mercredi 30 décembre 2015

Capuchon Ciboire



Capuchon Ciboire
  Une forme de camouflage militaire. Le modèle le plus ancien de ce déguisement est censé avoir été développé pour l’Empereur Corrino Sheset X en 9731. Le capuchon était l’un des nombreux dispositifs que Sheset avait demandé au Conseil des Scientifiques Ixiens, durant les deux premiers mois de son règne ; ces dispositifs étaient censés dissimuler leurs fonctions de protection. L’Empereur avait assumé le trône en sachant que plusieurs factions souhaitaient l’assassiner, et son engouement pour les technologies ixiennes était sa manière d’essayer de se protéger d’eux.
  Une de ces factions réussit en 9732, seulement un an après l’arrivée de Sheset au pouvoir. Le capuchon ciboire survécu à l’homme qui l’avait commandé et devint l’une des exportations les plus populaires d’Ix.
  Le capuchon était un sac informe dans un matériau du noir le plus profond, et dont la fabrication reste connue, à ce jour, des seuls ixiens. Le tissu ciboire absorbait non seulement la lumière visible, mais toutes les formes de rayonnement connus ; cette caractéristique rendait les traits de son porteur indétectables, même pour les instruments d’investigation les plus subtiles. On pense qu’une partie du processus de fabrication du tissu impliquait un traitement chimique similaire à celui utilisé sur les écrans thermiques des vaisseaux de la Guilde ; mais cette théorie reste encore à prouver. Les ixiens ne l’ont ni confirmé ni nié.
  Certaines propriétés du tissu limitaient son efficacité selon la quantité qui était utilisée, avec une forte diminution de la puissance de camouflage observée quand les capuchons étaient d’une taille supérieure à celle pouvant s’adapter à une tête humaine moyenne, fabriqués dans les années 9800. Après de nombreuses expériences menées, la notion d’utilisation des capuchons ciboire comme camouflage militaire fut abandonnée à contrecœur, même par les Grandes Maisons les plus déterminées, et les capuchons sur mesure devinrent un outil de base pour les assassins et les espions.

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