Gom Jabbar, ou « Le haut ennemi »
L'aiguille, dont le bout est enduit d’une
goutte de Meta cyanure, qui était utilisée par les Rectrices du Bene Gesserit dans
leur test d’humanité, le plus souvent administré aux élèves du Bene Gesserit de
l’école de Wallach IX. Une piqure unique de l'aiguille était suffisante pour
envoyer le poison dans le système de la victime. Il n'y avait pas d'antidote
connu.
Le test d’humanité était, dans son principe,
extrêmement simple. La candidate devait placer sa main dans une petite boîte
contenant un certain nombre d'inducteurs nerveux. Dès que cela a été fait, la
Rectrice tenait le Gom Jabbar près du cou de la candidate et la prévenait qu’elle l’utiliserait, immédiatement, si la
candidate retirait sa main de la boîte. Dans le même temps, les inducteurs nerveux,
étaient activés par la présence de la main, stimulant les sentiments de douleur qui commençaient avec un
léger inconfort et pouvaient provoquer, si l’expérience était menée plus loin, une
véritable agonie. (La sensation la plus courante était celle d’une chaleur
extrême, comme si la main était en train de rôtir lentement).
Le but du test – beaucoup plus important que
de découvrir que la candidate pouvait endurer la douleur plutôt que répondre à
l’invitation d’une mort certaine – était de donner à la Rectrice une occasion
d'observer les réactions de l'étudiante face au stress. Toute augmentation ou diminution
du taux d'avancement au sein de la Communauté des Sœurs, dépendait des observations de la Rectrice
pendant le test.
En de rares occasions, lorsque leur
importance était indiquée pour le Bene Gesserit, des hommes étaient testés avec
le jabbar gom ; Paul Atréides, à quinze ans, fut l'un d'eux (cette expérience, qu’il
vécut sur Caladan, laissa en lui une profonde inimitié pour la Communauté des
Sœurs qui augmenta lorsqu’il acquit une meilleure connaissance de leurs
méthodes).
Mis à part cet usage, le terme « gom
jabbar » est parfois appliqué à un certain genre d'individu, ainsi : une
personne qui, pour des raisons personnelles ou à cause d’une manipulation adroite, devient analogue à
l'aiguille empoisonnée, utilisée contre un ennemi. Peut-être le meilleur
exemple de ce phénomène était Alia Atréides, qui, enfant, tua son grand-père
maternel, le Siridar-Baron Vladimir Harkonnen. Ses derniers mots à lui, à cette
occasion, sont réputés avoir été, « Je suis désolé, Grand-père Vous avez
rencontré le gom Jabbar des Atréides » - une jolie réplique ironique,
parce que l'arme utilisée fut une aiguille empoisonnée.
Autres références :
-
Bene Gesserit ;
-
Le Manuel des Assassins.
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