dimanche 21 août 2016

Hameçons à faiseur



Hameçons à faiseur
  Dispositifs destinés aux vers des sables ou « faiseurs » d’Arrakis, utilisés pour la capture, la monte et le pilotage des créatures géantes. Probablement plus que tout autre dispositif, les hameçons à faiseur étaient intimement associés à Arrakis. Les vers n’avaient survécu nulle part ailleurs, et les exemples occasionnels d’hameçons qui se présentèrent se révélèrent être des imitations bon marché transportées par les pèlerins depuis la planète de Muad’Dib, durant la période qui suivit immédiatement le jihad. Actuellement, il y a peu d’informations sur l’origine possible du dispositif. Heureusement, il existe encore de bons exemples sur Rakis, et chaque nouvelle découverte améliore la compréhension de leurs caractéristiques.


  Les hameçons à faiseur étaient longs, des baguettes minces, en plastique d’épice, dont la longueur variait de 1,35 mètre à 2,1 mètres, pour un diamètre de 1 cm à 1,47 cm, qui différait sans doute en fonction de la taille de la bête et du degré de compétence des utilisateurs. A une extrémité de la baguette, on trouvait un crochet en plastacier avec une pointe barbelée qui avait une courbure de 10,6 cm à 12 cm. L’extrémité opposée était moulée pour s’adapter à la main de l’utilisateur, et dépolie de façon grossière avec un grain de 28.
  L’utilisation des hameçons à faiseur permettait aux fremen de mettre au point leur hardiesse. Après avoir activé le marteleur, pour appeler un ver géant, le conducteur (le premier à monter) se campait sur le trajet du ver. Comme le ver approchait, le conducteur lançait un hameçon pour l’insérer sous le bord ouvert d’un des anneaux du ver des sables, et un autre hameçon sur un point inférieur de l’anneau suivant. Le conducteur se préparait à monter sur le dos du géant (il s’accrochait, alors que le ver se levait haut afin d’écarter le sable du bord ouvert entre les deux hameçons). Une fois en haut, le conducteur et ses compagnons dirigeaient le ver en ouvrant un anneau de la bête, ce qui l’incitait à se tenir loin du sable pour l’empêcher de meurtrir la chair.
  Les hameçons étaient importants dans la culture fremen. Un jeune qui arrivait le premier en haut du ver avait droit à ses propres crochets; c’était l’un des signes importants de l'âge adulte. Certains chercheurs pensent que les jeunes hommes constituaient leurs Fremkits en gagnant une seule pièce à la fois, et que les hameçons à faiseur étaient la fondation du Fremkit, le clou de leur « collection ». Un hameçon qui ne se décrochait pas était considéré comme un porte bonheur, et son propriétaire obtenait un respect particulier. Quand un harponneur ratait une tentative, cela présageait de la malchance pour la tribu ou pour un groupe pour le reste de la journée.

Autre référence :
-          Fremkit.

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