lundi 11 janvier 2016

Corrino, Princesse Rugi


Corrino, Princesse Rugi (10175-10272)

  Même si elle était la plus jeune fille de Shaddam IV, on se rappelle rarement de la Princesse Rugi Corrino comme faisant partie de la famille royale. Arkum Valentine, par exemple, écrivit seulement deux paragraphes dans le Lion D'or en exil, un ouvrage de référence sur le gouvernement du Padishah juste après la défaite de Shaddam IV. Mis à part les faits biographiques durs, il offre une certaine dimension à son personnage quand il écrit :

 

« C’est un brin de jeune fille mince, mais d'une beauté frappante. Ses cheveux bruns, longs jusqu'à la taille complètent l’or clair de son teint parfait. Son visage triangulaire a des traits finement ciselés, mais ses attributs les plus fascinants sont ses yeux. Grands et en amande, ils sont de la couleur du thé fort. Presque de la terre d'ombre dans l'ombre, ils changent à l'orange quand la lumière les frappe juste au bon angle. Elle se déplace à la Cour avec la grâce et l'agilité d'un chat et tout aussi silencieusement. Même là, il y a quelque chose dans son comportement qui affirme : « Je sais qui je suis. » Très différent de ses quatre sœurs, elle est une enfant étrange à bien des égards. » (p. 205)

 

  Valentine attribue cette description à un rapport Bene Gesserit déposée en 10193 par Sœur Molly Basutu, qui passa près de vingt ans standard à la Cour de l'Empereur Padishah à la formation de la jeune fille. La description est confirmée dans La vie de Rugi de Zaiwar Migiin.

  Né en 10175, soit un an avant la mort de sa mère, la princesse Rugi est généralement considéré comme la plus intelligente et la plus talentueuse des filles de Shaddam IV. La question du pourquoi elle avait fui Salusa Secundus immédiatement après la mort de son père en 10202 pour Wallach IX, reste inconnue. Elle affirma ne pas faire confiance au comte Hasimir Fenring, mais aucune trace de ses préoccupations spécifiques n'a jamais été découverte. Néanmoins, elle resta sous la protection du Bene Gesserit jusqu'à 10205, quand elle épousa le Duc Aberne Moritani, Siridar de Grumman, la tropicale et lointaine planète. On ne sait pas si ce mariage faisait partie du programme d'élevage Bene Gesserit, mais la lumière peut être faite sur cette période de la vie de la princesse Rugi avec l’examen approfondi des dossiers de sélections génétiques de l'Ordre et les Indices d'accouplement.

  Sous la protection d'une Maison Majeure puissante et riche, sa vie fut en sécurité, et elle s’impliqua fortement dans le développement des arts de Grumman, c’est pour cela que l’on se souvient le mieux d’elle. Elle ouvrit un « Age d’or » pour les écrivains, artistes et musiciens de la planète, elle créa un musée national, des expositions et un programme des arts du spectacle, elle réussit à convaincre d’autres familles riches, sur les deux continents de Grumman et les sept îles, de s’impliquer dans les arts régionaux de leurs secteurs. Enfin, elle présenta les œuvres d’Harq al-Harba sur Grumman.

  Rugi eut deux enfants. Sa fille, Amertine Moritani Harkonnen, naquit en 10228 et fut éduquée à l’Académie Amber, l’Université d’Indresloch, et l’école médicale de Kilderry, le tout à Indresloch, la capitale de Grumman. Son fils, Armund, naquit en 10230 et étudia à l'Académie Amber et à l'École des Beaux-Arts Indres. Il devint un maître de la peinture autochtone connue sous le nom de Ti-bak, et ses photos, qui furent très appréciées, symbolisant la forme, furent accrochées au Musée national d’Indres.

  Comme fille de Shaddam IV et épouse d'un puissant Duc, la Princesse avait la possibilité de voyager de manière illimitée à travers l'Empire. L'éloignement sur Grumman fut sa protection contre les pires changements sociaux qui balayèrent des planètes autour d’Arrakis avec l’expansion du jihad de Muad’Dib. Rugi apprécia le privilège qu’elle avait de pouvoir jouer les observateur de la Régence de sa sœur Irulan et de Sainte-Alia-du-Couteau, et même sur le début du règne de Leto II, l'Empereur-Dieu. Rugi consigna non seulement ses observations, mais aussi ses idées sur le comportement de nombreux peuples de l'Imperium dans ses journaux intimes.

 

Autres références :

  • Corrino, Shaddam IV ;
  • Atréides-Corrino, Irulan ;
  • Arkum Valentine, Le Lion d’Or en exil (Kaitain: Linthrin UP) ;
  • Zaiwar Migiin, Vie de Rugi, tr. A.D. Doel (Salusa Secundus: Kiski).
     

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