Mohiam,
Révérende Mère Gaius Helen
Professeur qualifié, guide intrépide, gardienne fidèle, prophétesse inspirée, adversaire
redoutable ; elle servit comme chef suprême du Conseil de la sororité,
pendant et après le règne du Duc Leto Atréides. Elle fut obligée par l’époque
et son Ordre de jouer un rôle déterminant dans le drame de la Maison
Atréides ; sa participation avait abouti au choc des volontés entre elle
et Paul, qui devint plus tard Muad’Dib. Leur antagonisme s’était déclenché lors
de leur rencontre : le jour fatidique où la Révérende Mère Gaius Helen
avait utilisé le gom jabbar pour tester le jeune Paul.
Souvent craint à cause du pouvoir qu’elle exerçait sur ses élèves les
plus douées – notamment Dame Jessica – et pour son influence en tant que
confidente et Diseuse de Vérité de l’Empereur Padishah Shaddam IV, elle fut
considérée comme un stratège de la planification et de la diplomatie Bene Gesserit.
Le dossier volumineux sur la Révérende Mère Gaius Helen, retrouvé dans le
Trésor de Dar es-Balat, révèle ses nombreuses fonctions et ses activités de
nature essentiellement politique, en particulier dans ses dernières années.
Même ses efforts d’éducation avaient été prétendument inspirés par des motifs
politiques, par exemple l’enseignement et la formation de Jessica et de la
Princesse Irulan.
Elle fut très appréciée pour ses prouesses d’observation – certains
documents, dans son dossier, attestent de son statut inégalé de « Bene
Gesserit avec le regard », celui qui lui permettait de tester un sujet
pour savoir s’il était humain. Pour toutes les questions relatives à la
Communauté des Sœurs, elle jouissait d’un pouvoir et d’un prestige rarement égalé
dans les annales du Bene Gesserit. Parmi ses pair on l’a voyait comme quelqu’un
de fier, cela était violent, mais à l’extérieur de la Sororité, son arrogance
provoquait des épithètes tels que « sorcière »,
« magicienne », et les fremen « kalbat bani jeziret » ou
« chienne Bene Gesserit ». Elle fut souvent accusée de prédire
l’avenir et ensuite de conspirer pour faire en sorte que cela arrive. Il est
certainement vrai qu’elle était en parfaite harmonie avec toutes les
générations précédentes qui avaient envisagées et prévues le programme de
reproduction parfait, traçant ainsi la possession et le contrôle de la destinée
humaine.
Elle venait d’une longue lignée de Révérendes Mères, produites à l’âge
du désespoir ; et, comme elles, elle avait deux qualités. Elle possédait
le don de prescience ou d’illumination, et le pouvoir de la conception
solitaire. Elle pouvait décider d’enfanter de sa propre initiative. Formée à la
chimie, l’anatomie, l’astronomie, la médecine et la métaphysique, elle, comme
ses Sœurs, étaient des maîtresses dans la manipulation. La Révérende Mère Gaius
Helen était aussi célèbre pour ses états de transe d’auto-déduction, une fixité
d’attention si totale qu’elle pouvait bloquer tous ses signes vitaux et sa
conscience de surface. Il est mentionné qu’elle était une adepte du jeu de
Tarot, ce jeu qui mêlait la contemplation et l’action, et qui était sensé contenir
la somme de tous les problèmes dans ses permutations infinies.
La
gamme des pouvoirs de Révérende Mère de Gaius Helen lui avait permit de réussir
dans ses conspirations pour placer une Bene Gesserit sur le trône de
l’Imperium, pour infiltrer les rangs de Muad’Dib et tenter de prendre le
contrôle de Paul et le placer entre les mains de la Sororité, pour qui Paul
avait une profonde hostilité et une suspicion éternelle. Une telle conspiration
était appelée, par certaines sources, une trahison ; le plan de la
Révérende Mère était de faire en sorte que le frère et la sœur s’accouplent
afin de récupérer la lignée de pure légende et l’espoir de reprendre leur
programme. Ce fut la mission de la Révérende Mère d’empêcher Paul d’établir une
lignée impériale grâce à sa bien-aimée Chani, ce qui perturbait la Communauté
des Sœurs et leur programme, et ce à cause de l’erreur de Jessica. En opérant
indirectement et en secret, la Mère Supérieure du Bene Gesserit cherchait à
protéger la pyramide des générations qui, croyait-elle, avait atteint son
sommet avec Paul Atréides. Mais l’antagonisme entre les deux mena finalement à
l’emprisonnement de Gaius Helen, sous bonne garde, sur ordre de Paul, et plus
tard, à son exécution pour traitrise, sur ordre d’Alia.
Cette fin honteuse après une carrière brillante et inspirée – quelque
peu entachée par son zèle et son fanatisme – mit en sourdine les louanges qui
étaient claironnés sur Wallach IX après la mort de la Révérende Mère Gaius
Helen. Le Parchemin d’Adulation Sacrée,
un mémorial commémoratif traditionnel pour les Révérendes Mères, rendait
hommage à sa « discipline de l’abandon de soi, une véritable renonciation,
l’abnégation qui est le chemin de la grandeur ».
Le
témoignage du propre journal de Gaius Helen, alors qu’il est naturellement
égoïste par certains côtés, ne montre qu’un petit aperçu de ce personnage
extraordinaire et paradoxal. Ces dossiers datant de peu de temps avant qu’elle
ne quitte le monde natal du Bene Gesserit pour son malheureux dernier voyage,
démontrent sa complexité dans les intrigues politique et fournissent des
indices précieux sur son caractère et les motifs du lien qu’elle eut dans
l’histoire de l’impérium durant des années (dans quelle mesure la personne
publique reflétait avec précision la personne privée, est peut-être mieux
appréhendée en comparaison des déclarations de Gauis Helen, que les récits et
les actes que lui attribua Harq al-Harba dans ses grandes pièces historiques).
Dans les dernières pages de son journal intime, confisqué par Paul
Atréides ; après son arrestation, on peut lire :
« Quand
j’étais enfant, j’ai rêvé trois fois de suite le même rêve. Dans mon rêve, j’ai
vu une silhouette encapuchonnée qui, avec une flèche, tirait le soleil hors du
ciel. Est-ce que j’avais vu mon destin, ou Paul Atréides ? Qui de nous
était l’archer et qui était le soleil ?
Et bien que j’ai vu tous cela et plus, je ne vois plus beaucoup depuis
l’époque où j’ai rencontré Paul et où je l’ai testé.
Dernièrement, je
suis assiégée par cette incandescente mémoire dont les traditions et les
objectifs étaient ceux que j’avais toujours servis. Bientôt je les rejoindrais.
J’ajouterai ma propre identité à cette longue file de Révérendes Mères
silencieuses mais omniprésentes dans l’être humain. Est-ce que Jessica guidera
alors l’avenir ?
Aussi loin que je
me souvienne, mon chemin a toujours été droit dans sa conception mais, par
nécessité, retors dans son exécution. J’ai en effet, été implacable et
inflexible dans mon dévouement à la cause de l’évolution humaine en vu
d’atteindre, à la fin, ce qui avait été envisagé depuis si longtemps :
notre kwisatz haderach.
Il est vrai que
j’ai dû choisir avec un soin infini, entre les bancs de la contemplation et
ceux de l’action – un parcours difficile. Dans la contemplation, j’ai fais de
moi un véhicule pour les voix du passé, les esprits immortels des âges, tous
dévoués à la même tâche. Je suis devenue la Via Vocis. Mais alors qu’aurai-je
pu faire ? Aurai-je dû être la main forgeant l’avenir ou le matériau
malléable que d’autres mains auraient utilisé pour atteindre cette fin ?
Le dilemme était confus, mais il exigeait une résolution. J’ai choisi.
Maintenant je me
demande si je ne l’ai pas trop longtemps vécu. Est-ce que le rêve Bene Gesserit
devait être abandonné pour une vision moins exigeante, peut-être plus
arbitraire en nature ? Occasionnellement je me suis demandé si nous, la
Communauté des Sœurs, n’avions pas miné notre propre but. Nous avons construit
notre Maison avec les matériaux de la foi, le dévouement, l’obéissance et
l’espoir. Avons-nous perverti maintenant, par nos moyens, la fin que nous avons
rêvé de réaliser ? Oserai-je me demander maintenant ce que la Communauté
des Sœurs a fait – ce que je l’ai aidé à devenir – et ne pas remettre en
question mon propre rôle dans cela ? Sommes-nous finalement devenues,
malgré nos intentions, ce qu’en principe nous voulions chercher à remplacer il y a si longtemps ?
De tels doutes
sont dangereux. Pourtant ils viennent spontanément de l’association des
mémoires collectives du passé, comme des ombres vacillantes, titubant contre le
mur sombre de mon esprit. Mais je suis trop vieille pour de telles absurdités.
Mettre ce la en doute maintenant serait désastreux, parce que tout notre avenir
est dans la balance. Notre cause a un ennemi sur le trône, ses pouvoirs et ses
ressources peuvent être plus grands que mon propre pouvoir. C’est étrange que
ce qui devait de ceci fût : notre meilleur espoir, la Maison Atréides, et
aussi notre plus grande menace. Ah, ma chère Jessica, comment avez-vous pu nous
abandonner, après tout ce que je t’avais enseigné ?
L’obéissance à une
idée est une vertu active, un acte d’imagination qui englobe l’avenir et
contient la discipline nécessaire, il n’est pas fait pour conserver l’instant
présent, mais l’ensemble de ce qui peut être formé, conçut et construit comme
notre modèle. Je veux être cette main du destin. L’élu devra se battre avec son
démon – l’élu aussi. Car moi aussi je suis l’élue.
Dans le jeu de
Tarot, j’ai vu les taches de toutes les énigmes du temps et de l’espace. Elles
venaient comme des visions de foudre, je me déplaçais à partir du chemin de la
contemplation jusqu’au centre de toute action. De ce jour, ma position devint
plus claire, j’ai amené le garçon de Jessica vers les mystères du gom jabbar.
Nous n’étions pas respectueuses de l’adversaire qualifié, luttant l’un avec
l’autre pour atteindre la source du devenir, le contrôle d’un avenir infiniment
divers et varié que nous pouvions aussi bien voir et que chacun voulait
posséder.
Maintenant je suis
vieille et fragile, et presque passée au service de cette passion – qui me fut
confiée et dont je suis la gardienne depuis si longtemps. Je l’ai vu comme un
sceptre éblouissant – indescriptiblement vieux, incommensurablement riche.
Pourtant, parfois il me semblait presque trop rempli de traditions, trop paré
de bijoux, avec le sacrifice, trop lourdement plaqué, avec une signification
précieuse, porté pendant trop longtemps. Pourtant avec les générations qui
passent, je l’ai tenu encore plus étroitement, même lorsque je me sentais
ployer sous son poids.
Cet effondrement
est proche. Je deviendrais la proie d’une abomination, quelle mascarade, un
fait du contingent malveillant de l’univers, obscurément espiègle, que pas même
quelqu’un comme moi n’avait prévu. C’est ce paradoxe d’exigence, la coexistence
de toutes les oppositions dont je suis moi-même une pièce, qui est le plus
difficile à contrôler.
L’aba noir cache
plus que de la chair fatiguée et l’esprit de la sorcière, cette vieille femme
de l’histoire. J’ai aimé Jessica, et elle m’a laissé tomber, comme elle a
laissé tomber tout le passé. Ainsi fut récompensée ma confiance. Ainsi commença
le rituel de la trahison qui se terminera dans la mort, sans la paix.
Quel avenir,
lumineux ou sombre, notre espèce peut-elle attendre s’il n’y a pas de
plan ; pas d’obéissance à un code, aucune foi dans la justice des Mères
qui préservent, affinent et renouvellent, en résistant à l’attrait du présent
vide pour le trésor de ce qui peut être ? J’ai la connaissance qui me
poursuit, comme les minuscules cailloux qui marquent les étapes d’un chemin
déjà parcouru. Ce que je ne peux pas voir c’est la fin qui est un nouveau
commencement perdu dans l’avenir.
Le gardien du
trésor, qui le gardait au-delà, devait le faire avec diligence et même avec
cruauté. J’ai gardé l’entrée de l’avenir et je me suis battu pour gagner. Moi
aussi je dois accomplir mon destin. Est-ce que ce devait être en tant qu’ennemi
de l’élu ? Lui et moi finirons ensemble. Allons nous aussi commencer
ensemble ? Ce sera le moment de notre passage et, avec lui, le temps de
l’inhumanité viendra de nouveau pour une longue période.
Mon obligation est
la conservation des objets héroïques se transmettant de génération en
génération, grandissant en taille et en pouvoir alors qu’ils se transmettaient.
Si cette tradition est menacée ou diluée, alors l’espoir que nous avons chéri
disparait pour toujours. Notre idéal de l’être humain doit avancer et être
confirmé réellement par une autorité. Et il doit rester sous notre contrôle, ou
tout ce que nous avons réalisé retournera à nouveau à la stérilité mécanique
que nous nous sommes battus pour surmonter. Cela ne doit jamais être.
Nous avons créé un
modèle qui peut et va inspirer toute une race qui peut alors inspirer et nous
guider, nous enseigner. Nous avons créé une race d’hommes que nous pouvons
soigner comme des jeunes plants, nourrir comme des pousses et croiser comme des
fleurs de génie, pouvant être sans cesse renouvelé. La réalité de cette vision
a finalement, je crois, détruit toute pitié en moi. J’ai travaillé très
longtemps dans le vignoble d’une passion : créé le fruit parfait à partir
duquel doit naître un jardin humain en plein essor.
Et ce sera mon,
notre, héritage à l’avenir. Car nous sommes des mythologues, les fondations, la
roche et tout le reste n’est que du sable dans le vent. Construximus manumentum
perennius illud imperatorum (construit un monument plus durable que ceux des
empereurs) ».
Mère
de Jessica
Les
références trouvées à la fois dans Le
livre des voix, les journaux de Duncan Idaho-13015, et dans les Commentaires sur les voix de Dame
Ghanima, ajoutent des informations surprenantes sur la Révérende Mère Gaius
Helen Mohiam et sa relation avec la lignée des Atréides. Une question qui avait
toujours dérangée Ghanima (et les historiens de l’Empire comme les généticiens)
était l’identité de la grand-mère maternelle de son père. Sa descendance
Harkonne avait apparemment affligé Paul Muad’Dib ; le choc des Harkonnen
dans le sang des Atréides, était le thème d’al-Harba dans le mémorable Tarot Arrakeen (10304). Le
dramaturge traite le problème de conscience de Paul comme l’apogée d’un
programme de reproduction génétique étendu, dans un monologue célèbre de
Paul :
Sang, sang, sang,
sang, sang.
J’ai aimais vivre
dans la peau d’un hors-freyn si longtemps
Verser l’eau du
corps d’encore une
Canaille Harkonnen
d’un baiser de mon krys
Le même qui coule
dans mes veines.
Harkonnen-Atréides,
Atréides-Harkonnen c’est pareil et maintenant, finalement,
Je ne pleurerais
pas plus que je ne verserai une larme solitaire
Pour n’importe
quelle écume.
C’est moi qui
pleure pour : cette brute
De Vladimir, mort
depuis longtemps ; de l’absence d’amour de Jessica ;
Force de ce père
qui est mort trop tôt
Et qui sait qui
est cette femme sans nom, qui a enfanté
Ce jeune baron et
condamné sa mère
Sang, sang, sang, sang, sang.
(A II iii, 26-38)
Al-Harba
aborde directement la question de la grand-mère inconnue de Paul, avec le jeu
de mots exquis du dramaturge, avec le « sans nom » et la
« damnée » mère de Paul. L’artiste avait donc perçu les choses plus
clairement que les historiens.
Il
semble également que les renseignements permettant d’identifier la mère de
Jessica aient été censurés ou détruits par Leto II. Les fragments de Welbeck sur l’évaluation annuelles de
l’Empire, par le Bene Gesserit, indiquent qu’en 12335 des historiens envoyés
par le Bene Gesserit avaient menacé de révéler l’l’ascendance complète de
l’Empereur-Dieu, dans le but d’augmenter l’approvisionnement annuel en mélange
de la Communauté des Sœurs, ils avaient été assassiné en bloc ainsi qu’une partie
de la Mikkro-Fishedo qui
détaillait son ascendance. Leto détruisit les dossiers Bene Gesserit, mais il
n’avait pas remanié les notes de sa sœur, et à travers le travail patient de
Ghanima avec les voix, la vérité fut préservée.
Au
cours de son travail avec les voix de ses mémoires, Ghanima s’était
singulièrement attirée par des voix qui avaient les variations d’un seul
nom : Ellen, Elena, Hélène, Elaine, Eleanor, Helen. Pour des raisons qui
lui étaient inconnues, elle et Harq al-Ada nommèrent également deux de leurs
filles Eleanor et Hélène. Elle avait alors cherché l’origine de ce désir, et
recherché toutes les voix qui avaient porté ce nom. Alors qu’elle travaillait
sur une myriade d’Elaine et Helen, elle trouva un grand nombre de Matres
Executrice qui avaient ce nom. Une grande partie de sa frustration venait du
fait que chaque fois qu’elle tentait de communiquer avec les femmes historiques
en elle, sa grand-mère Jessica et son père Paul bloquaient les voix. Jessica
fini par convaincre Ghanima qu’ils agissaient pour sa protection contre le
danger de l’Abomination, d’une voix convaincante et chargée de duperie. Ainsi,
pendant 79 ans, Ghanima poursuivit son travail en évitant les voix en elle.
Mais des décennies de curiosité refoulée avaient finalement abouti à ce qu’elle
tente une fois de plus de contacter les voix en elle. Avec l’aide de sa mère
Chani – « gardienne du Portail de ses mémoires » toujours prête –
Ghanima parvint finalement à supprimer le blocage de Jessica et Paul. Comme elle
l’enregistra dans le Livre des voix,
au grand étonnement de Ghanima, elle avait entendu la voix de son
arrière-grand-mère, Gaius Helen Mohiam.
Dès que je suis
entrée en suspension prana-bindu, j’ai entendu l’ombre d’une petite voix,
combattant pour passer à travers le blocage de ma grand-mère :
« Ecoutez-moi ! Je ne vous blesserai pas. Vous êtes le sang de mon
sang et la graine de a précieuse lignée. Je suis Helen, votre
arrière-grand-mère, enfant. Comme j’ai testé votre père, je peux maintenant vous
tester. Vous êtes plus humaine que lui, car vous n’avez pas peur de votre
humanité ».
Ainsi,
Ghanima découvrit ce que son frère, son père et sa grand-mère avaient essayé de
supprimer de l’histoire – que les Atréides avaient non seulement du sang
Harkonnen, mais aussi celui d’une puissante Révérende Mère du Bene Gesserit.
Les Commentaires de Ghanima
expliquent la connexion Harkonnen-Mohiam. Une très jeune femme qui utilisait le
nom de Tanidia Nerus, fut envoyée chez les Harkonnen, comme concubine. Sa
mission consistait à séduire Vladimir et à engendrer une fille (qui, avec la
lignée Atréides, produirait la mère d’un kwisatz haderach. Evidemment, la
relation s’avéra déplaire aux deux parties, et si Helen se laissa imprégner,
Jessica fut son seul enfant. Quat aux Harkonnen, Gaius Helen était sûre qu’elle
avait été sa seule partenaire de sexe féminin. Par la suite, elle nia que ses
préférences sexuelles avaient un quelconque lien avec la nuit qu’elle avait
passé avec lui. Après sa grosses, elle laissa Jessica sous la garde du Bene
Gesserit pour être élevée, Gaius Helen devint Révérende Mère et une experte du
« Regard ». Elle confirma qu’elle devint un membre de triumvirat, une
Mater Executrice. Des enregistrements de ses conversations avec Ghanima, nous
comprenons que la Révérende Mère était une femme puissante, avec un seul but –
obtenir le pouvoir impérial pour le Bene Gesserit. J.A.C et G.E.
Autres références :
-
Atréides,
Dame Jessica ;
-
Bene
Gesserit, Archives du ;
-
Bene
Gesserit, La Maison du Chapitre ;
-
Bene
Gesserit, Le gouvernement ;
-
Bene
Gesserit, L’histoire du ;
-
Bene
Gesserit sur Wallach IX, La bibliothèque du ;
-
Bene
Gesserit, Les rangs du ;
-
Bene
Gesserit, La formation du ;
-
Harkonnen,
Feyd-Rautha ;
-
Harkonnen,
Gunseng ;
-
Harkonnen,
La Maison ;
-
Harkonnen,
Vladimir ;
-
Nerus,
Tanidia ;
-
Révérende
Mère Gaius Helen Mohiam, agendas, Lib.conf.temp. séries133 ;
-
Jessica
Atréides et Ghanima Atréides, Commentaires
des voix, Rakis Réf. Cat. 37-BG132
-
Anonyme,
Les fragments de Welbeck,
Lib.conf.temp. séries 578 ;
-
Anonyme,
Révérende Mère Gaius Helen Mohiam,
Rakis Réf. Cat. 70-BG518.
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