samedi 6 août 2016

Chariot de Leto, Le


Chariot de Leto, Le
  Avant les découvertes de Rakis, on trouve des schémas et des manuels sur le légendaire dispositif connu sous le nom de « Chariot de Leto » ; tout ce que l’on savait de lui était qu’il utilisait les roues et les suspenseurs pour le transport, et qu’il était recouvert d’un capot qui était transparent ou opaque selon le souhait, et qu’il était unique. Le seul modèle existant fut détruit à la mort de leto, et il resta un mystère.
  Nous savons maintenant que le chariot de Leto faisait 7 mètres de long, 3 mètres de large et, avec le capot-bulle levé, 2 mètres de haut. A cause des exigences particulières de Leto, le chariot était destiné à être conduit par un chauffeur unique : à en juger par les commandes, il ne pouvait être efficacement utilisé que par Leto.
  Le corps du chariot était une coque peu profonde, avec un rebord bas qui se transformait en une rampe pour l’entrée et la sortie. Quatre roues qui pouvaient être supprimées en disparaissant dans la cavité dans les coins de la coque, permettant un mode de transport plus efficace lorsque les conditions de terrain le permettaient. Construit dans le fond de la coque, se trouvait le moteur principal ; deux rangées de six suspenseurs chacune. L’effet de champ Holtzman créé automatiquement par des générateurs miniaturisés fournissait exactement assez d’élévation pour contrebalancer le poids du chariot et de ses passagers. Les suspenseurs étaient protégés par des champs magnétiques réfractés, formant une protection contre les attaques de fusils laser. Cette protection, qu’on avait longtemps pensé impossible, fut gardée secrète. Ainsi, de nombreux historiens avaient rejeté les suspenseurs du chariot de Leto comme étant une fabrication extrême, puisque les témoins oculaires avaient signalé une fois que le faisceau laser d’un fusil avait frappé le champ magnétique autour des suspenseurs, et lorsque le système magnétique fut surchargé, un mécanisme de sécurité instantané avait vaporisé le générateur Holtzman d’un nuage de fumée jaune/orangé.
  L’Empereur avait guidé son chariot comme s’il avait eu l’usage de ses jambes atrophiées. Deux emplacements de contrôle, situés à l’arrière du chariot, étaient prévus pour les jambes de Leto lorsqu’il les avait encore. Le chariot se conduisait alors en déplaçant les jambes d’un côté puis de l’autre, à tour de rôle, vers le haut ou vers le bas pour l’accélération ou la décélération et dans des directions opposées spécifiques pour activer des fonctions spéciales comme le passage de roue en mode suspenseur.
  Il n’y avait aucune disposition pour l’accès à la maintenance à l’intérieur du chariot : sans doute une précaution de sécurité pour préserver son intérieur. Le seul panneau à l’intérieur de la coque, du côté gauche du conducteur, cachait une batterie de secours tous les quelques mois. Le chariot contenait également plusieurs condensateurs qui lui permettaient d’exploiter l’énergie stockée plusieurs jours, même sans batterie dans les circuits d’énergie.
  Une maquette grandeur nature du chariot de Leto est actuellement en construction au musée des découvertes sur Rakis ; un modèle réel est prévu dans les deux ans.

Autres références :
-          Atréides, Leto II ;
-          Ix ;
-          Alan Bartke, Enquête sur la technologie ixienne, 10.900 à 13.500 (Enfin: Mosaic).

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