Lentilles
à huile
L’huile
contenue dans le Hufuf contient un champ de force et est principalement
utilisée pour les télescopes. Les lentilles à huile – si précieuses qu’elles ne
sont toujours pas dépassées huit millénaires après leur invention –
partageaient, avec beaucoup d’autres objets durables de la technologie, une
élégante simplicité. Chaque lentille est constituée d’une couche d’huile
d’hufuf (d’une épaisseur variant de 5 mm à 1 mm) maintenue sous tension
statique par un champ de force englobant et placé dans la lumière d’un tube
sous une loupe ou un autre système de grossissement. En raison du caractère
extrêmement sensible du champ de force englobant la couche d’huile qui pouvait
ajuster au micron près le réglage désiré. Aucun autre type de lentille ne
pouvait, et ne peut, approcher une telle précision.
En
7687, Marcus Vander, un technicien ixien (de classe 3), expérimenta les divers
champs de force des fluides comprimés. Il choisit l’huile d’hufuf (un dérivé de
la plante d’hufuf, une espèce originaire d’Ecaz, qu’il avait choisi pour ses
cosses remplies d’huile), à cause de sa viscosité et de sa transparence presque
parfaite.
Vander
voulait développer des moyens pour transporter les liquides en utilisant un
champ de force comme récipient, une invention qui aurait sans doute eu un large
éventail d’applications utiles. Ce qu’il avait effectivement créé – pendant
qu’il découvrait que l’huile en suspension se focalisait sur un faisceau de
lumière blanche sur un compteur de laboratoire et fondait à la fin – était la
première lentille à huile.
Ces
nouvelles lentilles remplacèrent complètement tous les anciens types, moins
précis, en moins de quinze ans après leur arrivée sur le marché. Leur
suprématie ne fut menacée qu’une seule fois en 8176, quand une mauvaise récolte
de gousses d’hufuf créa une pénurie d’huile. Heureusement, le reste de la
saison fut exceptionnellement bonne ; on découvrit également que la plante
hufuf s’adaptait très bien sur Yorba. Cette double culture empêcha toute
pénurie par la suite.
Autre référence :
- Marcus Vander, Les champs de force et leurs applications, TR. Friinlan Zhauwab (Richèse : Etat de Calédonie UP).
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