mardi 8 mars 2016

Fremen, Habillement et textiles



Fremen, Habillement et textiles
  La robe des Fremen durant les jours des  Atréides a longtemps été un sujet de spéculation parce que les restrictions contre la représentation picturale étaient largement suivies. Mais les découvertes du Trésor de  Rakis répondirent à beaucoup de questions que tant de curieux se posaient. Cette information saura stimuler les « dénicheur de mode » de notre temps.
  L'un des arrêts de la Grande Salle du Palais impérial sur Kaitain est la Grande Tour du dixième millénaire. Cet édifice luxuriant montrant la splendeur des Corrino,  était visible partout. Les murs de la grande salle étaient couverts, du sol au plafond, avec des mosaïques représentant les peuples de l'Imperium ; parmi eux, bien sûr, étaient les Fremen. Mais le palais brûla lors d'un soulèvement au début du Jihad de Paul Atréides, et on pensa que son art était perdu à jamais. Récemment, cependant, un cristal catalogué comme 1-F469 a été trouvé et contenait des picto-disques révélant les trésors artistiques du Palais dans toute leur majesté. A partir de ces disques, on peut voir des portraits survivant, et à partir des dossiers du commerce du textile, les étudiants persévérant s’intéressant aux vêtements ont pu nous donner une nouvelle compréhension des tenues Fremen.

   Les vêtements d’hommes semblaient être de couleurs vives – au moins, pour les vêtements qu’ils portaient à la maison, ils semblaient favoriser les tons de jaune, vert vif, de bleu, cramoisi, et de même pour le pantalon et la veste. A l’occasion de fête, les hommes ajoutaient un manteau de laine de mérinos, dans les tons naturels de noir ou  couleur chamois. Les pantalons pour hommes étaient étroitement plissés à la taille, serrés sur les jambes et s’arrêtaient  juste au-dessus de la cheville. Au-dessus, ils portaient une veste courte, ajustée, coupée en V jusqu’à la taille, où elle était maintenue sur le corps par une ceinture de tissu fermée par une boucle en métal ou metallium. Les métaux les plus prisés étaient le cuivre (qui était censé préserver la santé) ou l’argent (qui aidait la virilité). Lorsque la veste était ouverte sur la poitrine,  les jeunes hommes portaient souvent talismans ou des médaillons, habituellement décorés d’un thème religieux, même si certains commémoraient le Jihad. Les hommes plus âgés portaient souvent des chaînes, pas de médaillons mais avec de petits anneaux symbolisant les anneaux d’eau qu'ils avaient gagné dans la bataille.
  Sur la tête, les hommes âgés portaient soit un petit turban, soit un foulard, alors que les jeunes allaient tête nue. A la maison, les chaussures étaient le plus souvent, des pantoufles sans talon, qui étaient remplacées, par les citadins, par de lourdes bottes jaunes, robustes. Les Fremen du désert troquaient les pantoufles pour des bas épais sur lesquels, venait se placer le distille, avec un système spécifique.
  Les vêtements des femmes étaient similaires à ceux des hommes, sauf qu'une couche supplémentaire était  ajoutée. Bien que les pantalons pour hommes fussent faits dans un  tissu de brocart de poids moyen, les pantalons pour femmes étaient faits en coton fin. Ceux qui en avaient les moyens avaient des pantalons de coton pur de Loomar. La veste des femmes – la giumlik – était également coupée en V profond, et il semble  qu’au début elle était portée ouverte. Plus tard, cependant, des agrafes en pierreries fermaient la veste sur les seins et à la taille. Par-dessus le pantalon et la veste, les femmes ajoutaient une robe simple retombait doucement sur le tout.
  Comme les hommes, les femmes portaient des pantoufles sans talon à la maison ou dans les sietchs, mais pour les grandes occasions,  elles portaient des chaussures à talons hauts en cuir de chèvre. Tous les vêtements des deux sexes, à l'exception des bottes des femmes, pouvaient facilement et rapidement se passer sur un distille.
Haut du formulaire  Contrairement aux vêtements masculins aux couleurs vives, les femmes Fremen avaient tendance à choisir des vêtements dans des tons de terre, bronze ou beiges, des couleurs de sable. Cela suggérait que ces teintes sourdes étaient une mesure de protection pour les femmes qui étaient les trésors de la tribu – ou, plus précisément, elles portaient les trésors de la tribu, les anneaux d’eau, comme des bijoux, qu’elles portaient à la taille, tressés dans les cheveux, ou comme partie d'une coiffe à laquelle un voile fin était fixé.
  Les enfants étaient habillés comme leurs aînés, sauf pour qu’un vêtement était ajouté – la tshka – une chemise large, confortable, généralement tricotée, et portée sous la veste. Tous ces vêtements ajoutaient une isolation contre le soleil et les vents desséchants d’Arrakis.
  Les tissus utilisés par les Fremen étaient principalement du coton, la quasi-totalité de celui-ci était importé des usines de Loomar et engendrait des dépenses considérables. Son poids variait en fonction de sa destination, il servait à la fois pour les vêtements et pour les tentures décoratives. Les meilleurs cotons de Loomar, fabuleusement chers, étaient fréquemment utilisés pour les dots des  mariées des classes supérieures, dans lesquels on cousait les anneaux d’eau qui signifiaient moins (bien que toujours valables) qu'ils ne le faisaient pour les Fremen du désert. La laine était également importée, généralement tissée à partir du mouton mérinos de Norstrilia. Ce tissu absorbant servait principalement pour les capes extérieures, bien que les toisons blanchies ou non traitées pouvaient embellir un canapé dans la chambre d'une dame de goût et de qualité. Le tissu de verre Salucan était un fil tissé qui avait une résistance à l'abrasion relativement faible, il était largement utilisé pour les distilles (de qualités inférieures) produits en masse, mais seulement pour les couches extérieures. Un tissu final appelé Alphamet, un tissu métallique extrêmement léger et finement tissé qui accentuait la figure en  embrassant la peau qui brillait et étincelait dans les salles de bal aux chandelles des riche et des puissante. I.R.M.

Autres références :
-          Comtesse Eleni Siniora, Le cœur de la mode immuable (Caladan: INS Livres) ;
-          Rakis Réf. Un Chat. 1-F469 ;
-          Rakis Réf. Un Chat. 52-C982 (Actes des achats de textiles autorisés par la CHOM à Arrakis à l’entrée des ports).

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