mardi 9 février 2016

Ecaz, Les plantes d’


Ecaz, Les plantes d’

  Un grand nombre de plantes utiles furent découvertes sur la planète Ecaz lorsqu’elle-même fut redécouverte en 300, mais seules les familles les plus communes seront abordées ici : mutans Lepidodendrales (le « brouillard-bois ») ; Equisetales mesmeris (source des drogues « Elacca » et « Semuta ») ; Rosa osmyrrah (« Pleniscenta »); « racines-barrière » (source du « Sapho ») ; Isoetes certus (la « vérite) ; et les plantes microscopiques qui étaientt utilisés dans la production des brilleurs (methanomonas Veillonella, Actinomyces lucifer, Serpent électricien Ecazi et Spheroporus électricien a / b).

 

Bois-Brouillard

  Lepidodendrales mutans : quatre familles : le bois-brouillard répendu sur Ecaz, dont l’autre nom populaire est « Le paradis des sculpteurs » à cause de la propriété unique que le bois-brouillard a de se développer par la pensée humaine et de grandir ; il est également influencé par ces pensées dans ses formes qui évoquent un état mental similaire à celui du spectateur. Les quatre familles sont le Bradford (avec deux sous-familles : de la Montagne et du Nord), le Lac, le Tzu-Lei, et Tacheté.

 

Apparence :

  Le bois-brouillard est l'une des plantes les plus communes sur Ecaz, son habitat s’étend du continent subarctique au continent tropical. Il a un tronc souple très épais atteignant jusqu'à vingt mètres de hauteur, avec une couronne de branches se dédoublant et pouvant s’étendre sur plus de dix mètres. Le système racinaire des plantes est exceptionnellement vaste, allant de plusieurs centaines de mètres autour de l'arbre-mère et plongeant jusqu'à une centaine de mètres sous terre. Les feuilles du bois-brouillard varient avec le sous-type, mais sont toujours placés en spirale et toujours plus longues que larges, et elles sont si nombreuses qu’elles cachent complètement les branches supérieures de l'arbre. Le tronc et les tiges se composent d'un cylindre mince du bois primaire et vigoureux, entouré par une couche beaucoup plus épaisse du phloème qui présente les propriétés spéciales qui rendent le bois-brouillard si important, et qui est recouvert lui-même par une couche mince et élastique d'écorce lisse, ; généralement le tronc d'un bois-brouillard est approximativement un tiers aussi épais qu'il est grand, donnant à l’arbre une posture trapue, un aspect inesthétique à l’état sauvage. Les cônes des mutans Lepidodendrales, qui produisent les graines, sont grands, d’un aspect difforme, et les graines de bois-brouillard ne germent jamais avec succès à l'extérieur de l'atmosphère planétaire d’Ecaz.

 

Les sculptures en bois-brouillard

  Le phloème du bois-brouillard est capable, de manière inconnue, de détecter les pensées des formes de vie supérieures. Cette évolution n’est certainement pas une évolution normale ; en effet, aucun animal, autres que les insectes, ne vit sur Ecaz, de sorte qu’aucun tropisme de pensée n’est intervenu sur le développement du bois-brouillard, cette évolution peut donc être considérée comme fortuite. Lorsque les arbres sont exposé à des pensées humaines cohérentes sur une période de temps considérable, le phloème adaptatif contenu dans la couche externe du tronc est expulsé, il se découpe et se déforme, avec précision réagissant aux pensées. Après un certain temps, qui dépend de l'âge de l'arbre, de la complexité de la sculpture, et de la volonté du sculpteur de cesser l'amélioration de la sculpture, le bois assume une forme qui réveille des pensées chez le spectateur, semblable à ceux du sculpteur. La forme physique d'un bois-brouillard  correspond rarement à la matière évoquée, à moins que le sculpteur essaye juste de produire un tel effet pour mettre l'accent sur le contraste. Dans un environnement calme la sculpture peut être assez déroutante, car il est possible que la vue d'une sculpture de bois-brouillard provoque l'excitation sensorielle totale, avec non seulement des pensées évoquée mais aussi des images, des sons, des odeurs, des souvenirs, des émotions, et des sensations tactiles.

  Quand un sculpteur de bois-brouillard a décidé d’un sujet, il se rend à la surface d’Ecaz et sélectionne un arbre approprié qu'il enregistre à la Guilde des Sculpteurs afin de prévenir la contamination mentale de son travail. Pour sa propre protection le sculpteur place ensuite un dôme autour de l'arbre et reste à quelques mètres de son travail, à penser à ce qu'il veut que l’arbre ressemble. Ceci n'est pas aussi simple qu'il y paraît, car le sculpteur doit penser, autant que possible, au-x sujet-s qu'il veut sculpter : dans le cas contraire,  il a une inextricablement forme  "boueuse" de la sculpture, produisant une masse sans thème qui ne peut pas être comprise par les spectateurs. Dans le même temps, il doit composer avec la surface planétaire d’Ecaz.

  Les sculptures sur bois-brouillard sont intitulées d'un commun accord avec tous les spectateurs, puisque la sculpture, si elle est bien faite, doit évoquer un certain titre et aucune autre. Les sculptures amateurs sont nommées par l'artiste, mais c'est une marque de la capacité et de la confiance en soi d'un sculpteur de libérer une sculpture sans titre et de lui donner un nom par un accord populaire.

  Les exemples les plus célèbres de sculptures de bois-brouillard sont :

 

1 - « Shaddam I, » par son époux Vaya qui est assurément la meilleure étude de caractère qui n’ait jamais été sculpté. Vaya avait  accompli une tâche très difficile en formant un bois-brouillard pour suggérer Shaddam I sur un simple coup d’œil, lui donnant un tel caractère, que pendant des années après sa mort, des vieux amis venaient voir la sculpture pour soulager leur peine.

 

2 - La « vérité », par le grand Clennos. Il n'y a pas de sujet plus difficile que les concepts abstraits pour une sculpture de bois-brouillard, comme ils n’existent pas  dans le monde réel, mais il doit exister des concepts purs dans l'esprit du sculpteur afin d'être transmis au bois-brouillard. Personne n'a jamais décrit de manière satisfaisante la composante visuelle de la « vérité », sauf pour dire que, bien sûr, il semble que ce soit la seule chose que le spectateur croit hors de tout doute. La « Vérité » fut la première sculpture  de bois-brouillard abstraite qui fut largement exposée, et elle fut, de manière extravagante, célèbre durant près d'une décennie avant  d’être intitulé : les spectateurs savaient qu'ils étaient profondément affectés par la sculpture, mais chaque spectateur  décrivait des composants sensoriels différentes, et le titre ne trouvait pas d’unanimité. Clennos a gardé son propre conseil, disant seulement « Au moins, vous savez quand vous le voyez ».

 

3 - « La loyauté et la trahison », par Lavon Dorr. Le succès de la « Vérité » ouvrit de vastes perspectives pour les nouveaux sculpteurs de bois-brouillard, mais mettre en pratique ces œuvres était si incroyablement difficile qu’il fallut attendre Lavon Dorr pour voir produire une œuvre capable de dépasser la « Vérité ». « Loyauté et trahison » exposait deux facettes exactement opposés, en fonction de la surface de la sculpture que l'on regardait, la visualisation de la sculpture (généralement sur un support tournant) était une expérience émotionnellement épuisante.

 

4 – La « Peur », anonyme. Ceci est le seul exemple de sculpture naturelle de bois brouillard jamais découvert. Un bosquet d'arbres fut trouvé en 8444 sur le site d’un atterrissage fatal d’une navette. Les arbres de bois-brouillard sur le site avaient fidèlement enregistré la terreur de l'équipage et des passagers, ce qui donna, non seulement le seul exemple de production d’un groupe de bois-brouillard, mais aussi la sculpture la plus troublante jamais faite.

 

Bien qu'il existe de nombreuses reproductions de bois-brouillard sous forme allant de dessins à holos complets, aucun ne peut retransmettre le plein impact de la sculpture elle-même.

 

Bois d’Elacca (equisetales mesmeris)

  C’est un petit arbre creux avec des tiges articulées et de grandes feuilles en forme de fourche. Il est surtout connu pour ses dérivés, les drogues Elacca et Semuta.

  L’Elacca est un médicament qui fut découvert par accident lors de la redécouverte d’Ecaz. Des membres de l'expédition Voiun (1403) campèrent  dans un bosquet d’Elacca et utilisèrent certaines des tiges séchées pour leur feu de camp. Quand les membres d'expédition notèrent qu'ils développaient une éruption cutanée rouge-orangée peu commune, leur première réaction fut la panique absolue. Ils furent étonnés de réaliser qu'ils n’avaient aucune envie de la sécurité de la navette ni  des médecins de la base. Au lieu de cela, un mépris total pour leur bien-être s’empara d’eux.

  Cet abandon intrigua les membres de l'expédition, mais seulement en théorie. Pour la première fois depuis l'atterrissage sur Ecaz, ils étaient insouciants et n’avaient  aucune envie de quitter la planète. Mais les scientifiques n’étaient pas conscients du danger de leur état jusqu'à ce qu’un insecte se  pose sur le bras de l'entomologiste : il attendit tranquillement qu’il creuse un trou dans sa peau afin de pouvoir déterminer ses effets sur la physiologie humaine.

  Même après un tel étalage, les autres furent  incapables de se prémunir de semblables inactions imprudentes. Lorsque les effets de la drogue s’estompèrent, quelques heures plus tard, trois des douze membres de l'expédition étaient morts, et les quatre autres avaient des infections graves. L'expédition pu acquérir plus de connaissances que tout autre sur les effets de la faune et de la flore écazis diversifiées sur les humains.

  Les drogues d’Elacca avaient quelques utilisations légitimes et à cause de l’éruption cutanée caractéristique produit, il ne pouvait pas être utilisé secrètement. Généralement, l’Elacca était utilisée seulement pour provoquer un ersatz de bravoure parmi les esclaves dans les arènes ou chez les assassins suicidaires (en particulier les "Bouclier souffleurs ». Qui cherchaient leur proie, armés seulement d'un bouclier de corps et d’un laser à la main).

  L’Elacca était une des drogues récréatives les  plus intéressantes découvertes dans le passé, il y a plusieurs milliers d'années : la Semuta. Dérivé de la cendre entièrement brûlée du bois d'Elacca, grâce à un processus d’extraction par cristallisation ; la Semuta provoquait un sentiment de bien-être paisible combiné à une perception intense auditive de l'univers extérieur. Ce stimulus auditif fut expliqué en 10124, quand il fut découvert par le compositeur Alissa de Theremin ; ce dernier mit en évidence qu’un certain style de musique provoquait des sentiments beaucoup plus intenses chez l'utilisateur de Semuta. La musique atonale, qui est tolérable seulement aux utilisateurs de Semuta et très peu d'autres, exacerbe les sentiments de Semuta jusqu'à ce qu'ils submergent l'utilisateur, c’est ce que l’on appelait  invariablement l’« extase ».

 

Pleniscenta (Rosa osymyrrah)

  « La fleur de parfum vert », c’est un petit arbuste délicat aux des feuilles panachées : le "Parfum de fleurs vert," les fleurs sont d'un vert émeraude brillant et, lorsqu'elles sont ramassées sur Ecaz et stérilisées, elles se décomposent en donnant une odeur des plus exquises. La pleniscenta est un parfum avec  un effet psycho-mimétique bénin : il submerge les nerfs olfactifs et provoque des réponses synaptiques localisées que le cerveau interprète comme d’indescriptibles odeurs agréables.

 

Sapho

  Il est extrait de ce qu'on appelle les « racines-barrière » - qui sont presque toutes des racines de plantes croissant dans des « zones de scories » ou près de lieux d’anciennes explosions atomiques souterraines qui avaient fait fondre le sol. Ces racines-barrière sont particulièrement riches en Sapho et poussent aussi dans les dépôts de tourbe ou d'autres sols exceptionnellement riches en matières végétales.

  Le Sapho est distillé par diffraction à partir des racines, ce qui donne environ un litre de liquide pour huit cents kilogrammes de racines. La difficulté de l'exploitation minière sur Ecaz et la région limitée dans laquelle les plantes peuvent être cultivées se combinent pour maintenir l'approvisionnement de Sapho. La plupart des utilisateurs de Sapho sont des mentats à qui la drogue permet une amplification mentale. Des expériences avec des sujets non entraînés, ne révèlent pas d'amplification similaire à celle des mentats.

 

Verite

  C’est une drogue dérivée de l’arbre-vérité (Isoetes certus), une essence de la même classe (Lycopsida) que le bois-brouillard. La Verite fut développée par une expérimentation rigoureuse, avec des spécimens d’arbres anonymes.

  Après sa découverte, la Verite fut brièvement  populaire parmi les jeunes membres de la noblesse, qui pensaient que ce serait amusant d'être incapable de mentir lors de soirées. Cette pratique prit fin très rapidement, cependant, on avait découvert que la drogue avait  vraiment les fonctions annoncées. Actuellement, la Verite est utilisée uniquement dans les interrogatoires.

 

Micro-organismes

  Il y a un certain nombre de micro-organismes Ecazis qui sont d'intérêt pour les botanistes, en particulier les agents mutagènes. Les micro-organismes, uniquement commercialement utiles, découverts jusqu'à présent sont les différents types qui sont utilisés dans la fabrication de brilleurs (voir brilleurs).

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