Hameçons
à faiseur
Dispositifs destinés aux vers des sables ou « faiseurs »
d’Arrakis, utilisés pour la capture, la monte et le pilotage des créatures
géantes. Probablement plus que tout autre dispositif, les hameçons à faiseur
étaient intimement associés à Arrakis. Les vers n’avaient survécu nulle part
ailleurs, et les exemples occasionnels d’hameçons qui se présentèrent se
révélèrent être des imitations bon marché transportées par les pèlerins depuis
la planète de Muad’Dib, durant la période qui suivit immédiatement le jihad.
Actuellement, il y a peu d’informations sur l’origine possible du dispositif.
Heureusement, il existe encore de bons exemples sur Rakis, et chaque nouvelle
découverte améliore la compréhension de leurs caractéristiques.
Les hameçons à faiseur étaient longs, des baguettes minces, en plastique
d’épice, dont la longueur variait de 1,35 mètre à 2,1 mètres, pour un diamètre
de 1 cm à 1,47 cm, qui différait sans doute en fonction de la taille de la bête
et du degré de compétence des utilisateurs. A une extrémité de la baguette, on
trouvait un crochet en plastacier avec une pointe barbelée qui avait une
courbure de 10,6 cm à 12 cm. L’extrémité opposée était moulée pour s’adapter à
la main de l’utilisateur, et dépolie de façon grossière avec un grain de 28.
L’utilisation des hameçons à faiseur permettait aux fremen de mettre au
point leur hardiesse. Après avoir activé le marteleur, pour appeler un ver
géant, le conducteur (le premier à monter) se campait sur le trajet du ver.
Comme le ver approchait, le conducteur lançait un hameçon pour l’insérer sous
le bord ouvert d’un des anneaux du ver des sables, et un autre hameçon sur un
point inférieur de l’anneau suivant. Le conducteur se préparait à monter sur le
dos du géant (il s’accrochait, alors que le ver se levait haut afin d’écarter
le sable du bord ouvert entre les deux hameçons). Une fois en haut, le
conducteur et ses compagnons dirigeaient le ver en ouvrant un anneau de la
bête, ce qui l’incitait à se tenir loin du sable pour l’empêcher de meurtrir la
chair.
Les hameçons étaient importants dans la culture fremen. Un jeune qui
arrivait le premier en haut du ver avait droit à ses propres crochets; c’était
l’un des signes importants de l'âge adulte. Certains chercheurs pensent que les
jeunes hommes constituaient leurs Fremkits en gagnant une seule pièce à la
fois, et que les hameçons à faiseur étaient la fondation du Fremkit, le clou de
leur « collection ». Un hameçon qui ne se décrochait pas était
considéré comme un porte bonheur, et son propriétaire obtenait un respect
particulier. Quand un harponneur ratait une tentative, cela présageait de la
malchance pour la tribu ou pour un groupe pour le reste de la journée.
Autre référence :
-
Fremkit.
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