Corrino, Princesse Rugi (10175-10272)
Même si elle était la plus jeune fille de Shaddam
IV, on se rappelle rarement de la Princesse Rugi Corrino comme faisant partie
de la famille royale. Arkum Valentine, par exemple, écrivit seulement deux
paragraphes dans le Lion D'or en exil,
un ouvrage de référence sur le gouvernement du Padishah juste après la défaite
de Shaddam IV. Mis à part les faits biographiques durs, il offre une certaine
dimension à son personnage quand il écrit :
« C’est
un brin de jeune fille mince, mais d'une beauté frappante. Ses cheveux bruns,
longs jusqu'à la taille complètent l’or clair de son teint parfait. Son visage triangulaire
a des traits finement ciselés, mais ses attributs les plus fascinants sont ses
yeux. Grands et en amande, ils sont de la couleur du thé fort. Presque de la
terre d'ombre dans l'ombre, ils changent à l'orange quand la lumière les frappe
juste au bon angle. Elle se déplace à la Cour avec la grâce et l'agilité d'un
chat et tout aussi silencieusement. Même là, il y a quelque chose dans son
comportement qui affirme : « Je sais qui je suis. » Très différent de ses
quatre sœurs, elle est une enfant étrange à bien des égards. » (p. 205)
Valentine attribue cette description à un
rapport Bene Gesserit déposée en 10193 par Sœur Molly Basutu, qui passa près de
vingt ans standard à la Cour de l'Empereur Padishah à la formation de la jeune
fille. La description est confirmée dans La
vie de Rugi de Zaiwar Migiin.
Né en 10175, soit un an avant la mort de sa
mère, la princesse Rugi est généralement considéré comme la plus intelligente
et la plus talentueuse des filles de Shaddam IV. La question du pourquoi elle avait
fui Salusa Secundus immédiatement après la mort de son père en 10202 pour
Wallach IX, reste inconnue. Elle affirma ne pas faire confiance au comte
Hasimir Fenring, mais aucune trace de ses préoccupations spécifiques n'a jamais
été découverte. Néanmoins, elle resta sous la protection du Bene Gesserit
jusqu'à 10205, quand elle épousa le Duc Aberne Moritani, Siridar de Grumman, la
tropicale et lointaine planète. On ne sait pas si ce mariage faisait partie du
programme d'élevage Bene Gesserit, mais la lumière peut être faite sur cette
période de la vie de la princesse Rugi avec l’examen approfondi des dossiers de
sélections génétiques de l'Ordre et les Indices d'accouplement.
Sous la protection d'une Maison Majeure
puissante et riche, sa vie fut en sécurité, et elle s’impliqua fortement dans
le développement des arts de Grumman, c’est pour cela que l’on se souvient le
mieux d’elle. Elle ouvrit un « Age d’or » pour les écrivains,
artistes et musiciens de la planète, elle créa un musée national, des
expositions et un programme des arts du spectacle, elle réussit à convaincre
d’autres familles riches, sur les deux continents de Grumman et les sept îles,
de s’impliquer dans les arts régionaux de leurs secteurs. Enfin, elle présenta
les œuvres d’Harq al-Harba sur Grumman.
Rugi eut deux enfants. Sa fille, Amertine
Moritani Harkonnen, naquit en 10228 et fut éduquée à l’Académie Amber, l’Université
d’Indresloch, et l’école médicale de Kilderry, le tout à Indresloch, la
capitale de Grumman. Son fils, Armund, naquit en 10230 et étudia à l'Académie Amber
et à l'École des Beaux-Arts Indres. Il devint un maître de la peinture
autochtone connue sous le nom de Ti-bak, et ses photos, qui furent très
appréciées, symbolisant la forme, furent accrochées au Musée national d’Indres.
Comme fille de Shaddam IV et épouse d'un puissant
Duc, la Princesse avait la possibilité de voyager de manière illimitée à
travers l'Empire. L'éloignement sur Grumman fut sa protection contre les pires
changements sociaux qui balayèrent des planètes autour d’Arrakis avec
l’expansion du jihad de Muad’Dib. Rugi apprécia le privilège qu’elle avait de pouvoir
jouer les observateur de la Régence de sa sœur Irulan et de Sainte-Alia-du-Couteau,
et même sur le début du règne de Leto II, l'Empereur-Dieu. Rugi consigna non
seulement ses observations, mais aussi ses idées sur le comportement de
nombreux peuples de l'Imperium dans ses journaux intimes.
Autres références :
- Corrino, Shaddam IV ;
- Atréides-Corrino, Irulan ;
- Arkum Valentine, Le Lion d’Or en exil (Kaitain: Linthrin UP) ;
- Zaiwar Migiin, Vie de Rugi, tr. A.D. Doel (Salusa Secundus: Kiski).
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