Luyseyal, Révérende Mère Marcus
Claire (13699-137??)
Une tête légendaire du Bene Gesserit. Apparemment, la Révérende Mère
Marcus Claire Luyseyal avait visité la Cour de Leto II, elle servait
d’assistante aux ambassadrices. Le matériel nouvellement traduit des journaux
de Leto II, montre que la jeune Révérende Mère Luyseyal fut l’une des membres
de la dernière délégation Bene Gesserit
qui se rendit auprès de l’Empereur-Dieu, elle servait d’assistante à la
Révérende Mère Tertius Eileen Anteac, une expérience qu’elle désigna plus tard
comme « une leçon d’humilité ». Pour plus de clarté, les Bene
Gesserit publièrent une partie des dossiers privés de Luyseyal, parmi lesquels
la transcription de ses mémoires, ainsi que les rapports de la Communauté des
Sœurs.
Apparemment, Luyseyal était fière d’être ce que l’on appelait le
« type Jessica », une descendante génétique de Dame Jessica Atréides.
Comme on peut le voir sur un simulego inclus dans les archives du Bene
Gesserit, Luyseyal apparaît mince, de taille moyenne, avec un visage ovale, des
cheveux roux et or et des yeux verts intelligents. La structure de la voix,
dans le film minimic, enregistre un contralto irrésistible, soutenant la
tradition qu’elle était un maître de la Voix. En effet, sa reconnaissance
précoce qu’elle était une enfant prodige comme Diseuse de Vérité, plus sa
beauté souvent reconnue, l’amena, à la fin de sa vie, à reconnaitre que sa
« fierté » était sa plus grande faiblesse. Mais son enfance était ce
qui aurait pu faire la fierté de n’importe quelle sœur. Enfant d’une Mater
Felicissima, Luyseyal fut élevée dans
les quartiers privés de sa mère, dans la Maison du Chapitre sur Wallach IX. Dès
sa naissance, elle fut la mascotte de la sororité, brillante, belle, une
charmante enfant qui jouissait d’une liberté dans les salles du Chapitre et qui
avait aussi quelques moments (très peu) de discipline imposée. A trois ans,
elle montra une extrême sensibilité et une empathie évidente qui la menèrent à
une formation de Diseuse de Vérité, exceptionnelle dès l’âge de 9 ans. A cause
de sa position à l’intérieur de la Sororité et de ses propres talents, Luyseyal
ne fut pas forcée de se soumettre à une formation stricte, comme celle imposée
aux autres postulantes. Elle maîtrisa les exercices prana-bindu mais accorda
peu d’attention aux exercices d’analyse et de compréhension intellectuelles qui
étaient attendus des acolytes. Au lieu de cela, elle devint une Diseuses de
Vérité à part entière à 15 ans, et une Révérende Mère à 18 ans, la plus jeune
que le Bene Gesserit ait connu.
Ses victoires faciles n’améliorèrent pas ses dispositions, et même son
statut « d’enfant favorite » ne pu pas cacher le fait qu’elle était
en train de devenir une adulte dominatrice. Sa mère, la Mater Felicissima
Catallius Marcia Luyseyal, l’affecta auprès de la Révérende Mère Tertius Eileen
Anteac comme assistante, dans l’espoir Que la femme, connue tant par ses
capacités d’analyse que par son esprit acéré, serait un modèle utile pour la
jeune diseuse de vérité. Cependant, le seul moment qu’elles passèrent ensemble
fut lors de la mission su Arrakis, et apparemment Luyseyal n’apprécia pas
Anteac, elle le fit beaucoup plus tard. Ses journaux mentionnent qu’elle
pensait qu’Anteac était trop vieille pour être efficace, et qu’elle fut
surprise que Leto montre une préférence pour la femme plus âgée. Elle fut aussi
surprise que sa tentative assassinat s’avère aussi déplacée. Quelques années
plus tard, elle reconnut que sa confrontation avec Leto et son travail avec
Anteac avaient façonnés son avenir. « C’était la première fois que quelqu’un
était en désaccord avec moi ou me trouvait inefficace. C’est un moment qui m’obligea à revoir mes
propres valeurs », écrivit-elle plus tard.
Evidemment, cette remise en question conduisit Luyseyal à une
autodiscipline ultérieure et à son éventuelle capacité à employer pleinement
ses pouvoirs dans l’espionnage et le commandement, au cours des années
tumultueuses qui suivirent la mort de l’Empereur-Dieu. Certaines
restructurations de l’Ordre, suggérées par Luyseyal, permirent son maintien au
cours des années de la Grande famine et de la Dispersion. Dans son travail de
chef de file de l’Ordre, la sororité la soutint en la nommant à l’université de
Marduck IX. La chaire Claire, d’érudition empathique, reste son hommage le plus
durable. J.A.L.
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