Harkonnen,
Feyd-Rautha (10174-10193)
Fils d’Abulurd Rabban (né Harkonnen) et de la concubine Thora Rabban ;
petit-fils du Bashar Gunseng Harkonnen ; neveu de Vladimir Harkonnen,
Siridar-Baron ; frère cadet de Glossu Rabban, dit « La Bête ».
Il
est connu que Feyd-Rautha était une pièce importante dans le programme
génétique du Bene Gesserit, dont l'intention était qu’il se reproduise avec la
fille du Duc Leto Atréides et de sa concubine Dame Jessica pour aboutir enfin à
la création du Kwisatz Haderach. Jessica Atréides, cependant, désobéi aux
ordres du Bene Gesserit et enfanta un fils, fermant pour toujours la
possibilité de cette possibilité. L'ensemble de ce programme génétique est
encore inconnu. Toutefois, la découverte d'une partie d'une monographie (RRC
#6094a) concernant que le Baron Vladimir Harkonnen trouvé sur les cristaux de
riduliens jette une lumière partielle sur les possibilités de l'ascendance de
Feyd-Rautha.
Le
Baron Harkonnen avait choisi Feyd-Rautha et son frère aîné Glossu pour devenir
membres de sa Maison quand une directive du Bene Gesserit indiqua que l'un
d'entre eux développerait le génie militaire manipulateur de l’idole de leur
oncle, l’Empereur Avelard XVII. Avelard entretenait un certain nombre de concubines
dans sa Cour sur Gamont, dont l'une était membre du Bene Gesserit et engendra
pour Avelard sa fille unique, la Dame Kai-Seran, qui fut également formée par
le Bene Gesserit.
Durant les deux siècles suivants, toutes les femmes descendantes du
couple d’Avelard et de sa concubine furent membres du Bene Gesserit, dont deux
qui devinrent Révérende Mères. Une fille, la Dame Theresa du Gate, qui épousa l’Empereur
Josif VII.
Josif
fut si bien formé par sa femme, dans la
manière Bene Gesserit, qu’une plaisanterie populaire se répandit durant
son règne les surnommant « nos Révérends Père et Mère ». Ensemble, ils se
perfectionnèrent tant dans la manipulation
impitoyable de leurs sujets avec l’aide des techniques Bene Gesserit que la
richesse produite au cours de leur règne ne fut jamais égalée. La monographie laissait
supposer que cette union d’Avelard et de sa concubine Bene Gesserit fut d'un
grand intérêt pour Vladimir Harkonnen et joua un grand rôle dans son adoption de
ses neveux dans sa Maison. Peut-être le Baron conclut-il que les garçons étaient
des descendants en ligne directe d’Avelard
et de deux siècles de planification génétique du Bene Gesserit.
Feyd-Rautha
fut non seulement un pion génétique qui échoua pour le Bene Gesserit, mais
aussi un pion politique qui échoua pour son oncle ; le Baron voulait voir
Feyd-Rautha sur le trône. Dès ses débuts dans la Maison du Baron, Feyd-Rautha fut
formé dans la sophistication et les subtilités du combat au corps-à-corps, y
compris les techniques peu orthodoxes comme tuer ses partenaires
d'entraînement. Mais la chose la plus importante qui lui fut enseignée, fut de haïr la Maison Atréides.
Un
des événements les mieux documentés de la courte vie de Feyd-Rautha fut son
dix-septième anniversaire, quand il tua son centième esclave-gladiateur durant
les jeux familiaux. Le meurtre de
l'esclave caractérise la désobéissance de Feyd-Rautha à toutes les règles ou
lignes directrices établies dans le Fair-Play en combat. Pour satisfaire son propre
ego, Feyd - Rautha conspira, avec un plan conçu par le Mentat du Baron, Thufir
Hawat (voir Thufir Hawat). Alors que l'esclave était traditionnellement drogué,
cette fois, ce ne fut pas le cas. Tout aussi traditionnel, le port d'un gant
blanc se faisait sur la main qui tenait le couteau empoisonné et un gant noir
sur la main qui qui tenait une lame sans poison ; Feyd-Rautha inversa les deux.
En outre, l'esclave était conditionné pour répondre à un mot-clé verbal qui le
rendait impuissant. Ce qui rendit l'événement remarquable fut que, malgré tous
les désavantages, l'esclave réussit presque à le tuer ; ce fut ce qui se
rapprocha le plus du seul combat équitable que Feyd-Rautha ait jamais pu voir.
On
peut penser que Feyd-Rauth avait appris plus que des techniques de combat
perverses dans la Maison de son oncle. Des mentions répétées ont été trouvées
dans les biographies standards du Baron Harkonnen, établissant que ses objets
sexuels préférés étaient les garçons adolescents, son favori étant son jeune
neveu. Feyd-Rautha était lui-même homosexuel, avec seulement à de rares
occasions, des liaisons hétérosexuelles avec les femmes esclaves. Il y a, dans une
documentation, faisant référence à une relation sexuelle avec Dame Margot
Fenring, mais tout semble indiquer que ceci s’était déroulé grâce aux
manipulations expertes du Bene Gesserit, exécutées par Dame Fenring, dans une
autre tentative pour produire le Kwisatz Haderach, plutôt qu’une relation
sexuelle désirée par Feyd-Rautha avec un membre du sexe opposé (voir Dame
Margot Fenring).
Grâce
aux enseignements minutieux du Baron, Feyd-Rautha détestait son cousin et rival,
Paul Atréides, plus que tout dans l'univers (il existait des raisons de penser
que cette animosité fut exacerbée par l'attraction sexuelle que le Baron avait
pour Paul). Cette haine enracinée poussa Feyd-Rautha à défier Paul en duel lors
de la confrontation, chargée d'émotion, entre Paul et l'empereur Shaddam IV lors
de la tentative de prise de contrôle de la planète Arrakis par l'empereur.
Les
deux jeunes hommes avaient été formés intensivement dans diverses méthodes de
combat, mais Feyd-Rauth avait été formé, en plus, pour être impitoyable et
profiter de toutes les ruses disponibles. Paul avait appris à prendre en compte
ces ruses, mais son sens de l'intégrité ne lui permettait de les utiliser. Bien
qu'il ait sut que la formation de Feyd- Rautha incluait un mot-clé qui pouvait
l’affaiblir momentanément, Paul ne l’utilisa pas, même quand il vit que
Feyd-Rautha tentait de le tuer avec une
aiguille empoisonnée. Au cours du duel, Paul profita de l'aiguille saillante
pour immobiliser Feyd-Rautha contre le sol, et enfonça sa propre lame dans la
mâchoire de Feyd-Rautha jusqu’à son cerveau. À l'âge de dix-neuf ans,
Feyd-Rautha mourut, aussi ignoblement qu’il avait vécu.
(Outre
les références ci-dessous, un aperçu de la personnalité de Feyd-Rautha
Harkonnen peut-être être obtenue à partir de la lecture d’une pièce de Harq
al-Harba, Shaddam IV, dans laquelle
Feyd-Rautha est un des personnages principaux. Bien que ce soit une œuvre de
fiction, la pièce propose ce que beaucoup considèrent comme des révélations
historiques et psychologiques valables concernant la vie et la personnalité
d'un jeune homme mal utilisé et abusé). L.L.
Autres références :
-
Harkonnen,
Vladimir ;
-
Rabban,
Glossu ;
-
Klevanz
D. Kiinar, Peur de mon pouvoir,
respectez mon nom : Dix mille ans de domination des Harkonnens (Giedi
Prime : Trammel) ;
-
Marya
Von Wikkheiser, Maison Harkonnen,
TR. Arazrii Pexb, Studies in History Atreidean 76 (Paseo :
Institut de Galacto-Fremen Culture).
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