jeudi 14 avril 2016

Halleck, Gurney (10135-10226)



Halleck, Gurney (10135-10226)
  Le fils aîné de August et Oltora Halleck ; il deviendra plus tard Maître de Guerre du Duc Leto Atréides (en partenariat avec Duncan Idaho).
  Les Halleck étaient l'une des Maisons Mineures de Chusuk (quatrième planète de Theta Shalish) et travaillaient dans le secteur de l'exportation des instruments de musique. Leurs artisans produisaient des instruments de haute qualité ; les Halleck prospérèrent grâce à la vente de balisettes, salleshorns et lyriflutes à travers l'Imperium. Le jeune Gurney, avec son frère Kyle et leur jeune sœur, Annette, fut formé dès son plus jeune âge à la fabrication et à l'utilisation des instruments de qualité, et il était destiné à prendre les rênes de l'entreprise familiale lorsqu’August prendrait sa retraite. Il développa un réel talent pour la balisette, et en 10134 il demanda à ses parents, l’autorisation de se louer dans les Grandes Maisons, pour les divertir. Ainsi, il pourrait aussi attirer l’attention sur leur entreprise et améliorer leur commerce ; très vite, il comprit qu’il était un bien meilleur musicien qu’homme d’affaires.
  Ce fut une idée qu’il ne pu jamais traiter. En 10155, suite à une déclaration inventée de toutes pièces, des accusations furent portées contre la Maison Euterpe (dirigeants de Chusuk et alliés de longue date des Ducs  Atréides), la Maison Harkonnen ordonna une attaque contre Chusuk qui laissa plus d'un tiers de ses zones industrielles en ruines. Plus de cinquante mille captifs furent pris dans le raid, Gurney Halleck et Annette étaient parmi eux. Dix fois ce nombre furent tués, y compris tous les autres membres de la famille Halleck.
  Cette vague d'assassinats et de destruction d’un peuple innocent sur Chusuk, commença pour deux raisons : en premier lieu, leur siridar-gouverneur était un allié des Atréides, une attaque contre lui équivalait à une attaque contre les Atréides, et une attaque de Chusuk pouvait se faire plus facilement que celle contre les véritables ennemis de la Maison Harkonnen. Deuxièmement, Chusuk était une petite planète, presque sans défense ; cela rendait l'endroit idéal pour Glossu Rabban, qui venait  juste d’entrer au service de son oncle et menait ainsi sa première action militaire. Le Baron Vladimir Harkonnen n'avait aucune intention de tester le garçon-commandant (Rabban avait vingt-trois) sur un monde capable de riposter.
  Même à un âge si précoce, Rabban était rodé à exprimer sa cruauté. Après l'attaque, il examina personnellement les nombreux prisonniers et les divisa en trois groupes. Le premier groupe, était constitué d'hommes forts sains, qui furent envoyé dans les puits d’esclaves sur Giedi Prime, le monde natal des Harkonnen. Le travail des esclaves était l'un des piliers de l'économie de cette planète, et Rabban savait que sa contribution à l’accroissement de la main-d’œuvre serait appréciée par le baron. Halleck fut l'un de ceux-ci.
  Le deuxième groupe était constitué de femmes – les plus jeunes et les plus séduisantes. Ces malheureuses étaient expédiées dans les maisons de plaisir des Harkonnen, prévues pour leurs troupes ; la sœur de Halleck, une beauté frappante de dix-huit ans, fut l'une des premières femmes choisies.
  Le troisième groupe était formé d’un petit nombre de personnes âgées, d’enfants et de ceux qui étaient généralement incapables d’entrer dans les rangs des ouvriers et des prostituées. Ces indésirables furent passés par l'épée sous le regard de Rabban.
  Halleck a passé la décennie 10155-10165 sur Giedi Prime comme esclave des Harkonnen. Dans cet environnement brutal, où l'espérance de vie moyenne d'un travailleur était de cinq ans, l'ancien musicien réussit à se maintenir en vie à la seule force de sa haine pour ses ravisseurs. Son travail dépassait tout ce que les jeunes pouvaient  accomplir – les esclaves, par exemple, qui creusaient dans les mines d'émeraudes seize heures par jour, en dehors de la capitale de Harko où la famille Harkonnen ne venait que pour se reposer durant leurs vacances – mais il était endurci et ne se laissa pas briser. La nuit, tandis que les autres étaient épuisés, Halleck se consolait en se souvenant des chants de Chusuk, des chansons d'amour et de la planète verte qu’il ne reverrait sans doute jamais, et composait de nouvelles chansons dans sa tête.
  En dehors du travail, la menace la plus importante pour Halleck venait de ses compagnons d'esclavage. Compte tenu du manque de nourriture et d'eau, les survivants dans les fosses étaient ceux qui avaient appris à se battre pour défendre leur pitance contre les désespérés et les gourmands. Malgré sa répugnance à la violence quotidienne, Halleck était déterminé à survivre ; il apprit à se battre avec une ferveur aussi farouche qu’il avait autrefois manifesté pour apprendre à jouer de la balisette. Et il n’oublia jamais qui l’avait forcé à apprendre ces nouvelles leçons.
  En 10164, lors de sa neuvième année de captivité, Halleck rencontra de nouveau l'homme responsable de la mort de sa famille. Rabban, désormais nommé pour gouverner Arrakis – où il était  considéré comme un monstre – au nom de son oncle, faisait le tour des puits lorsque Halleck fut remarqué par un des gardes. Le Comte fut intrigué par la ténacité de cet homme – de tous les esclaves capturés lors du raid sur Chusuk, seul Halleck restait encore en vie – et il l'appela pour une inspection personnelle.
  Défiant les instructions chuchotées par les  gardes, d’éviter son regard tout au long de l’examen du Comte, Halleck regarda son ennemi directement en face, avec une expression de mépris trop évidente pour être ignorée. Le garde balançait son gourdin, se préparant à frapper cet esclave insolent, mais Rabban lui ordonna de ne rien faire. Sa curiosité piquée au vif, Rabban exigea de savoir pourquoi Halleck se conduisait de manière aussi dangereuse ; ne se rendait-il pas compte, demanda le comte, qu'il pouvait être écorché vif pour un tel mépris ?
  La réponse de Halleck fut directe et précise : il cracha au visage de son bourreau.
  Rabban entra dans une colère folle. Saisissant un fouet de vinencre au garde le plus proche, il ordonna à deux autres hommes de maintenir Halleck en place. Puis, avec un juron, il assena un coup de fouet le long de la ligne de la mâchoire de Halleck. Rabban se vit refuser la satisfaction d'entendre crier Halleck après le coup de fouet. Il dû se contenter de regarder la marque rouge-betterave sur la peau, là où le vinencre avait frappé, avant de s’en aller en claquant la porte sans avoir terminé la tournée. Rabban, cependant, n’oublia pas d’annuler la peine de mort pour avoir frappé un Harkonnen ; il dit qu'il voulait que l'esclave vive, pour qu’il puisse profiter de la caresse du vinencre.
  Une chanson, écrite au cours des années dans les mines (créée en 10164) exprime la douleur de l'esclavage, dont la cicatrice de vinencre n’était seulement que le rappel visible :

Perdu sur les déchets de Giedi, perdu dans le souffle du vent,
Blessé par les bêtes et les vignes et les coups et les soins,
Monde de déchets, Giedi, donnant seulement la douleur et la mort,
Douleur, mort, douleur et mort ; mais je le porte,
Bien que les nuits et les jours se mélangent, glissent, se fondent,
Je tiens, car le sang sèche et les cœurs se  déchirent.

Sommeil bénit ; mes cauchemars sont maintenant mes jours,
Jours le long de l’année où je vis et ne peux pas mourir ;
Là où je meurs et ne peux vivre, perdus les moyens
Aide et espoir, dans l'obscurité
Je mens. Mais je soutiens, soutiens et attends. Il conte ; J'attends
Pour les joies de la maison ou les frissons de la haine.

  Un peu moins d'un an plus tard, La Maison Atréides (en réponse à une autre attaque provocatrice contre un allié) envoya une force contre Giedi Prime elle-même. Le meurtre de civils, ainsi que des dommages injustifiés sur les biens, furent en grande partie évités. Le Duc Leto Atréides connaissait le point faible des Harkonnen et le visa directement : il ordonna à ses troupes de libérer et de sauver chaque esclave Harkonnen qu'elles pourraient trouver. Halleck fut parmi les personnes sauvées.
  Les anciens esclaves furent emmenés sur  Caladan, le fief des Atréides, et on leur laissa  le choix. Ceux qui avaient des parents, des amis, des maisons sur d'autres mondes étaient libres de communiquer avec eux et de prendre des dispositions pour leur passage. Ceux qui, en revanche, n'avaient plus aucun endroit où aller ou qui souhaitaient tout recommencer, étaient invités à se mettre au service des Atréides. Les Atréides soulignaient qu’ils ne possédaient aucun esclave. Toute personne qui choisissait de se joindre à leur service pouvait être certaine d'être traitée équitablement, d'être libre de quitter ce service à tout moment (sauf dans des conditions de guerre), et était sure d’avoir la  loyauté du Duc Leto en échange de la sienne.
  Halleck expliqua à l'officier de recrutement qu'il serait ravi d'entrer au service des Atréides, à une condition : s’il pouvait retrouver Annette et organiser sa fuite, il voulait être autorisé à la garder avec lui. L'officier accepta immédiatement, mais n’offrit que peu d'espoir à Halleck. Il était trop familier des pratiques dans les maisons de plaisir Harkonnen pour croire qu’Annette Halleck serait encore en vie après dix ans, et encore moins porté à croire qu’un sauvetage serait possible.
  En 10165, à l'âge de trente ans, Halleck commença donc une nouvelle carrière – soldat. Les compétences au combat qu'il avait appris dans les puits de Giedi Prime lui servirent de base solide pour sa formation dans la guerre avec les modules et, lorsqu'il accorda sa loyauté fanatique à son nouveau suzerain cela fit de lui un homme terrifiant pour ses ennemis, lors de l’affrontement au combat. Ses officiers veillèrent à ce qu’il soit promu, pour lui rendre hommage ; à quarante ans, il obtint une place au Conseil militaire de Leto. Il était heureux dans son travail, et sentait qu'il avait enfin trouvé le rôle pour lequel il était fait. Il avait même – d'abord doucement, puis avec une confiance de plus en plus grande quand il vit que son jeu était bien accepté par ses semblables – repris sa  balisette, étonné même de voir qu’il se souvenait si bien de la qualité de son jeu. Libéré de sa douleur si longtemps contenue, il pouvait maintenant la chanter, Halleck se mit alors au travail (avec la nomination ultérieure de Duncan Idaho comme Maître de Guerre, conjointement avec Halleck, il eut plus de temps pour sa musique et écrivit les chansons qu’il avait composé dans son esprit, durant ses années d'esclavage. Deux exemples de sa polyvalence ce trouve à la fin de cet article, Hymne du désert et Les Galiciennes).
  Bien qu'il ait suivi de nombreuses pistes au fil des ans, Halleck ne put jamais découvrir ce qu'il advint de sa sœur. En 10176, cependant, une réponse vint à lui. Un officier Harkonnen qui avait fait l'erreur de prendre un agent Atréides en confiance, avait expliqué que sa grande cicatrice sur son visage était le souvenir d’une jeune fille d’une maison de plaisir sur Larange, une planète dans le même secteur que Chusuk. L’Harkonnen se souvenait que la jeune fille avait plus de vingt ans ; elle avait saisi le couteau bêtement laissé sur sa ceinture et, après l’avoir tailladé lui, elle était tombée dessus.
  L'agent, qui avait la quête de Halleck à l'esprit, se mit à enquêter et fini par déduire que la jeune fille était sans aucun doute Annette Halleck, et que l'incident avait eu lieu lors de son premier jour dans  l'installation Harkonnen ; elle avait au moins été épargné d’une vie de brutalité. L'agent s’arrangea ensuite pour que l'officier Harkonnen soit impliqué dans la vente de certains secrets militaires très importants. La réputation des Harkonnen étant ce qu'elle était, on peut supposer sans risque que l'officier souffrit beaucoup plus avant sa mort que ce qu’avait enduré Annette Halleck.
  Tout cela fut transmis à l'un des assistants de Halleck, et donc à Halleck, la veille d'une bataille dans la campagne de Grumman. Même les vétérans au service des Atréides parlèrent pendant de nombreuses années de la férocité avec laquelle Halleck avait conduit ses hommes contre les forces Harkonnen, les jours suivants, ce fut un bain de sang.

La bataille sur Grumman fut la première campagne pour laquelle Duncan Idaho servit, c’était une nouvelle recrue. Halleck fut très impressionné par l’habileté au combat du jeune homme et le pris sous sa protection. Idaho s’éleva rapidement dans les rangs des Atréides, plus rapidement encore que son mentor ne l’avait fait, devenant le maître d'armes de la Maison (responsable, avec Halleck et Thufi Hawat, de la formation de Paul Atréides) en 10182. A la même période, Halleck fut nommé Maître de Guerre, un poste qu'il partagea également avec son ancien élève en 10184.
  En 10190, Halleck partit sur la planète désertique d’Arrakis avec le Duc Leto – qui avait été nommé gouverneur – et la Maison Atréides. L'attaque Harkonnen – par les Sardaukar survint sur Arrakis en 10191.
  Halleck, avec les survivants de l’équipe qu’il commandait, s’associa à un groupe de contrebandiers. Il vécut et travailla avec ce groupe pendant deux ans, en croyant que la Maison Atréides n’existait plus et que Dame Jessica avait trahi à la fois son mari et son fils pour les Harkonnen. L’existence de Halleck, comme il l’avait fait dans les puits sur Giedi Prime – la vengeance étant sa seule motivation – était  subordonnée à son chagrin et à sa colère, et attendait son heure, l’occasion de frapper.
  Lorsque sa bande fut capturée par Muad'Dib (le jeune duc qu'il avait cru mort) en 10193, Halleck crut que la chance de se venger du traître lui était donné. Il tint Dame Jessica à la pointe de son couteau, peu après son arrivée à la Grotte des Oiseaux et exigea qu'elle avoue sa trahison envers le Duc Leto. Seule l'explication de Paul concernant la façon dont le Conditionnement Impérial avait été fléchit sur le Dr Yueh permit de convaincre Halleck qu'il avait commis une erreur.
  Après cet incident et le pardon instantané de Dame Jessica, Halleck devint son serviteur le plus obéissant. Quand Dame Jessica revint sur Caladan à 10196, il demanda, et obtint, la permission de l’accompagner et de la protéger.
  L’opinion savante concernant la relation de Halleck avec Dame Jessica, après leur retour dans le vieux fief des Atréides, est divisé. Dans La Sœur Errante, la biographie la plus approfondie de la Dame, qui fut découverte, le chercheur Chatan S. Meed avance la théorie que les deux étaient devenus amants avant leur départ pour Caladan. L’affaire nous paraît logiquement construite, avec des témoignages – des citations de lettres écrites par Dame Jessica à Irulan, par exemple, dans lesquelles elle se réfère à Halleck comme « mon ami bien aimé », montre que son affection pour l'homme est tout à fait évidente – il est tout à fait possible que l’amitié d’Halleck avec sa  Dame suzeraine se soit transformée en une liaison entre compagnons qui avaient souffert et triomphé ensemble pendant de nombreuses années et avaient voulu partager une retraite tranquille. Il convient également de noter que Leto II ne mentionne une telle intimité entre les deux, que dans sa version de L'histoire de la famille Atréides et qui mieux que lui peut confirmer l’existence d’une telle relation entre Halleck et Dame Jessica. Jusqu'à ce que des preuves plus concrètes démontrent l’inverse, ma prudence veut que leur relation soit considérée comme une relation de camaraderie.
  En 10218, Halleck retourna à nouveau sur Arrakis, pour accompagner Dame Jessica lors de son voyage pour découvrir la vraie condition de sa fille Alia, et ses petits-enfants Leto et Ghanima. Évidemment, elle lui avait révélé qu’Alia avait succombé à Abomination, et qu’elle était terrorisée que ses petits-enfants puissent être atteints de manière similaire. Sur ses ordres, Halleck organisa la capture de Leto II, puis le garçon de neuf ans fut soumis à la version pour enfant du test du Mashad (l'expression Fremen pour un procés à la suite duquel la personne en sort honorablement ou ne survit pas ; un test de l'âme). Le test de Leto était qu’il devait être observé et interrogé avant, pendant, et après son exposition à de fortes doses de mélange : on croyait que la transe d’épice induite par la drogue avait conduit Alia à être possédée ; au moindre signe que Leto prenait le chemin qu'elle avait suivi exigerait sa mort.
  Pour l'aider pour mener le test – et, peut-être plus important encore, pour tuer le garçon si cela s’avérait inévitable – Halleck avait pris un Fremen nommé Namri, le père de l'un des principaux sacrificateurs d’Alia. C’est seulement quand le test toucha à sa fin qu’Halleck apprit que la véritable allégeance  de Namri allait à Alia, et que les instructions et les notes de « Dame Jessica » avaient été en réalité l’œuvre sa fille. Namri, après s'être révélé, découvrit qu’Halleck n’était pas le doux hors-monde, facilement manipulable qu’il avait pensé, et il paya cette erreur de sa vie.
  Si Namri avait vécu suffisamment pour le voir, l’action suivante que fit Halleck l’aurait vraiment étonnée : il enfila les robes des fremen qu’il avait tués pour se déguiser, marcha vers le désert, appela un ver et se dirigea vers le sietch de Tuek sur la bordure interne du Faux Mur.
  Dès que se fut possible, après son arrivée, il vola un orni et l’utilisa pour s’échapper afin de rejoindre un petit sietch rebelle à Gara Rulen. Là-bas, il rencontra Leto qui portait, ce qu’Halleck qualifia d’étrange distille (c’était, en fait, la peau de truites des sables que le garçon avait fait sienne) et il conduisait l’homme aveugle que tout le monde connaissait comme Le Prêcheur.
  La formation Bene Gesserit que Dame  Jessica lui avait donné pendant leurs années sur Caladan avait convaincu Halleck de deux choses : que Leto disait la vérité quand il niait être possédé, et que Le Prêcheur était, comme la rumeur le laissait entendre, Paul Muad'Dib Atréides. Sur la base de ces vérités, Halleck décida de revenir à  Arrakeen avec Leto et son père.
  Sa présence là-bas ne put empêcher que Paul soit tué en dénonçant sa sœur à une foule en colère, et pour cela, Halleck ne ressentit aucune culpabilité. Les années au service des Atréides, combinées avec les enseignements de sa maîtresse, montrèrent à Halleck combien les actions d'un individu importaient peu face à l'histoire ou à la légende.
  Leto II, immédiatement après son accession au trône, envoya Halleck comme conseiller personnel au Conseil de Stilgar au Sietch Tabr. En fidèle serviteur de la Maison Atréides, il a exécuta cette fonction jusqu'à sa mort en 10226.
  Son décès marqua un tournant,  c’était le  dernier des conseillers du premier Duc Leto, la cérémonie des funérailles fut menée dans le faste et le respect généralement réservés à ceux d'une caste beaucoup plus élevée. Dame Jessica fit un dernier voyage depuis Caladan pour présenter ses respects à son fidèle serviteur et ami, et l'empereur lui-même présida les rites. A cause de sa fonction publique, le corps d’Halleck fut transporté au  Sietch Tabr pour la cérémonie Fremen privée qu'il avait demandé. Les Maîtres d'eau donnèrent son eau à Leto II, qui, croyait-on, la garda parmi ses biens les plus précieux tout au long de sa longue vie. C.W.



Autres références :
-          Atréides, Jessica ;
-          Atreides, Leto I ;
-          Atreides, Leto II ; Atreides, Paul ;
-          Giedi Prime ;
-          Rabban, Comte Glossu ;
-          Chatan S. Meed, La Sœur Errante, B.G. Fondation d'études 9 (Diana : Tevis) ;
-          Genévrier Atreo, COMP., Journal d'un Assassin : une biographie de Gurney Halleck, Arrakis études 25 (Grumman : unie des mondes).

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