Loups
Rya
Existant
seulement sur Salusa Secundus, ces prédateurs insatiables furent les créatures
connues parmi les plus redoutables et naturellement évoluées, de l’humanité.
Ils représentaient l’un des principaux
contrôles écologiques sur cette planète, qui empêchaient que les formes de vie
plus faibles – y compris les humains – ne deviennent trop nombreuses. Un loup
adulte pouvait renverser un ganja adulte.
Le
mâle moyen de l’espèce avait une hauteur d’épaule d’un mètre cinquante ;
la femelle était moins grande. Le poids variait de 50 à 60 kg, rendant ces
animaux mince et dépourvus de graisse. Des pointes de vitesse supérieures à 95
km/h furent signalées pour des femelles à la chasse, tandis que leur vitesse
moyenne de déplacement d’un animal sans jeune était estimée à un peu moins de
la moitié de ce chiffre.
Les
petits – naissaient après une période de gestation de quatre mois standards –
étaient capables de voir et de marcher aisément dans les deux heures qui
suivaient leur naissance, et en quatre semaines, ils pouvaient trouver leurs
propre nourriture (généralement de petits animaux terrestres). Seule cette
évolution rapide permettait leur survie dans l’écosystème rude de Salusa
Secundus, et un taux de mortalité de 60% était la norme.
S’ils
survivaient, les jeunes loups subissaient un changement de coupeur, de gris
clair (à la naissance), ils passaient à un pelage brun foncé (à maturité). La
fourrure des loups Rya était extrêmement brillante et très prisée dans les cercles
à la mode.
L’origine
de l’espèce n’est pas connue avec certitude. Ils pourraient avoir évolué à
partir d’une espèce plus petite et moins féroce, les loups Valye, mais cette
hypothèse reste à prouver. Il est certain, toutefois, que les loups Rya étaient
connus – et redoutés – sur Salusa Secundus dès 4492, quand les Vagabonds
zensunnis furent déposés sur la planète. Les dossiers comptables fremen, pour
cette période, indiquent que leur peuple avait subi un nombre considérable de
pertes à cause des loups, au cours des premières générations sur la
planète-prison.
La
Maison Corrino était connue pour avoir fait plusieurs tentatives pour exporter
les loups Rya, pour être utilisés comme sentinelles, mais cela n’avait jamais
abouti : les essais et les erreurs montrèrent que les loups tombaient
malades et mouraient sur les planètes les plus clémentes, et tous ces efforts
furent abandonnés.
C’est précisément cette incapacité d’adaptation qui avait conduit à
l’extinction de l’espèce. Lors de l’exil de Shaddam IV (le dernier Empereur
Corrino) sur Salusa Secundus, l’Empereur Paul, du cycle Atréides, ordonna
l’installation de satellites météorologiques et d’autres dispositifs modifiant
le climat sur ce monde. Dans l’environnement plus doux, dû à ces modifications induites,
les loups Rya ne purent pas survivre. C.W.
Autre référence :
- Salusa Secundus.
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