse, des intentions farouches, une sensibilité psychique débridée et une volonté de fer, des qualités trempées et aiguisées pour répondre aux objectifs du Conseil.
  Les capacités spéciales des Diseuses de vérité étaient prétendument hérités de la Mère Jehanne, la Grande Mère (qui était réputé connaître toutes les choses en elles-mêmes). Par conséquent, seule une Diseuse de Vérité pouvait identifier correctement ces qualités dans l’une de ses Sœurs, puisque l’art de deviner le mensonge n’était garanti que par une poignée de Révérendes Mères élues à un moment donné, dirigées par la Sainte Mère, chef du Conseil des Cogita Vera. La Mater Cogita Vera, qui conservait le privilège de nommer son successeur, servait de Patronne au Conseil et agissait en tant que modèle d’excellence et d’intégrité, un exemple de dignité et le triomphe de la grâce et de l’intelligence.
  L’appel à devenir un membre du Conseil était une lourde responsabilité qui plaçait des exigences démesurées, mentalement et spirituellement, sur une femme ; la Patronne servait également d’arbitre et de conseillère. Bien que, dans l’idéal, ces membres étaient sans malveillance et pas envieuses, et comme leur mission nécessitait coopération et obéissance, il n’y avait que peu d’occasions où la Patronne devait intervenir. Chaque fois qu’elle détectait une fâcheuse ambition, sa responsabilité était de la rediriger, tout en encourageant l’approfondissement de la dépendance de chaque Diseuse de vérité à leur propre direction.
  Toute la documentation concernant le Conseil des Neuf est brouillée quant à la défection occasionnelle d’un membre, si cette désertion fut attribuée à l’instabilité psychologique, l’entêtement politique ou, comme ce fut probablement le cas le plus courant, des raisons morales ou éthiques. Ce fut certainement le cas pour la Révérende Mère Denora, dont l’affectation sur Ecaz fut contrariée par son engagement personnel avec un fonctionnaire mineur nommé Theos. Les talents particuliers de la Diseuse de vérité et ses capacités furent ainsi détournés en faveur des intrigues politiques – une lutte de pouvoirs personnels au sein de l’Impérium compromettait sérieusement les plans de la Sororité pour un programme de sélection avancée dans cette zone géographique. Un document très secret, récemment mis à jour, signalait les disfonctionnements de la Diseuse de Vérité Denora, à sa Patronne.La peine qui lui fut infligée n’est pas enregistrée. Mais encore, le nom de Denora fut retiré de l’index sacré des serviteurs, il fut aussi effacé des rouleaux pour toujours. Les motifs et l’identité du dénonciateur restent inconnus.
  A quelques exceptions près, les membres du Conseil étaient nommés à vie. Un poste restait vacant jusqu’à ce qu’un remplaçant approprié soit trouvé. Une liste des membres potentiels du Conseil fut mise au point par le biais de la recommandation, la réputation, la formation ou la naissance, en fournissant une petite équipe de candidates disponibles à tout moment pour la Sainte Mère en charge du processus de sélection. Les responsabilités prévues pour une Diseuse de Vérité étaient pénibles et l’existence spartiate, l’autodiscipline, le régime quotidien d’obéissance, la méditation et la confession, exigeaient une vigilance constante, un dévouement et une retenue. Une candidate potentielle pour le bureau, devait subir divers tests pour épouser son courage.
  Un des tests les plus épuisants pour une Diseuse de Vérité novice, était la comparution devant le Conseil pour répondre aux questions élaborées par la Patronne. Ces controverses interrogatives posaient des questions d’ordre philosophique et politique, parfois elles bifurquaient sur des questions cosmologiques. Mais une fois que les différents tests étaient passés avec succès, la cérémonie d’initiation pouvait commencer. La candidate était menée à travers l’obscurité dans une salle aux proportions immenses où seules trois lumières brillaient. Entourée par les ténèbres, l’élue était mise face à l’écran d’une lanterne magique, où elle était bombardée d’images clignotantes de l’Histoire humaine – ses gloires et ses échecs, ses espoirs et ses désespoirs, ses victimes, ses méchants et ses héros. En l’espace d’une journée et d’une nuit, elle était initiée aux mystères des Diseuses de vérité, en affrontant l’obscurité, seule, afin de connaître la lumière. En étant aveugle, elle devait voir. A la fin de l’épreuve, trois Sœurs apparaissaient, portant un cube de cristal sur lequel était gravé trois triangles qui se chevauchaient dans un cercle, l’emblème des Neuf. La dernière-née, vêtue d’une austère robe blanche, prenait sa place à la table du Conseil.
  De toute évidence, l’enceinte de verre qui abritait le Conseil des Cogita Vera sur Wallach IX fut créée au centre d’un bassin peu profond dont les eaux étaient alimentées par l’eau courante. Des allées voûtées, comme les rayons autour d’un soleil, prolongeaient le cylindre central et conduisaient à une petite cabine de méditation scellée où la Révérende Mère Diseuse de vérité pouvait se préparer. La Chambre du Conseil était conçue en verre pour symboliser la clarté de la vérité ; et les eaux qui l’entourait, la nature du temps et le changement final dans le monde existant. Les ponts représentaient les chemins entre l’abnégation de la Diseuse de vérité méditative et la parfaite conformité de la vérité elle-même. Une transcendance du monde phénoménal en constante évolution. Située au milieu de jardins soigneusement entretenus qui cachaient un arborétum célèbre pour sa collection d’herbes rares, l’ensemble de la configuration était un sanctuaire sacré de principes et de traditions, la fusion des idéaux de la contemplation et de l’action.
  En conformité avec cet idéal, les neuf Révérendes Mères Diseuses de vérité devaient revêtir des robes blanches sans fioriture comme un signe que la vérité n’exigeait aucun ornement, étant la source pure de toute la Lumière et de la Vision. Les historiens supposèrent que l’importance du chiffre 9, pour la Communauté des Sœurs, trouvait sa source dans la neuvième carte du tarot, l’ermite ou la sagesse. L’attachement mystique à ce nombre pouvait aussi être attribué à la somme des dates combinées (201 av.G. – 108 av.G.) marquant le début et la fin du jihad butlérien. Naturellement, la maison et le site de l’école-mère de la Communauté des Sœurs furent fondés sur Wallach IX, neuvième planète de Laoujin.
  Avec toute la majesté et la puissance qui s’attachaient à la réputation de l’élite des Révérendes Mères et aux Diseuses de vérité en particulier, il y eu peu de controverses sur leurs débuts légendaires comme magiciennes et auteurs de manuels de pharmacopées interdits aux tems anciens. Une connaissance approfondie des « herbes de consolation », cette famille de plantes utilisée à la fois comme tranquillisants et stimulants, comme baumes et poisons, fut considérée comme la source de leur influence et de leurs pouvoirs. Comme la sorcière pouvait fournir et administrer la molène noire, la jusquiame et la belladone – des poisons qui guérissaient, apaisaient et calmaient – elle endossait le rôle de prêtresse pouvant jeter des sorts, faire de la magie, et même prophétiser. De cette façon, elle favorisait l’amour et l’admiration, mais aussi la peur envers la prêtresse qui semblait avoir une connaissance instinctive de la vérité et du mensonge, du bien et du mal. Rien d’étonnant que l’arborétum, isolé et caché parmi les arbres sur Wallach IX, se soit étendu pour devenir le laboratoire des Diseuses de Vérité, le foyer de leurs expériences avec des médicaments et des composés narcotiques.
  Aussi loin que remontent leurs origines de sorcières primitives, les Diseuses de vérité gardaient la devise des homos sapiens, que le Conseil adopta comme une déclaration rationnelle qu’elles revendiquaient pour elles-mêmes. Si le Conseil devait gagner en crédibilité, ses fondatrices comprirent qu’elles devaient marcher en équilibre délicat entre le mystère de la révélation et la clarté d’un objectif motivé, entre l’acte rituel et la nécessité politique, entre le devoir sacré et les actes de ce monde. Les Diseuses de vérité étaient destinées à fonctionner comme des apôtres d’un ordre nouveau, les disciples de l’esprit humain et les gardiennes universelles de la Vérité ; elles devaient se consacrer à servir cette Vérité et faire avancer sa cause.
  Le Conseil avait la responsabilité directe des élues, les Révérendes Mères dont l’influence s’étendait partout dans l’espace et le temps, s’étendait du centre en de douces ondulations concentriques, comme dans une piscine calme. La Diseuses de vérité, individuellement, était la première à chercher la Vérité, une voyante-de-vérité, et finalement un connaisseur de vérité, c’était la condition pour promouvoir l’idéal de l’humanité. Car celui qui est humain, dit le Codex Sattva, détient des valeurs, prend des décisions, envisage des possibilités et les détermine également. Les humains recherchent, créent, ont et utilisent un potentiel infini et des valeurs particulières. Cela fonctionna, mais au moment du jihad butlérien l’homme fut enveloppé dans un linceul qu’il s’était tissé, enseveli par une substitution mécanique. L’humanité gelée, morte, fut ensevelie dans un sépulcre fort mais fragile. Puis, lentement, presque imperceptiblement, au cours des siècles avant le jihad, le monument de stase et de mort commença à chanceler, alors qu’il avait supporté une série de secousses internes, les vestiges de l’humanité ne capitulèrent pas.
  Cette tradition était destinée à montrer que les Diseuses de Vérité consacraient leurs pouvoirs à l’élevage humain (puis elle fut élevée au rang de sacrement) comme la forme de vérité la plus élevée participant  de l’esprit éternel. Pour occuper le poste de Diseuse de vérité, il fallait entreprendre le Pèlerinage aux Neuf Montagnes, et arriver au sommet de la vérité où l’air était enfin clair et loin de la vallée des tempêtes, des conflits et de la confusion du dessous. Le voyage en quête de la neuvième montagne était appelé « la transe de vérité ». La Révérende Mère Gaius Helen Mohiam l’avait décrit de cette façon :

« Pour parcourir la distance jusqu’à la Vérité, il faut seulement aller aussi loin que son Moi. Conquérir son Moi, c’est entrer sur le chemin de la Vérité, invoquer la volonté pour concentrer l’esprit sur l’objet, puis attendre ; apprendre la patience pour pouvoir entendre ce qui ne parle pas, entendre les non-dits ; devenir un récipient vide, le récepteur de la vérité ; vibrer comme une harpe dans le vent, au son de la duperie, le Moi changeant le poids de l’insincérité, la clameur du mensonge. La promesse ne peut pas être dite, elle doit être vécue et ressentie. Seule la contrevérité perturbe l’air calme et le silence parfait. »

  L’exercitia, par lequel la Diseuse de vérité concentre l’esprit jusqu’à obtenir l’état de transe de vérité, est décrit à la fois dans le traité de la Révérende Mère Gaius Helen et dans le Codex Sattva. Classée comme une méditation de dévotion qui commence comme une rêverie ou un rêve, la transe de vérité s’obtient grâce à une série d’étapes. La Diseuse de vérité devait d’abord « adopter une posture d’immobilité parfaite, en tournant son regard vers l’intérieur, jusqu’à ce qu’elle devienne insensible à toute présence extérieure. En se tournant vers l’intérieur, cela produisait le sentiment que le corps était vide, en apesanteur, et la tête légère, comme un grain en suspension. Une fois profondément dans la contemplation, déjà sur un autre plan d’existence, la Diseuse de vérité pouvait concilier et intégrer l’esprit et la pensée, réalisant une paix intérieure qui rafraichissait et renforçait. Un mariage mystique de la pensée et de l’esprit qui réveillait tous les niveaux de réceptivité du subconscient, et le corps pouvait alors agir comme un conducteur des particules chargées d’illumination.
  A l’occasion, la phase où elle se tournait vers l’intérieur s’accompagnait d’une formule parlée qui aidait à concentrer la volonté et l’élévation de la perception. A chaque Diseuse de vérité était attribuée une série de mots qui formait un motif simple. La série était répétée jusqu’à ce que le praticien puisse, en silence, permettre au modèle de se jouer à l’intérieur en ensuite de se prolonger en une multitude de permutation. Les mots « ye mansur amit » semblaient avoir un effet salutaire lorsqu’ils étaient inclus dans ces incantations rituelles. Essentiellement, cependant, le changement de conscience qui accompagnait la transe de vérité, s’obtenait par un changement conscient du rythme respiratoire et de la circulation sanguine, donnant au corps une position quelque peu rigide. La transe améliorait la vision intellectuelle pure, de sorte qu’elle était réclamée, en fournissant une fixité totale d’attention qui bloquait tous les éléments de l’environnement extérieur et la conscience superficielle.
  L’exercice visait à vider l’esprit, pour en faire un espace vide privé d’énergie perceptible, en suspension et en attente d’un moteur ou d’un catalyseur. Dans cet état, l’esprit était sensible et, comme un miroir magique, percevait l’illusion comme la réflexion distincte de la réalité palpable de la vérité. La capacité de la Diseuse de vérité à capturer l’instant pour verrouiller et maintenir le moment transitoire, était un défi audacieux, il arrêtait le continuum du temps et de l’espace pour ouvrir les coins d’ombre à la lumière. L’intuition agile pouvait alors se glisser dans l’obscurité et débusquer la vérité. Dans un témoignage indiscutable, la révélation arrivait d’abord comme un flash résultant de l’expérience, plus intellectuelle qu’instinctive. C’était un pressentiment tourné vers la certitude. Ainsi, un état d’équilibre était atteint, parfois appelé « extase passionnée », dans lequel le sujet prenait conscience de la puissance accrue et d’un sens intense de savoir. A ce stade, la certitude du jugement était décrite comme un anneau de lumière pure enfermé dans un silence absolu.
  On croyait que la vérité était constante au milieu d’un flot. Ceci est faux, peu importe le degré, elle interrompt l’afflux de la lumière tout en disant la vérité. La vérité glisse sans interruption comme la constante de l’univers. Ce qui n’est pas la vérité est l’aberration, l’interruption, la perturbation dans un même flux de temps et une tâche dans le paysage de la lumière.
  Le crédo des Diseuses de Vérité était de juger que la parole de la vérité était en rapport avec un acte de création, né d’un décret divin et participant de l’Eternel. Elles considéraient que la vérité ne pouvait pas être achetée, tronquée ou gagnée, mais devait être découverte librement, comme on découvre une fleur rare dans un paysage aride, dans le cas contraire, le point culminant de la patience, du courage, de la persévérance et de la foi. Les vérités pouvaient être communiquées, mais pas La Vérité. La Vérité devait être acceptée comme un paradoxe, comme une union de tous les contraires, comme l’unité de tous les opposés.
  Comme la Révérende Mère Gaius Helen Mohiam, Diseuse de Vérité et Patronne, l’avait confié dans son journal intime :

« La Diseuse de Vérité est l’initiée de l’éternité qui doit démêler tous les fils noués des vérités multiples déformées, tordues, et qui obscurcissent la Vérité. Pour la Diseuse de Vérité, c’est comme se concentrer pour voir à travers la Lumière Divine, puis rayonner. La Diseuse de Vérité est la conscience et le guide de tous ceux qui aspirent à être véritablement humain. A ce titre, elle est le calice dans lequel doivent s’inscrire ses larmes, comme des étoiles brillantes, elles s’écoulent vers le bas du visage rond de l’univers froid. » G.E.

Autres références :
-          Bene Gesserit ;
-          Mohiam, Révérende Mère Gaius Helen ;
-          Gwilit Mignail, La controverse Nerus-Mohiam (Yorba, Rose) ;
-          Révérende Mère Varnes Deborah Loomis, ed. Codex Sattva, Rakis ref. cat. 3-BG-643 ;
-          Révérende Mère Gaius Helen Mohiam, Agendas, bibliothèque conf. Temp. Série 133.

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