ATREIDES,
Membres prédominant de la Maison
Entre sa création et le milieu du cinquième millénaire, la Maison
Atréides engendra beaucoup de fils et de filles connus pour leurs talents
uniques, leurs actions flamboyantes ou leurs vices spectaculaires. Cet article
n'esquisse que quelques-uns des cas les plus remarquables.
Le membre le plus éminent de la famille durant le premier millénaire du
règne impériale fut Iason Atréides, fils du comte Pausanias III, qui contribua
à régler les différents entre les diverses branches de la maison impériale,
instituant ainsi une longue période de stabilité. En l'an 603, il persuada
Harmon II al-Qair, qui régna avec le titre de Protecteur, de démissionner en
faveur d’Audrii I, le fils et héritier de Shaddam Ier. Concentrant
la plus grande partie du pouvoir impérial entre ses propres mains, Iason
Atréides se mit à réorganiser le gouvernement impérial et à rétablir les
principes de la Grande Convention. Ainsi, ce qui avait été une monarchie
absolue, avec tout le chaos que cela impliquait, devint une hiérarchie dans
laquelle le siège impérial était simplement une source de pouvoir
contrebalancée par le Lansraad, dont les réunions furent régulièrement
planifiées avec le CHOM et la Guilde, qui étaient auparavant administrés par
l’Empereur. Le pouvoir impérial fut encore plus dilué en obligeant l’Empereur à
répondre de ses actions devant la famille impériale, contrôlée elle-même par la
Maisonnée Impériale (les parents immédiats de l'Empereur actuel), les cousins
impériaux (les branches de la Maison Impériale, membres honorifiques de la
famille et des Maisons collatérales), et les bashars sardaukar (dont les filles
devenaient des concubines royale). Pour sa contribution au régime impérial,
Iason fut nommé comte Aramanli en 635 et reçut la main de la fille d’Audrii
Corrino, princesse Salusa, faisant ainsi de lui un membre de la Maisonnée.
Ainsi commença la longue et étroite association entre les deux Maisons.
Le Comte Heraklios II Atréides (il régna entre 681-715), fils d’Iason,
il maintint l'emprise familiale sur le pouvoir impérial en se faisant nommé
lui-même chancelier impérial par le Landsraad ; il fut assassiné par Ivan
Harkonnen alors qu’il faisait l'amour à l'une des vingt-quatre maîtresses
d’Ivan. Le Comte Demetrios VIII Atréides, frère cadet de Heraklios, lui succéda
à la tête des domaines familiaux, il se distingua seulement en tant que sportif
et chasseur, il n’eut que peu d'intérêt pour la politique impériale. Son
petit-fils, Konstantinos IV, fut célèbre en son temps comme défenseur de l'art
et de la musique, il encourageait et protégeait artistes interprètes en les ou
en les hébergeant sur ses terres.
En 1027 à cause d’une rupture au sein des forces de Sardaukar, un Bachar
nommé Feyd usurpa le trône, tua tous les proches de l’empereur et prononça la
dissolution du Landsraad. Deux des chefs Atréides, Demetrios IX et Paulos II,
tentèrent d'organiser la résistance contre la domination de Feyd et furent
rapidement qualifiés de traîtres. Les rebelles sardaukar rejoignirent les
forces Atréides hâtivement organisée et attaquèrent la planète de Feyd, Ibleam
III. L'arrivée des réserves de la flotte impériale au cours de la bataille
condamna la révolution et Demetrios, son fils Pausanias, et le fils de Paulos
Isaak, furent tous tués. Paulos Atréides fut accusé, dépouillé de tous ses
titres et de ses terres et condamné à mort. Le Comte Iakobos Atreides,
représentant de la troisième lignée, la plus jeune, fut banni de son domaine ; le Baron Ioannes
Atréides, de la Maison des Atréides-Pélops, fut exécuté pour haute trahison,
son fils Konstantinos fut vendu comme esclave ; le Baron Aimilianos Atréides
fut contraint de céder la moitié de ses terres à l'Imperium ; le Seigneur
Alexandras Atréides fut démis de ses fonctions impériales ; Dame Dunamis
Atréides fut envoyée dans un bordel impérial pendant un an ; et plusieurs
enfants Atréides, y compris Odusseus Atréides, devinrent des apprentis
commerçants ou de bergers. Le Baron Andreas von Wikkheizer reçut le fief
d'Atréides principal d’Aramanli.
Paulos Atréides fui au-delà des limites de l'Imperium avec les derniers
survivants de la Maison Impériale, y compris l'héritier reconnu, un petit-fils
de cinq ans de l'empereur Wallach II. Des profondeurs de l’Univers connu ils
menèrent des batailles sporadiques contre les forces impériales, avec très peu
de résultats. Paulos fut tué en 1044 lors d'une attaque surprise du quartier
général des rebelles; son fils mineur, Alexios, s’échappa avec l'héritier
impérial, le prince Corrin. L’Empereur Feyd Ier mourut en 1051, en
protégeant son trône comme tous les autres avant lui ; son fils et successeur,
Estil II, était un homme faible et indécis, mais non dépourvu d’intelligence ;
la guerre civile dégénéra en impasse, avec les rebelles qui contrôlaient les
colonies extérieures, la flotte impériale qui contrôlait les principaux mondes
commerciaux et la Guilde Spatiale qui transportait les deux partis. Odusseus
Atréides échappa à son existence morne en s’enrôlant dans les forces impériales
sous le nom Uulavar Treys, il commanda un vaisseau puis le revendit à Beta
Coriolan. Là, il acheta l'assistance de la Guilde Spatiale pour un raid
surprise sur Jibleam III et IV qui resta un exemple classique de la tactique du
je frappe et je cours, encore souvent citée dans les manuels militaires à ce
jour. Le raid d’Odusseus (1096) fut le début de la fin pour le régime Feyd; peu
de temps après les forces impériales commencèrent à perdre du terrain face aux
attaques des rebelles, et à la mort d’Estil, de causes naturelles en 1099,
seuls quelques mondes restèrent sous le joug impérial. Le fils et successeur de
Estil, Feyd II, fut assassiné par ses propres officiers après deux semaines de
règne, et Josif I, fils du prince Corrin, fut nommé empereur, avec son père
comme Régent. Seuls deux héritiers Atréides survécurent : Alexios Atréides
récupéral'ensemble des titres de son ancêtre, et fut nommé Comte-Siridar de
Hoosak Norn; Odusseus Atréides fut nommé Comte Chalcedony, et on lui donna de
vastes domaines dans ce système.
A la fin de la régence en 1680, deux décennies de guerres intestines
furent utilisées par Achille Atréides pour favoriser ses intérêts de sa
famille. Le chaos de cette période était telle que la dépression économique qui
toucha tout l’Imperium mena un grand nombre de Maisons Mineures, et plusieurs
Grandes Maisons, à la faillite ou au déclin économique grave. Achilleus
Atréides, parfois appelé le « Comte Marchand » a vendit les
propriétés familiales sur Chalcedony, utilisa l'argent pour investir dans des
actions du CHOM sur des mondes sous-développés, et en développa les ressources
naturelles, revendant les produits transformés aux Maisons en réalisant des
profits énormes. Au moment du couronnement de l'empereur Corrin IV, en 1701,
Achille était l'homme le plus riche de l'Imperium; il utilisa sa richesse pour
réduire la puissance de l'empereur. Son petit-fils, Phillipos III, avec son
frère, Markos Atréides corrompirent les occupants du fauteuil impérial,
espérant de cette manière empêcher toute personne d'avoir un grand pouvoir. Les
historiens appellent cette période « l'ère des Princes ». L’ascendant économique
des Atréides prit fin en 2191 lorsque l'empereur Sidir XIII tua le Comte
Maximos Atréides lors d'une audience impériale ; dans les deux mois le
fils de Maximos, Peleus Atréides, tua Sidir XIII en l’empoisonnant dans son
propre lit. Le Landsraad refusa de reconnaître les protestations impériales
pendant une période de six ans. Peleus Atréides signa une trêve avec le Baron
Shahrukh Kenric, un des cousins de l'empereur défunt, et Shahrukh fut nommé
Empereur en 2197. En récompense pour ses services, Peleus reçut la sœur de
l’Empereur comme épouse, et fut nommé Siridar-comte de Hestia et Duc d'Atrée en
l'an 2 201.
Duc
Demetrios Atréides XVII (2355-2409) s’opposa à l'assassinat de l'empereur
Basil III at-Tam par son commandant Sardaukar, Harmhab (qui régna sous le nom
de Menemtahe VI), et fit connaître au Landsraad ses sentiments; Harmhab fit
arrêter Demetrios, puis ordonna que le duc soit fouetté publiquement, aveuglé,
et castré, plusieurs jours de suite. Demetrios fut dépouillé de ses titres et de ses terres, et
envoyé au zoo impérial, où il fut affiché "comme un excellent exemple de
cette espèce en voie de disparition, Homo perduellionis reus." Harmhab fut
bientôt renversé par une révolte de son personnel domestique ; l'héritier
impérial survivant, Kenric III, appelé al-Kam (l’habile), ordonna Harmhab soit planté dans la rue jusqu'au cou,
où les passants avaient la possibilité de lui scier le cou avec un morceau de
papier. Demetrios fut libéré de sa prison publique et on lui restaura tous ses
titres et domaines. Dans ses dernières années, il fut connu comme gastronome
d'aliments et de boissons exotiques; il dépensait des sommes exorbitantes
simplement pour déguster un plat qui avait été extraordinairement loué, ou il
parcourait de grandes distances pour obtenir des délices qui ne pouvaient pas
survivre transport. Il mourut à l'âge de 99 ans; son poids dépassait son âge à
sa mort par un facteur de cinq.
Les Atréides furent importants au milieu de
l’Empire comme le poète-duc Paulos VII (mort en 2829) ; Baron Minos Atreides
Theseides, le « grand bibliothécaire; » Kharalambos Atreides Pelopides, un
expert en armes anciennes, dont il a été dit qu'il pouvait mettre trois coups
de feu dans un trou à une distance de 100 mètres ; Duc IV d'Atrée (mort 3401), qui a survécu à six épouses et
mourut dans les bras d'une septième ; Comte Aristeteles Atreides Aigisthodes,
qui inventa trois nouveaux nœuds, était un maître des parfums, il concocta un
tout nouveau parfum et écrivit un poème épique en grec homérique sur l'histoire
de sa famille; le Duc Agis III (mort en 3977), un maître de l'épée, un homme
obsédé par le pouvoir, qui fut finalement accusé de haute trahison par Elrood
VI, jugé par le Landsraad et exécuté, sans déchéance de ses titres ou des
actifs ; Duc Archelaos II (mort en 4315), le plus grand gastronome de son
temps, dont il était dit qu'il avait « un palais donné par les dieux » ; et Duc
Kleomenes VI, exécuté en 4381 durant le chaos qui inaugura la première
République.
Autres références :
-
Maison
Atréides, Fondation de la ;
-
Atréides,
Règle impériale et Maison ;
-
Alvar
Hoomwil, La Maison des Atréides dans une
Perspective historique, 22 c. (Caladan : Apex).
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