Chariot
de Leto, Le
Avant les découvertes de Rakis, on trouve des schémas et des manuels sur
le légendaire dispositif connu sous le nom de « Chariot de
Leto » ; tout ce que l’on savait de lui était qu’il utilisait les roues
et les suspenseurs pour le transport, et qu’il était recouvert d’un capot qui
était transparent ou opaque selon le souhait, et qu’il était unique. Le seul
modèle existant fut détruit à la mort de leto, et il resta un mystère.
Nous savons maintenant que le chariot de Leto faisait 7 mètres de long,
3 mètres de large et, avec le capot-bulle levé, 2 mètres de haut. A cause des
exigences particulières de Leto, le chariot était destiné à être conduit par un
chauffeur unique : à en juger par les commandes, il ne pouvait être
efficacement utilisé que par Leto.
Le corps du chariot était une coque peu
profonde, avec un rebord bas qui se transformait en une rampe pour l’entrée et
la sortie. Quatre roues qui pouvaient être supprimées en disparaissant dans la
cavité dans les coins de la coque, permettant un mode de transport plus
efficace lorsque les conditions de terrain le permettaient. Construit dans le
fond de la coque, se trouvait le moteur principal ; deux rangées de six
suspenseurs chacune. L’effet de champ Holtzman créé automatiquement par des
générateurs miniaturisés fournissait exactement assez d’élévation pour
contrebalancer le poids du chariot et de ses passagers. Les suspenseurs étaient
protégés par des champs magnétiques réfractés, formant une protection contre
les attaques de fusils laser. Cette protection, qu’on avait longtemps pensé
impossible, fut gardée secrète. Ainsi, de nombreux historiens avaient rejeté
les suspenseurs du chariot de Leto comme étant une fabrication extrême, puisque
les témoins oculaires avaient signalé une fois que le faisceau laser d’un fusil
avait frappé le champ magnétique autour des suspenseurs, et lorsque le système
magnétique fut surchargé, un mécanisme de sécurité instantané avait vaporisé le
générateur Holtzman d’un nuage de fumée jaune/orangé.
L’Empereur avait guidé son chariot comme s’il avait eu l’usage de ses
jambes atrophiées. Deux emplacements de contrôle, situés à l’arrière du
chariot, étaient prévus pour les jambes de Leto lorsqu’il les avait encore. Le
chariot se conduisait alors en déplaçant les jambes d’un côté puis de l’autre,
à tour de rôle, vers le haut ou vers le bas pour l’accélération ou la
décélération et dans des directions opposées spécifiques pour activer des
fonctions spéciales comme le passage de roue en mode suspenseur.
Il n’y avait aucune disposition pour l’accès à la maintenance à
l’intérieur du chariot : sans doute une précaution de sécurité pour
préserver son intérieur. Le seul panneau à l’intérieur de la coque, du côté
gauche du conducteur, cachait une batterie de secours tous les quelques mois.
Le chariot contenait également plusieurs condensateurs qui lui permettaient
d’exploiter l’énergie stockée plusieurs jours, même sans batterie dans les
circuits d’énergie.
Une maquette grandeur nature du chariot de Leto est actuellement en
construction au musée des découvertes sur Rakis ; un modèle réel est prévu
dans les deux ans.
Autres références :
-
Atréides,
Leto II ;
-
Ix ;
-
Alan
Bartke, Enquête sur la technologie
ixienne, 10.900 à 13.500 (Enfin: Mosaic).
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire