Wanna
Adepte du Bene Gesserit, épouse du médecin de l’Ecole Suk, Wellington
Yueh, qui trahit le Duc Leto Atréides. Wanna Marcus était censée avoir été tuée
sur ordre du Baron Vladimir Harkonnen. Les informations concernant un complot
visant à tuer le Duc Leto Atréides justifie la mesure de l’implication de Wanna
dans les plans d’infiltration politique du Bene Gesserit.
Les Journaux de la
Révérende Mère Gaius Helen Mohiam indiquent que Wanna Marcus était extrêmement
talentueuse, en particulier en ce qui concernait ses compétences en transe de
vérité et comme Diseuse de vérité, avec la possibilité d’occuper une place au
conseil des Cogita Vera. Mais certaines évolutions, notamment la découverte par
la Révérende Mère Gaius Helen des capacités exceptionnelles du jeune Paul
Atréides, poussèrent la Révérende Mère à modifier ses plans. Estimant que le
temps du Kwisatz Haderach était arrivé, Mohiam tint à l’éprouver sans délai.
Pour cela, Wanna Marcus fut choisi pour servir de leurre.
Wanna fut infiltrée dans l’entourage Harkonnen. Sa présence rappela au
Baron la relation intime de son mari avec la Maison Atréides et la position
stratégique que le médecin Suk tenait dans ce foyer. Le plan fut d’utiliser la
force de l’amour de Yueh pour sa femme Bene Gesserit et ce qu’il pourrait faire
pour la protéger des dangers.
Pour sa part, Wanna, dans son engagement dans la Communauté des Sœurs et
sa mission, devait surmonter les scrupules
qu’elle pouvait avoir au sujet du Duc Leto et favoriser son allégeance
envers son mari. Wanna s’en souvenait, à l’occasion, comme un malheureux
innocent pris dans la spirale mortelle de la fierté et du désir de vengeance
des Harkonnen.
On
avait dit à Wanna que son sacrifice devait hâter l’arrivée du Kwisatz Haderach
en éliminant les éventuelles difficultés des deux côtés, Atréides et Harkonnen.
Elle fut choisie et ses ordres dépendaient de son courage, de sa capacité à
obéir, de sa formation spéciale et de ses dons exquis. Bien sûr, il était
regrettable que quelqu’un d’aussi brillant et doué soir prématurément perdu
pour la Sororité, mais il le fallait pour une telle cause. La Révérende Mère
Gaius Helen nota que la capitulation de Yueh au chantage était certaine, s’il
avait le moindre espoir que sa trahison pouvait sauver la vie de Wanna. Pour le
Baron Harkonnen, l’amour était une faiblesse fatale qui invitait à l’agression,
et il joua son rôle parfaitement, comme d’habitude.
Le
Bene Gesserit croyait que la faiblesse d’une personne était une force. Aux yeux
de la Sororité, la perte prématurée du Duc Leto préparait la voie pour le jeune
Paul et l’instant que le Bene Gesserit
avait si longtemps attendu et avait travaillé avec tant de ténacité,
serait atteint. Wanna Marcus était l’instrument par lequel le rêve de l’ordre
deviendrait réalité.
Les Sœurs de la Maison de Chapitre, où elle avait été une favorite,
pleurèrent la mort de Wanna dans une affection calme et une douleur
authentique, psalmodiant des lamentations d’une grande simplicité mais pathétique.
Et le grand dramaturge Harq al-Harba, plus tard, rendit hommage à la saga de la
vie irréprochable de Wanna et à sa mort tragique dans « Histoire du Duc Leto, deuxième
partie ». G.E.
Autres références :
-
Yueh,
Dr Wellington ;
-
Harq
al-Harba, Histoire du Duc Leto,
deuxième partie, Les œuvres complètes
(Grumman : Tern) ;
-
Révérende
Mère Gaius Helen Mohiam, Journaux,
lib. Conf. Temp. Série 133.
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