jeudi 7 janvier 2016

Corrin, La bataille de (88 av. G.)



Corrin, La bataille de (88 av. G.)
  Bataille historique de l’espace qui aboutit à l’avènement de la Maison Corrino sur le trône impérial, où elle resta environ dix mille ans. La bataille fut livrée le 97éme jour standard de l’an 88 A.G., dans la quasi nébuleuse de Corrin, et dura deux heures.
  La Comte Sheuset Ecerit (qui devint l’Empereur Sheuset Corrino I, en adoptant un nom dérivé du site de sa victoire), à la recherche d’une victoire militaire décisive pour assurer la position de sa Maison, avait planifié une bataille contre ses adversaires – les autres Maisons importantes du Landsraad. La plus grande force militaire de Sheuset était ses sardaukar : des combattants hors pair, qui n’avaient encore jamais été vaincus. Il avait rassemblé sa flotte pour l’occupation de la riche planète agricole, Glarus. A cause de la traitrise du Bashar Abulurd Harkonnen, le Haut Conseil du Landsraad eut vent des plans de Sheuset et l’attendit en embuscade entre les planètes Salusa Secundus et Glarus ; le Landsraad préféra tenter sa chance dans une bataille spatiale contre les sardaukar, plutôt  que de les affronter sur terre. Mais Sheuset était aussi bien renseigné que le Haut Conseil (probablement que ses relations avec les trafiquants aboutirent à des informations précieuses), et il s’était préparé à affronter les forces du Landsraad. Ayant transféré ses troupes de sardaukar sur des vaisseaux de combat, il surprit ses adversaires en plongeant directement dans leur cachette.
  La bataille elle-même fut la plus longue bataille de l’espace, jamais connue. La quasi nébuleuse de Corrin résultait de la collision d’un très grand planétoïde avec son compagnon substellaire de sigma Draconis, et fut nommée en référence à la proximité de la planète Corrin. La collision aurait pu avoir été causée par une opération d’extraction et de fusion illicite  qui eut lieu en 250 av. G. Les débris qui en résultèrent comprenaient de la poussière et des gaz chauds, ainsi que des corps solides qui recouvrirent le système Sigma Draconis. Ce dernier était encore dans un état d’agitation au moment de la bataille.
  Les flottes engagées étaient limitées à de faibles vitesses ; les manœuvres étaient d’avantage influencées par l’environnement que par des considérations tactiques. Les torpilles étaient affectées de la même manière. Les boucliers étaient peu efficaces et les lasers n’étaient pas plus fiables car les tirs étaient souvent déviés. Enfin les navigateurs de chaque flotte ne pouvaient calculer les nombreuses variables qui définissaient la situation, que 100 à 200 secondes à l’avance, ce qui les obligeaient à traiter de nouvelles données, bien plus fréquemment que d’habitude. Corrin mit en évidence le handicap des navigateurs qui se fondaient principalement sur le calcul, plus que sur la perception.
  La tactique la plus efficace, suicidaire dans des circonstances normales, était de s’aligner sur un vaisseau ennemi, de s’en approcher autant que possible, et après des tirs intenses de lasers, de l’arraisonner. Le Comte Sheuset avait clairement prévu cela – peu des vaisseaux du Landsraad comptaient du personnel formé au corps à corps, et ceux présent ne pouvaient tenir tête aux sardaukar. Lorsque ces derniers prenaient le contrôle d’un vaisseau, ils se retournaient contre les éléments restants de la flotte du Landsraad. L’avantage que la flotte de Sheuset ait prit ainsi durant les trente premières minutes, compensa largement la supériorité numérique du Landsraad.
  Le Haut Conseil du Ledsraad déploya 71 vaisseaux contre 23 pour le Comte Sheuset, mais les sardaukar en capturèrent 37 ; 19 autres, dont le navire amiral, furent dynamités, surtout lors de la deuxième heure, lorsque la panique et le désespoir commencèrent à gagner le commandement du Landsraad. Trois capitulèrent, 11 s’échappèrent et un ne se présenta jamais au rapport. Pour Sheuset, 2 vaisseaux et 5 bâtiments alliés furent détruits et un, commandé par le bashar Abulurd Harkonnen, prit la fuite dans les toutes premières minutes de l’affrontement.
  Parmi les victimes de la bataille, on comptait deux commandants des forces du Landsraad, le Duc Efim et la plus jeune fille du Comte Sheuset ; le fait le plus remarquable fut l’honneur de la Maison Harkonnen. Il semble probable que le bashar Abulurd ne s’attendait pas à ce que son Seigneur survive à Corrin. Il fut dégradé, dépouillé de ses titres et les intérêts miniers du Dahkotah lui furent retirés – seule la magnanimité du Comte Sheuset, après sa victoire, permit à Abulurd de s’enfuir vivant en exil.

Autres références :
-          Iil prad Maian, De l’influence du pouvoir de l’espace sur l’histoire (Salusa Secundus : Gravlak).

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