lundi 24 octobre 2016

Loups Rya


Loups Rya

  Existant seulement sur Salusa Secundus, ces prédateurs insatiables furent les créatures connues parmi les plus redoutables et naturellement évoluées, de l’humanité. Ils représentaient  l’un des principaux contrôles écologiques sur cette planète, qui empêchaient que les formes de vie plus faibles – y compris les humains – ne deviennent trop nombreuses. Un loup adulte pouvait renverser un ganja adulte.

  Le mâle moyen de l’espèce avait une hauteur d’épaule d’un mètre cinquante ; la femelle était moins grande. Le poids variait de 50 à 60 kg, rendant ces animaux mince et dépourvus de graisse. Des pointes de vitesse supérieures à 95 km/h furent signalées pour des femelles à la chasse, tandis que leur vitesse moyenne de déplacement d’un animal sans jeune était estimée à un peu moins de la moitié de ce chiffre.

  Les petits – naissaient après une période de gestation de quatre mois standards – étaient capables de voir et de marcher aisément dans les deux heures qui suivaient leur naissance, et en quatre semaines, ils pouvaient trouver leurs propre nourriture (généralement de petits animaux terrestres). Seule cette évolution rapide permettait leur survie dans l’écosystème rude de Salusa Secundus, et un taux de mortalité de 60% était la norme.

  S’ils survivaient, les jeunes loups subissaient un changement de coupeur, de gris clair (à la naissance), ils passaient à un pelage brun foncé (à maturité). La fourrure des loups Rya était extrêmement brillante et très prisée dans les cercles à la mode.

  L’origine de l’espèce n’est pas connue avec certitude. Ils pourraient avoir évolué à partir d’une espèce plus petite et moins féroce, les loups Valye, mais cette hypothèse reste à prouver. Il est certain, toutefois, que les loups Rya étaient connus – et redoutés – sur Salusa Secundus dès 4492, quand les Vagabonds zensunnis furent déposés sur la planète. Les dossiers comptables fremen, pour cette période, indiquent que leur peuple avait subi un nombre considérable de pertes à cause des loups, au cours des premières générations sur la planète-prison.

  La Maison Corrino était connue pour avoir fait plusieurs tentatives pour exporter les loups Rya, pour être utilisés comme sentinelles, mais cela n’avait jamais abouti : les essais et les erreurs montrèrent que les loups tombaient malades et mouraient sur les planètes les plus clémentes, et tous ces efforts furent abandonnés.

  C’est précisément cette incapacité d’adaptation qui avait conduit à l’extinction de l’espèce. Lors de l’exil de Shaddam IV (le dernier Empereur Corrino) sur Salusa Secundus, l’Empereur Paul, du cycle Atréides, ordonna l’installation de satellites météorologiques et d’autres dispositifs modifiant le climat sur ce monde. Dans l’environnement plus doux, dû à ces modifications induites, les loups Rya ne purent pas survivre. C.W.

 

Autre référence :

  • Salusa Secundus.

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