dimanche 4 septembre 2016

Mohiam, Révérende Mère Gaius Helen



Mohiam, Révérende Mère Gaius Helen
  Professeur qualifié, guide intrépide, gardienne fidèle,  prophétesse inspirée, adversaire redoutable ; elle servit comme chef suprême du Conseil de la sororité, pendant et après le règne du Duc Leto Atréides. Elle fut obligée par l’époque et son Ordre de jouer un rôle déterminant dans le drame de la Maison Atréides ; sa participation avait abouti au choc des volontés entre elle et Paul, qui devint plus tard Muad’Dib. Leur antagonisme s’était déclenché lors de leur rencontre : le jour fatidique où la Révérende Mère Gaius Helen avait utilisé le gom jabbar pour tester le jeune Paul.
  Souvent craint à cause du pouvoir qu’elle exerçait sur ses élèves les plus douées – notamment Dame Jessica – et pour son influence en tant que confidente et Diseuse de Vérité de l’Empereur Padishah Shaddam IV, elle fut considérée comme un stratège de la planification et de la diplomatie Bene Gesserit. Le dossier volumineux sur la Révérende Mère Gaius Helen, retrouvé dans le Trésor de Dar es-Balat, révèle ses nombreuses fonctions et ses activités de nature essentiellement politique, en particulier dans ses dernières années. Même ses efforts d’éducation avaient été prétendument inspirés par des motifs politiques, par exemple l’enseignement et la formation de Jessica et de la Princesse Irulan.
  Elle fut très appréciée pour ses prouesses d’observation – certains documents, dans son dossier, attestent de son statut inégalé de « Bene Gesserit avec le regard », celui qui lui permettait de tester un sujet pour savoir s’il était humain. Pour toutes les questions relatives à la Communauté des Sœurs, elle jouissait d’un pouvoir et d’un prestige rarement égalé dans les annales du Bene Gesserit. Parmi ses pair on l’a voyait comme quelqu’un de fier, cela était violent, mais à l’extérieur de la Sororité, son arrogance provoquait des épithètes tels que « sorcière », « magicienne », et les fremen « kalbat bani jeziret » ou « chienne Bene Gesserit ». Elle fut souvent accusée de prédire l’avenir et ensuite de conspirer pour faire en sorte que cela arrive. Il est certainement vrai qu’elle était en parfaite harmonie avec toutes les générations précédentes qui avaient envisagées et prévues le programme de reproduction parfait, traçant ainsi la possession et le contrôle de la destinée humaine.
  Elle venait d’une longue lignée de Révérendes Mères, produites à l’âge du désespoir ; et, comme elles, elle avait deux qualités. Elle possédait le don de prescience ou d’illumination, et le pouvoir de la conception solitaire. Elle pouvait décider d’enfanter de sa propre initiative. Formée à la chimie, l’anatomie, l’astronomie, la médecine et la métaphysique, elle, comme ses Sœurs, étaient des maîtresses dans la manipulation. La Révérende Mère Gaius Helen était aussi célèbre pour ses états de transe d’auto-déduction, une fixité d’attention si totale qu’elle pouvait bloquer tous ses signes vitaux et sa conscience de surface. Il est mentionné qu’elle était une adepte du jeu de Tarot, ce jeu qui mêlait la contemplation et l’action, et qui était sensé contenir la somme de tous les problèmes dans ses permutations infinies.
  La gamme des pouvoirs de Révérende Mère de Gaius Helen lui avait permit de réussir dans ses conspirations pour placer une Bene Gesserit sur le trône de l’Imperium, pour infiltrer les rangs de Muad’Dib et tenter de prendre le contrôle de Paul et le placer entre les mains de la Sororité, pour qui Paul avait une profonde hostilité et une suspicion éternelle. Une telle conspiration était appelée, par certaines sources, une trahison ; le plan de la Révérende Mère était de faire en sorte que le frère et la sœur s’accouplent afin de récupérer la lignée de pure légende et l’espoir de reprendre leur programme. Ce fut la mission de la Révérende Mère d’empêcher Paul d’établir une lignée impériale grâce à sa bien-aimée Chani, ce qui perturbait la Communauté des Sœurs et leur programme, et ce à cause de l’erreur de Jessica. En opérant indirectement et en secret, la Mère Supérieure du Bene Gesserit cherchait à protéger la pyramide des générations qui, croyait-elle, avait atteint son sommet avec Paul Atréides. Mais l’antagonisme entre les deux mena finalement à l’emprisonnement de Gaius Helen, sous bonne garde, sur ordre de Paul, et plus tard, à son exécution pour traitrise, sur ordre d’Alia.
  Cette fin honteuse après une carrière brillante et inspirée – quelque peu entachée par son zèle et son fanatisme – mit en sourdine les louanges qui étaient claironnés sur Wallach IX après la mort de la Révérende Mère Gaius Helen. Le Parchemin d’Adulation Sacrée, un mémorial commémoratif traditionnel pour les Révérendes Mères, rendait hommage à sa « discipline de l’abandon de soi, une véritable renonciation, l’abnégation qui est le chemin de la grandeur ».
  Le témoignage du propre journal de Gaius Helen, alors qu’il est naturellement égoïste par certains côtés, ne montre qu’un petit aperçu de ce personnage extraordinaire et paradoxal. Ces dossiers datant de peu de temps avant qu’elle ne quitte le monde natal du Bene Gesserit pour son malheureux dernier voyage, démontrent sa complexité dans les intrigues politique et fournissent des indices précieux sur son caractère et les motifs du lien qu’elle eut dans l’histoire de l’impérium durant des années (dans quelle mesure la personne publique reflétait avec précision la personne privée, est peut-être mieux appréhendée en comparaison des déclarations de Gauis Helen, que les récits et les actes que lui attribua Harq al-Harba dans ses grandes pièces historiques). Dans les dernières pages de son journal intime, confisqué par Paul Atréides ; après son arrestation, on peut lire :

« Quand j’étais enfant, j’ai rêvé trois fois de suite le même rêve. Dans mon rêve, j’ai vu une silhouette encapuchonnée qui, avec une flèche, tirait le soleil hors du ciel. Est-ce que j’avais vu mon destin, ou Paul Atréides ? Qui de nous était l’archer et qui était le soleil ?  Et bien que j’ai vu tous cela et plus, je ne vois plus beaucoup depuis l’époque où j’ai rencontré Paul et où je l’ai testé.
Dernièrement, je suis assiégée par cette incandescente mémoire dont les traditions et les objectifs étaient ceux que j’avais toujours servis. Bientôt je les rejoindrais. J’ajouterai ma propre identité à cette longue file de Révérendes Mères silencieuses mais omniprésentes dans l’être humain. Est-ce que Jessica guidera alors l’avenir ?
Aussi loin que je me souvienne, mon chemin a toujours été droit dans sa conception mais, par nécessité, retors dans son exécution. J’ai en effet, été implacable et inflexible dans mon dévouement à la cause de l’évolution humaine en vu d’atteindre, à la fin, ce qui avait été envisagé depuis si longtemps : notre kwisatz haderach.
Il est vrai que j’ai dû choisir avec un soin infini, entre les bancs de la contemplation et ceux de l’action – un parcours difficile. Dans la contemplation, j’ai fais de moi un véhicule pour les voix du passé, les esprits immortels des âges, tous dévoués à la même tâche. Je suis devenue la Via Vocis. Mais alors qu’aurai-je pu faire ? Aurai-je dû être la main forgeant l’avenir ou le matériau malléable que d’autres mains auraient utilisé pour atteindre cette fin ? Le dilemme était confus, mais il exigeait une résolution. J’ai choisi.
Maintenant je me demande si je ne l’ai pas trop longtemps vécu. Est-ce que le rêve Bene Gesserit devait être abandonné pour une vision moins exigeante, peut-être plus arbitraire en nature ? Occasionnellement je me suis demandé si nous, la Communauté des Sœurs, n’avions pas miné notre propre but. Nous avons construit notre Maison avec les matériaux de la foi, le dévouement, l’obéissance et l’espoir. Avons-nous perverti maintenant, par nos moyens, la fin que nous avons rêvé de réaliser ? Oserai-je me demander maintenant ce que la Communauté des Sœurs a fait – ce que je l’ai aidé à devenir – et ne pas remettre en question mon propre rôle dans cela ? Sommes-nous finalement devenues, malgré nos intentions, ce qu’en principe nous voulions chercher à remplacer  il y a si longtemps ?
De tels doutes sont dangereux. Pourtant ils viennent spontanément de l’association des mémoires collectives du passé, comme des ombres vacillantes, titubant contre le mur sombre de mon esprit. Mais je suis trop vieille pour de telles absurdités. Mettre ce la en doute maintenant serait désastreux, parce que tout notre avenir est dans la balance. Notre cause a un ennemi sur le trône, ses pouvoirs et ses ressources peuvent être plus grands que mon propre pouvoir. C’est étrange que ce qui devait de ceci fût : notre meilleur espoir, la Maison Atréides, et aussi notre plus grande menace. Ah, ma chère Jessica, comment avez-vous pu nous abandonner, après tout ce que je t’avais enseigné ?
L’obéissance à une idée est une vertu active, un acte d’imagination qui englobe l’avenir et contient la discipline nécessaire, il n’est pas fait pour conserver l’instant présent, mais l’ensemble de ce qui peut être formé, conçut et construit comme notre modèle. Je veux être cette main du destin. L’élu devra se battre avec son démon – l’élu aussi. Car moi aussi je suis l’élue.
Dans le jeu de Tarot, j’ai vu les taches de toutes les énigmes du temps et de l’espace. Elles venaient comme des visions de foudre, je me déplaçais à partir du chemin de la contemplation jusqu’au centre de toute action. De ce jour, ma position devint plus claire, j’ai amené le garçon de Jessica vers les mystères du gom jabbar. Nous n’étions pas respectueuses de l’adversaire qualifié, luttant l’un avec l’autre pour atteindre la source du devenir, le contrôle d’un avenir infiniment divers et varié que nous pouvions aussi bien voir et que chacun voulait posséder.
Maintenant je suis vieille et fragile, et presque passée au service de cette passion – qui me fut confiée et dont je suis la gardienne depuis si longtemps. Je l’ai vu comme un sceptre éblouissant – indescriptiblement vieux, incommensurablement riche. Pourtant, parfois il me semblait presque trop rempli de traditions, trop paré de bijoux, avec le sacrifice, trop lourdement plaqué, avec une signification précieuse, porté pendant trop longtemps. Pourtant avec les générations qui passent, je l’ai tenu encore plus étroitement, même lorsque je me sentais ployer sous son poids.
Cet effondrement est proche. Je deviendrais la proie d’une abomination, quelle mascarade, un fait du contingent malveillant de l’univers, obscurément espiègle, que pas même quelqu’un comme moi n’avait prévu. C’est ce paradoxe d’exigence, la coexistence de toutes les oppositions dont je suis moi-même une pièce, qui est le plus difficile à contrôler. 
L’aba noir cache plus que de la chair fatiguée et l’esprit de la sorcière, cette vieille femme de l’histoire. J’ai aimé Jessica, et elle m’a laissé tomber, comme elle a laissé tomber tout le passé. Ainsi fut récompensée ma confiance. Ainsi commença le rituel de la trahison qui se terminera dans la mort, sans la paix.
Quel avenir, lumineux ou sombre, notre espèce peut-elle attendre s’il n’y a pas de plan ; pas d’obéissance à un code, aucune foi dans la justice des Mères qui préservent, affinent et renouvellent, en résistant à l’attrait du présent vide pour le trésor de ce qui peut être ? J’ai la connaissance qui me poursuit, comme les minuscules cailloux qui marquent les étapes d’un chemin déjà parcouru. Ce que je ne peux pas voir c’est la fin qui est un nouveau commencement perdu dans l’avenir.
Le gardien du trésor, qui le gardait au-delà, devait le faire avec diligence et même avec cruauté. J’ai gardé l’entrée de l’avenir et je me suis battu pour gagner. Moi aussi je dois accomplir mon destin. Est-ce que ce devait être en tant qu’ennemi de l’élu ? Lui et moi finirons ensemble. Allons nous aussi commencer ensemble ? Ce sera le moment de notre passage et, avec lui, le temps de l’inhumanité viendra de nouveau pour une longue période.
Mon obligation est la conservation des objets héroïques se transmettant de génération en génération, grandissant en taille et en pouvoir alors qu’ils se transmettaient. Si cette tradition est menacée ou diluée, alors l’espoir que nous avons chéri disparait pour toujours. Notre idéal de l’être humain doit avancer et être confirmé réellement par une autorité. Et il doit rester sous notre contrôle, ou tout ce que nous avons réalisé retournera à nouveau à la stérilité mécanique que nous nous sommes battus pour surmonter. Cela ne doit jamais être.
Nous avons créé un modèle qui peut et va inspirer toute une race qui peut alors inspirer et nous guider, nous enseigner. Nous avons créé une race d’hommes que nous pouvons soigner comme des jeunes plants, nourrir comme des pousses et croiser comme des fleurs de génie, pouvant être sans cesse renouvelé. La réalité de cette vision a finalement, je crois, détruit toute pitié en moi. J’ai travaillé très longtemps dans le vignoble d’une passion : créé le fruit parfait à partir duquel doit naître un jardin humain en plein essor.
Et ce sera mon, notre, héritage à l’avenir. Car nous sommes des mythologues, les fondations, la roche et tout le reste n’est que du sable dans le vent. Construximus manumentum perennius illud imperatorum (construit un monument plus durable que ceux des empereurs) ».

Mère de Jessica
  Les références trouvées à la fois dans Le livre des voix, les journaux de Duncan Idaho-13015, et dans les Commentaires sur les voix de Dame Ghanima, ajoutent des informations surprenantes sur la Révérende Mère Gaius Helen Mohiam et sa relation avec la lignée des Atréides. Une question qui avait toujours dérangée Ghanima (et les historiens de l’Empire comme les généticiens) était l’identité de la grand-mère maternelle de son père. Sa descendance Harkonne avait apparemment affligé Paul Muad’Dib ; le choc des Harkonnen dans le sang des Atréides, était le thème d’al-Harba dans le mémorable Tarot Arrakeen (10304). Le dramaturge traite le problème de conscience de Paul comme l’apogée d’un programme de reproduction génétique étendu, dans un monologue célèbre de Paul :

Sang, sang, sang, sang, sang.
J’ai aimais vivre dans la peau d’un hors-freyn si longtemps
Verser l’eau du corps d’encore une
Canaille Harkonnen d’un baiser de mon krys
Le même qui coule dans mes veines.
Harkonnen-Atréides, Atréides-Harkonnen c’est pareil et maintenant, finalement,
Je ne pleurerais pas plus que je ne verserai une larme solitaire
Pour n’importe quelle écume.

C’est moi qui pleure pour : cette brute
De Vladimir, mort depuis longtemps ; de l’absence d’amour de Jessica ;
Force de ce père qui est mort trop tôt
Et qui sait qui est cette femme sans nom, qui a enfanté
Ce jeune baron et condamné sa mère
Sang, sang, sang, sang, sang.
(A II iii, 26-38)

  Al-Harba aborde directement la question de la grand-mère inconnue de Paul, avec le jeu de mots exquis du dramaturge, avec le « sans nom » et la « damnée » mère de Paul. L’artiste avait donc perçu les choses plus clairement que les historiens.
  Il semble également que les renseignements permettant d’identifier la mère de Jessica aient été censurés ou détruits par Leto II. Les fragments de Welbeck sur l’évaluation annuelles de l’Empire, par le Bene Gesserit, indiquent qu’en 12335 des historiens envoyés par le Bene Gesserit avaient menacé de révéler l’l’ascendance complète de l’Empereur-Dieu, dans le but d’augmenter l’approvisionnement annuel en mélange de la Communauté des Sœurs, ils avaient été assassiné en bloc ainsi qu’une partie de la Mikkro-Fishedo qui détaillait son ascendance. Leto détruisit les dossiers Bene Gesserit, mais il n’avait pas remanié les notes de sa sœur, et à travers le travail patient de Ghanima avec les voix, la vérité fut préservée.
  Au cours de son travail avec les voix de ses mémoires, Ghanima s’était singulièrement attirée par des voix qui avaient les variations d’un seul nom : Ellen, Elena, Hélène, Elaine, Eleanor, Helen. Pour des raisons qui lui étaient inconnues, elle et Harq al-Ada nommèrent également deux de leurs filles Eleanor et Hélène. Elle avait alors cherché l’origine de ce désir, et recherché toutes les voix qui avaient porté ce nom. Alors qu’elle travaillait sur une myriade d’Elaine et Helen, elle trouva un grand nombre de Matres Executrice qui avaient ce nom. Une grande partie de sa frustration venait du fait que chaque fois qu’elle tentait de communiquer avec les femmes historiques en elle, sa grand-mère Jessica et son père Paul bloquaient les voix. Jessica fini par convaincre Ghanima qu’ils agissaient pour sa protection contre le danger de l’Abomination, d’une voix convaincante et chargée de duperie. Ainsi, pendant 79 ans, Ghanima poursuivit son travail en évitant les voix en elle. Mais des décennies de curiosité refoulée avaient finalement abouti à ce qu’elle tente une fois de plus de contacter les voix en elle. Avec l’aide de sa mère Chani – « gardienne du Portail de ses mémoires » toujours prête – Ghanima parvint finalement à supprimer le blocage de Jessica et Paul. Comme elle l’enregistra dans le Livre des voix, au grand étonnement de Ghanima, elle avait entendu la voix de son arrière-grand-mère, Gaius Helen Mohiam.

Dès que je suis entrée en suspension prana-bindu, j’ai entendu l’ombre d’une petite voix, combattant pour passer à travers le blocage de ma grand-mère : « Ecoutez-moi ! Je ne vous blesserai pas. Vous êtes le sang de mon sang et la graine de a précieuse lignée. Je suis Helen, votre arrière-grand-mère, enfant. Comme j’ai testé votre père, je peux maintenant vous tester. Vous êtes plus humaine que lui, car vous n’avez pas peur de votre humanité ».

  Ainsi, Ghanima découvrit ce que son frère, son père et sa grand-mère avaient essayé de supprimer de l’histoire – que les Atréides avaient non seulement du sang Harkonnen, mais aussi celui d’une puissante Révérende Mère du Bene Gesserit.
  Les Commentaires de Ghanima expliquent la connexion Harkonnen-Mohiam. Une très jeune femme qui utilisait le nom de Tanidia Nerus, fut envoyée chez les Harkonnen, comme concubine. Sa mission consistait à séduire Vladimir et à engendrer une fille (qui, avec la lignée Atréides, produirait la mère d’un kwisatz haderach. Evidemment, la relation s’avéra déplaire aux deux parties, et si Helen se laissa imprégner, Jessica fut son seul enfant. Quat aux Harkonnen, Gaius Helen était sûre qu’elle avait été sa seule partenaire de sexe féminin. Par la suite, elle nia que ses préférences sexuelles avaient un quelconque lien avec la nuit qu’elle avait passé avec lui. Après sa grosses, elle laissa Jessica sous la garde du Bene Gesserit pour être élevée, Gaius Helen devint Révérende Mère et une experte du « Regard ». Elle confirma qu’elle devint un membre de triumvirat, une Mater Executrice. Des enregistrements de ses conversations avec Ghanima, nous comprenons que la Révérende Mère était une femme puissante, avec un seul but – obtenir le pouvoir impérial pour le Bene Gesserit. J.A.C et G.E.

Autres références :
-          Atréides, Dame Jessica ;
-          Bene Gesserit, Archives du ;
-          Bene Gesserit, La Maison du Chapitre ;
-          Bene Gesserit, Le gouvernement ;
-          Bene Gesserit, L’histoire du ;
-          Bene Gesserit sur Wallach IX, La bibliothèque du ;
-          Bene Gesserit, Les rangs du ;
-          Bene Gesserit, La formation du ;
-          Harkonnen, Feyd-Rautha ;
-          Harkonnen, Gunseng ;
-          Harkonnen, La Maison ;
-          Harkonnen, Vladimir ;
-          Nerus, Tanidia ;
-          Révérende Mère Gaius Helen Mohiam, agendas, Lib.conf.temp. séries133 ;
-          Jessica Atréides et Ghanima Atréides, Commentaires des voix, Rakis Réf. Cat. 37-BG132
-          Anonyme, Les fragments de Welbeck, Lib.conf.temp. séries 578 ;
-          Anonyme, Révérende Mère Gaius Helen Mohiam, Rakis Réf. Cat. 70-BG518.


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