Frégate
Terme générique pour désigner les vaisseaux
spatiaux les plus grands qui pouvaient atterrir et décoller d'une seule pièce sur
la surface d’une planète. Bien que l'usage courant fasse apparaître la «
frégate » comme un type de vaisseau spatial, il y avait au moins plusieurs
centaines, voire un millier, de différents modèles qui se référaient à ce terme
unique, le facteur commun à tous étant leur masse. Alors que la plupart Maisons,
aussi bien Majeures que Mineures, possédaient quelques transports de troupes, les
Maisons Majeures les plus riches avaient même des cargos spécialisés pour le fret
et des vaisseaux de combat, c'est la frégate qui était le vrai cheval de
bataille des flottes de toutes les Maisons.
Un des modèles les plus populaires de frégate
était le « steamer », dans lequel un réacteur à fusion entrainait une réaction de masse, utilisant
généralement de l'eau, mais parfois de l'ammoniac ou d’autres composants légers.
Diverses techniques d'échange de chaleur utilisant les flux de plasma et de
champs électromagnétiques rendaient le système raisonnablement efficace, et il
n'était pas cher à entretenir. Le même type de champ d'énergie autour de
l’espace de lancement a absorbait une grande partie des radiations du décollage
de telle sorte que le seul problème environnemental majeur était le bruit du
vaisseau au moment où il quittait le spatioport.
Un deuxième modèle largement utilisé était le
« brat », qui lâchait de petites bombes à fission par un fond rétractable. Il a
été plus rapide et plus efficace et avait un poids utile en charge plus
important que le « steamer », mais il était aussi beaucoup plus cher
et entraînait une radioactivité beaucoup plus importante dans son sillage.
Le plus efficace de tous était le « torch », propulsé
au plasma, mais peu de Maisons dirigeantes étaient disposées à ces vaisseaux
aux canons à chaleur géants d'aller et venir au-dessus de leur planète.
En raison du monopole de la Guilde, aucune
frégate n'était capable de réaliser une opération transluminique. En transit
interstellaire, les frégates faisaient office de cargos. Mais, dans les limites
d'un système planétaire, la frégate était dominante. Aucun autre type de vaisseau
n'était aussi souple, avec une combinaison de taille, se vitesse et de tonnage
accessible. Évidemment aucune frégate seule ne pouvait être entièrement
représentative, mais celle qui illustrait largement les frégates était Antiock,
le vaisseau personnel de l'empereur Padishah Corrin XVIII (règne :
6874-6892). Sûrement la plus grande frégate jamais construite, Antiock pesait
plus de neuf cent mille tonnes et mesurait quatre cent onze mètres de long. Ses
moteurs lui donnaient une accélération maximale de lancement au décollage
d'environ sept G standard.
Corrin, un descendant agressif d'une famille
agressive, destinait Antiock au combat et au bombardement planétaire. Il avait un
stockage de sept cents missiles et torpilles, était équipé de cent lasers et possédait
des emplacements pour un grand nombre d'armes à projectiles. Ses boucliers
étaient probablement les plus puissants jamais installés sur une base mobile.
Mais pour des raisons connues seulement du Bene Gesserit, les courtisanes
favorites de Corrin, une Sœur de la Communauté le persuada qu’Antiock devait
également servir aux fonctions de la Cour. Près de la moitié de l'armement fut supprimée
ou jamais installée ; l’une des plateformes de missiles devint une salle de
bal, une autre une salle d'audience ; au moins l'une des tourelles de canon
laser fut transformé en un observatoire spatial. Antiock ne fut jamais utilisé
au combat. Ni ne servit pas longtemps comme un palais spatial : il fut lancé en
6890 ; moins de deux ans plus tard Corrin mourut du chaumurky. Son héritier,
Harmon III (règne : 6892-6898), vendit Antiock à la Guilde, qui disparut
de l'histoire.
Contrairement aux long-courriers, aux moniteurs,
aux bombardiers et autres navires spécialisés de l'Imperium, la frégate survécut
encore longtemps après le règne de l'Empereur-Dieu. Une frégate étant
simplement un vaisseau spatial d'une certaine taille avec certaines capacités,
on peut dire qu’il existe encore des frégates aujourd’hui.sont aussi capable
d’opérations transluminiques, que seul le monopole de la Guilde avait empêché d'ajouter
aux fonctionnalités des frégates. MM
Autres références :
-
Odri Shang, « Références aux frégates dans le catalogue du
Magot de Rakis », Archives Quarterly Review, 21:26-111 ;
-
Dekonalit Winity, « Antiock et les frégates de
l'Imperium », Journal de paléo-économie, 37:141-253.
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