Cône de silence
Champ ou zone dans laquelle le son de la voix
humaine est déformée électroniquement afin que l’enregistrement ou les
dispositifs d’amplification ne puissent pas la reproduire efficacement ou
clairement, el est aussi appelé « champ d’amortissement du son ». La
taille d’un « Cône de silence » reposait en partie sur la force de
l’émission d’impulsions électroniques, mais à toutes fins pratiques, il était
généralement de petites surfaces, environ 3 à 4 mètres de diamètre.
Le but du cône de silence était assez évident
dans une société aristocratique, compte tenu des raffinements byzantins et des
intrigues de palais. Selon l’Histoire Orale, il y avait plus d’une vingtaine de
cônes de silence dans le palais principal Harkonnen sur Giedi Prime, et c’est
dans l’un d’entre eux que le mentat Piter de Vries et le Baron Vladimir
discutèrent d’une tentative, infructueuse, d’assassinat – le célèbre épisode du
kinjal empoisonné – contre le Duc Leto Atréides. On sait que le Baron Harkonnen
avait une fois menacé un émissaire de l’Empereur Shaddam IV, le Comte Hasimir
Fenring, dans un cône de silence de son palais. Les cônes de silence étaient
également utilisés dans les autres Grandes Maisons, et ils étaient bien sur
appréciés à la Cour Impériale dans l’Imperium pré-Atréides.
A l’origine, le cône de silence fut développé
par les techniciens ixiens, au cours du quatrième millénaire, mais il s’avéra
relativement facile à reproduire pour n’importe quel technicien en
électronique. Toutefois les Grandes Maisons embauchaient souvent des maîtres
ixiens, sous la supervision du maître-assassin de la Maison, ils inspectaient
et remettaient en état les installations auditives – à la fois les dispositifs
d’écoute et les cônes de silence – du palais résidentiel.
Autres références :
-
Harq al-Ada, La
catastrophe de Dune, TR Miigal Reed (Jeremy : Lothar) ;
-
Tovat Gwinsted, Les
chroniques des conquérants (Caladan : INS livres).
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