Corrino, Farad’n (10200-10419; également connu comme Harq
al-Ada)
Né Farad'n Fenring, de la princesse Wensicia
(Corrino) et de son époux, le comte Dalak Fenring ; Farad'n était le seul petit-fils
de l’Empereur déchu, le Padishah Shaddam IV. Après la mort de son mari en 10208
la princesse remplaça le nom de son fils par celui de son défunt père, donnant
comme raison son désir que la lignée Corrino, même réduite en fortune, soit préservée.
Farad'n Corrino fut, dans les années suivantes, le chef scribe de Leto II et
connu alors comme Harq al-Ada; tous les travaux réalisés d’histoires et d’analyses
attribuées à Harq al-Ada le sont par un Corrino. Comme expliqué dans
l'autobiographie inachevée de Corrino, Notes
de ma vie, son nom de Cour, qui signifiait « Briseur
d’habitudes » en Fremen, lui fut donné par Leto, comme un rappel à tous
deux des différences entre les empires passés et ce que Leto souhaitait
établir.
L'enfance de Farad'n sur Salusa Secundus fut
isolée et solitaire. Son père quitta sa mère quand Farad'n était seulement âgé
de deux ans, il ne l’avait pas épousée. Quand le garçon eut trois ans, son
grand-père dévoué Shaddam IV mourut. Un an plus tard Dalak Fenring revint sur
Salusa Secundus, seulement pour réclamer sa fille Jeunne (la sœur de Farad'n) et
l'emmena vivre avec lui sur Giedi Prime. Ainsi, Farad'n fut élevé par sa mère
et ses tuteurs, il n’eut jamais la compagnie d’autres enfants de son âge.
Farad'n enregistra ses sentiments au sujet de ses premières années dans un
passage particulièrement poignant dans les Notes :
« Je
dois avoir été un enfant insupportablement solennel, avec le nez toujours dans
un livre et le corps travaillant sur des exercices d'auto-défense. Ma mère ne
désirait ma compagnie seulement au repas de midi (le déjeuner pour moi et le petit-déjeuner
pour elle !). Je pris l’habitude de redouter ces heures – elle s’étirait dans
son fauteuil et me questionnais sur mes leçons et me rappelant mes fonctions de
futur empereur. Elle était si avide de pouvoir qu’elle m'avait presque
convaincu de ma grandeur, mais la plupart du temps, je voulais juste sortir de
cette pièce et me tenir loin de ses yeux. Ce n’est qu’avec Ghanima que j’appris
à se détendre, et même là, je pense que nous nous adaptions l’un à l’autre car aucun
d'entre nous n’avaient jamais vraiment été un enfant. »
C’est peut-être parce il avait été privé de
son enfance, que Farad'n, plus tard, passa tellement de temps avec ses propres
enfants.
Il est incontestable que la tutelle de sa
mère avait façonné une parsonnalité de Farad'n tournée entièrement vers sa
propre maison, et contre la Maison des Atréides. Wensicia Corrino était une femme
amère, vengeresse, qui dit à son fils dès ses premières années qu'il était
destiné à devenir empereur, et que les Atréides étaient des usurpateurs qui lui
avaient ravi ma place légitime qui lui revenait. Elle fut aidée en cela par les
membres des Sardaukar impériaux de son père, également exilés sur l'ancienne
planète prison, ils avaient ressenti la défaite Corrino aussi vivement que la
plupart des membres de la famille.
Leur influence combinée, cependant, n’atteignit
pas les résultats escomptés par les participants. Plutôt que d'allumer chez le
garçon une rage contre les Atréides, cette harangue constante de rébellion aiguisa
la curiosité de Farad’n – il se distingua dès son plus jeune âge par une
érudition éminente – en particulier en ce qui concerne l'empereur qui avait
remplacé son grand-père.
S’il avait étudié l'histoire de sa propre Maison
avec seulement une fraction de l'intérêt qu'il avait montré pour leur ennemi,
cela aurait alerté ses tuteurs sur sa sensibilité. Mais Wensicia Corrino avait
toujours été la moins astucieuse des filles Corrino – c’est pour cela que le Bene
Gesserit n’avait pas eu d'intérêt pour elle – et elle ne soupçonna rien, même
quand Farad'n commença à exposer des idées anti-Corrino.
Le prince avait pris les exhortions de sa
famille à cœur, mais à sa manière. Il avait étudié le code Atréides, leur
histoire, tous les enregistrements et extraits des informations documentés de
sa tante Irulan dans ses histoires, ceci contrastait avec les résultats qu’avait
obtenue sa propre Maison, et de ce fait, il prit la seule décision qui lui
sembla logique : imiter les Atréides dans ce qui avaient fait leur
supériorité et qui avaient débouchés sur la défaite de sa Maison.
Dans sa dix-septième année, alors que Dame
Alia était dans sa huitième année comme Régente des Jumeaux Atréides, Leto et
Ghanima, Farad'n s'était déjà modelé une personnalité aussi proche que possible
de l'homme qui avait arraché la Souveraineté à Shaddam IV. Il se conduisait,
avec ses subordonnés, comme Paul Atréides; il développa un langage de bataille dans
le style Atréides avec lequel il a commandait ses Sardaukar; il avait même
acquis un grand nombre des manières les plus connues de l'empereur et de son père,
le Duc Leto. Toutes les voies de formation qu’avait emprunté son modèle,
Farad’n les utilisa également – avec une
regrettable exception.
Il manquait au jeune Corrino un enseignant du
calibre de celui de Dame Jessica; Wensicia Corrino, malgré son éducation royale
et son exposition précoce aux membres de la Communauté des Sœurs, ne pouvait
même pas proposée un semblant de comparaison à son fils, et tous le savait.
Quand une chance de palier à ce manque se présenta en 10218, par le biais de
Duncan Idaho qui proposait de livrer Jessica à la Maison Corrino, il accepta
immédiatement.
Avec cette acquisition, Farad’n – selon ses
propres mots – « une pure renégate Bene Gesserit » que les événements
avait mis sur le chemin, de manière inattendue, du jeune homme. Comme
contrepartie, pour déclarer qu’elle était une Bene Gesserit plénipotentiaire
responsable de l'éducation Farad'n, Jessica exigea qu'il dénonce et bannisse
Wensicia Corrino, invoquant comme cause, ses machinations dans la
« mort » du jeune Leto II; son nouvel élève accepta la solution à son
dilemme concernant sa mère avec une précipitation plus que non-filiale. Par
cette action, il se retira à jamais de toute autre influence Corrino.
Ce qui arriva au cours des mois que Farad'n passa
en formation avec Dame Jessica peu simplement être résumé : il se jeta avec
passion dans ses enseignements, pour finalement devenir un être race très rare,
un homme Bene Gesserit.
Les motivations de Jessica pour instruire
Farad'n suscitèrent une controverse considérable. La Dame avait formé son
propre fils et sa fille sans faire d’eux des convertis ; en tant que membre non
fiable de la Sororité, elle pouvait s’attendre à être plus pressée d’ajouter à
leurs rangs l'héritier de la Maison Corrino, en l’initiant. Quelques savants
cyniques – et plus particulièrement, Bram de Talos- suggérèrent que cet acte de
la part de Jessica n’était rien de plus qu’une vengeance, qu'elle croyait que
la meilleure façon de venger son petit-fils était de forcer Farad’n à bannir
Wensicia Corrino. Bien que ce "œil pour œil" puisse bien avoir joué
un rôle dans la détermination de la décision de Jessica, se serait un mépris
flagrant pour son intelligence subtile et sa documentation parfaite pour ne
voir que cette seule raison.
En introduisant Farad'n dans la Communauté
des Sœurs, Jessica s’assura d’abord de sa loyauté envers elle, comme professeur
et mentor, au-delà de ce qui pourrait se produire normalement. Mais cette
dévotion ne pouvait pas être digne de confiance au point de ne jamais céder
– comme le retournement de Jessica
contre son propre mentor, la Révérende Mère Gaius Helen Mohiam – elle pouvait
représenter une bonne affaire. Les avantages pour Jessica d'avoir le jeune
homme de son côté étaient nombreux : cependant on peut en compter deux principaux.
En premier lieu, elle s’assurait qu’il lui
laisserait la vie sauve qu'il allait préserver sa vie, plutôt que de permettre à
ses sardaukars de l’assassiner une fois sa tâche terminée, comme plusieurs de
ses officiers l’avaient suggéré durant le temps que Jessica resta sur Salusa
Secundus. Deuxièmement, elle avait un allié à son côté dans sa bataille contre
sa fille, Alia. Avec l'aide de Farad'n, elle tenait une bien meilleure chance
de sauver Arrakis et, sur un plan plus personnel, Ghanima (sa petite-fille
prétendument seule survivante). Ces deux attentes furent comblées. Dès son
arrivée sur Arrakis avec Jessica, Farad'n permit à Alia de croire qu'elle
l'avait attiré dans son piège, la rendant ainsi moins méfiante, plus disposée à
admettre le garçon et sa mère en sa présence, et désireuse de convoquer Ghanima
à leur rencontre. Cela ouvrit la voie à la confrontation entre Leto II avec sa
tante.
Farad'n, qui avait aidé à la mise en place de
la rencontre, ne put guère en faire plus pour aider Leto. Mais après le
plongeon d’Alia du haut de son Temple, on raconte que le jeune Corrino remplit une fonction pour
son professeur que personne d'autre n’aurait tenté : C'est Farad'n qui consola Dame
Jessica alors qu'elle pleurait ses enfants.
En 10219, avec l'ascension de Leto II,
Farad'n – alors appelé Harq al-Ada – fut nommé Scribe royal, responsable de la
tenue des registres et de histoire de l'Imperium. Son rôle officiel était celui
de scientifique, dans lequel il excellait. Son rôle officieux, le plus urgent,
celui que Leto II exigea de lui, fut celui de compagnon de Ghanima, la sœur de
l'Empereur. Les comptes rendus dans les Mémoires
et dans le Livre de Ghanima
détaillent une relation amoureuse avec Ghanima, d'abord comme des amis, puis
comme des amants et des parents, et enfin comme des collègues dans leur travail
littéraire. Alors que Ghanima mûrissait physiquement, Farad'n agi comme son
tuteur et que son compagnon, en commençant les histoires et les traductions
qu'ils continueraient à écrire tout au long de leur vie ensemble. Bien que la
motivation manifeste pour leurs dix enfants soit venue du programme de sélection
génétique de Leto, Farad'n et Ghanima eurent plaisir à élever leur nombreuse
famille. Apparemment Leto volait que sa nouvelle lignée unisse les caractères
génétiques des Corrino et des Fenring avec le patrimoine des Atreides-Harkonnen/Liet-Kynes
de Ghanima. Farad'n était ravi de ses enfants, en particulier de son fils aîné
et sa fille Trebor Jeunne qui avait hérité le talent musical de sa grand-mère
Anuril.
Préparé et instruit par Dame Jessica, Harq
al-Ada accepta les deux fonctions avec une dignité impressionnante. Ses
prouesses en tant qu’historien s’illustrèrent par les écrits qu’il laissa
derrière lui : il serait possible de remplir une bibliothèque entière avec
les œuvres d’Harq al-Ada. Beaucoup de ses livres – en particulier Le Testament
d’Arrakis et l’Histoire de Liet Kynes[1] – furent applaudis comme
des ouvrages traitant de la planète dont le destin fut intimement lié à celui
de l’humanité toute entière. Ceux-ci, combinés avec d’autres ouvrages, auraient
suffi à lui forger une réputation bien méritée comme auteur ; curieusement,
cependant, c’est pour des écrits qui n’étaient pas les siens qu’Harq al-Ada
acquit sa plus grande renommée.
Les deux premiers siècles du règne de Leto II
furent marqués par une recrudescence dans tous les arts, mais plus
particulièrement pour l’art de la scène (il fut suggéré, et probablement que
ceci était réel, que le climat d'encouragement Imperial était due en partie au
scribe royal, qui avait été le producteur de plusieurs artistes et musiciens
avant même son emménagement sur Arrakis). Une figure se distingue particulièrement,
même au milieu de tant d'excellence : Harq al-Harba, dont le jeu dans la
dramaturgie historique n’a pas encore trouvé d’égal. Sa première pièce, Le Cavalier des sables, fut produite
à Arrakeen en 10280. Elle portait, tout comme certaines œuvres postérieures,
sur l’histoire d’Arrakis, et apporta à une large audience le genre
d’informations que fournissaient des chercheurs aux lecteurs épris des écrits
d’Harq al-Ada
Beaucoup d'historiens de premier plan dans
les siècles entre cette époque et la nôtre ont suggéré que ce chevauchement n’était
pas une coïncidence. Une citation dans Le
prince / Le Dramaturge, par Cybèle Harik, explique bien la ligne de
pensée.
C'était
l’axiome préféré de Harq al-Ada, le médicament de la connaissance, pour être
efficace, doit souvent être déguisé. Il semble prudent de supposer, qu'il était
plus astucieux pour se rendre compte qu’un traitement dramatique de ses
histoires permettrait de mieux atteindre les masses de citoyens impériaux plutôt
qu’un tonique strict représenté par ses livres.
Bien
sûr il y avait d'autres indices qui indiquaient que les identités
al-Ada/al-Harba étaient les mêmes – le refus du dramaturge d’apparaître en
public, l'ajustement commode de sa propre durée de vie avec celle de
l’historien, la non disponibilité des informations de base concernant la vie du
dramaturge – mais ils servaient principalement de confirmation à cette
supposition.
Harq
al-Ada fut élevé comme un prince, reçut une formation Bene Gesserit, fut formé
comme un précieux outil. Il était évident qu’une telle personne reconnaîtrait instantanément
un moyen si favorable, pour choisir de réaliser ses fins[2].
Cette théorie, qui parfois, décliné en
popularité mais ne disparaissait jamais complètement, peut-être enfin
discréditée par des fragments récemment traduits des découvertes de Rakis (voir
Al-Harba, l’énigme).
Tant dans ses Notes que dans d’autres sources Atréides, il fut suggéré que
Farad’n aurait pu avoir des traces de prescience. Par exemple, Farad'n fit des
remarques sur une réunion avec le Prophète, Paul Atreides :
« Je
me rappellerai toujours ce vieil homme aveugle qui semblait voir dans mon âme. Je
n’avais jamais dit à personne les détails de mes rêves avant ils m'avaient
effrayé si bien que je m’autorisais à peine à me les rappeler. Je regrette de
ne pas m’être plus ouvert à lui, de ne pas avoir été plus compatissant.
Maintenant, que je vis avec deux êtres qui communiquent fréquemment avec
"l’autre monde" passé et futur, je suis moins effrayé par les rêves
qui viennent toujours à moi. Mais je ne peux pas vraiment accepter ces images
que je vois la nuit comme ayant trop d'importance. Je suis un historien - l'enregistreur
de réalité vérifiable, pas un mystique. Mais les images de vers des sables et d'eau
me hantent, les images d'une belle femme nommée Noree et les cristaux
étincelants du monde se désagrégeant. Certains matins, je me réveille avec de
tels sentiments de tristesse et d'appréhension – qu’arrivera-t-il à mon ami
dans son corps toujours croissant d’étrangeté[3]. »
Quoique Farad'n n'ait jamais été hanté avec
la jeunesse, comme l’étaient sa mère et sa tante, il se laissa persuader à
contrecœur par Ghanima et Leto, d’utiliser les techniques Bene Gesserit de
rajeunissement pour qu'il puisse « leur tenir compagnie » aussi
longtemps que possible, comme Leto l’avait expliqué :
« Je
me sens vraiment trop fatigué pour continuer plus longtemps. Ghanima m’est si
chère, je déteste la laisser – et il y aura toujours des « juste encore
une chose » à écrire. Mais l’ai vécu si longtemps et vu de si nombreux
changements que je ne suis pas sûr de pouvoir être un historien précis encore
longtemps. J’ai essayé d’observer de façon impartiale et d’écrire de manière
objective, mais les échos de tous ces hier commencent à être nébuleux de mon
point de vue.
Ce
n’est que maintenant que je peux commencer à comprendre ce que Leto et Ghanima
ont vécus – la répétition constante de toutes ces parties que nous nous sentons
obligés de jouer. Et les voix dans ma mémoire sont douces et familières, tandis
que les voix avec lesquelles ils vivent apportent la force de personnalités
séparées. Comme cela doit être terrible pour eux de porter toute l'histoire
humaine dans leurs esprits, vivants et réclamants à cor et à cri l'attention[4]. »
Finalement Farad'n abandonna sa lutte, et la
voix de Ghanima termina dans sa mémoire comme de la shigawire :
« Adieu
mon amour. Je serai maintenant sans mon ancre quotidienne. L’unicité que je
connais avec Leto est les deux moitiés d’un seul être, mais l’unité que j’ai
connue avec vous est différente. Avec vous j’ai pu trouver un Dieu de bonté, en
vous j’ai pu voir à l’extérieur de moi-même et grâce à vous, trouver la vérité
et la joie de l’épanouissement. Vous êtes mon amour[5]. »
Harq al-Ada mourut en 10419. A ses
funérailles, Leto II (qui présidait le rite), déclara que « comme il a
donné une grande partie de l’histoire à la postérité, l’histoire donnera donc
une postérité à Harq al-Ada[6]. »
C’était une épitaphe appropriée et précise,
pour un homme qui mourut sans enfants et sans conjoint légal, mais dont les
« enfants » littéraires influeraient aux confins de l’Imperium sur
les générations futures. JAC et CW
Autres références :
- Arrakis, la transformation
- La catastrophe Arrakeen (. Alt titre, La catastrophe de Dune) ;
- Le Livre de Leto (une biographie dans un style populaire avec des épigrammes) ;
- Le Jihad Butlérien ;
- La Métamorphose Sainte ;
- Atréides : Aperçu historique ;
- Conférences sur la Prescience ;
- Leto II (la biographie officielle de l’Imperium des deux cents premières années de Leto);
- Leto II à ses Voix mémoire ;
- Le Mahdinat, une analyse ;
- Les philosophes de tous les temps ;
- La Vision Presciente ;
- Notes de ma vie ;
- Devinettes d'Arrakis ;
- L'histoire de Liet Kynes ;
- Testament d'Arrakis ;
- Les paroles de mon père ;
- Un conte de Muad'Dib (reconstruit par Harq al-Ada).
[1] Harq al-Ada, Testament d’Arrakis
(Workin-Progress, Arrakis études temp. Sér., 180, conf.lib.) ; L’histoire de Liet Kynes
(Workin-Progress Arrakis études temp. Sér., 109, conf.lib.)
[2] Cybele Harik,
Le Prince/Le Dramaturge (Zimaona: Kinat), pp. 76-77.
[3] Leto II, Mémoires, Rakis Ref. Cat. 20-AU5,
Area 73.
[4] *Ibid.
[5] *Ibid.
[6] *Leto II,
revues, Rakis ref.cat. 20-A115 zone 80.
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