Impériale,
Poésie
Aucune
période de l’histoire de la littérature ne fut plus faste pour ses
réalisations, que les quatre siècles qui suivirent le début du onzième
millénaire. Loin du jaillissement des tiges de fleurs sauvages – une métaphore
qui illustre bien la première moitié de cette période – les gloires de la
seconde moitié étaient comme un jardin plein de fleurs artificielles
transplantées et entretenues avec soin. Comme l’indique la métaphore, la
période peut se scinder en deux moitiés, la première couvrant les deux siècles
de la fin du règne de la Maison Corrino, et la seconde, le début du règne des
Atréides.
La période
Corrino
Dans
la première période, le galach avait tenu une place prépondérante incontestée
comme langue de la culture et des arts ; c’était la langue officielle de
l’Impérium et la langue maternelle de milliards de locuteurs sur les mondes
sédentarisés. Elle était étudiée comme seconde langue dans des milliers
d’écoles, c’était la langue du droit et des militaires et la voie vers le
progrès politique et social. Bien que chaque planète ait eu ses formes
poétiques et narratives uniques et traditionnelles, le galach pouvait aisément
s’adapter pour utiliser ces formes et, des milliers d’années avant la chute des
Corrino, la littérature de nombreux mondes se dota d’œuvres estampillées du
caractère de la Société Planétaire, encore écrites dans une langue comprise
dans tout l’Empire. En conséquence, la littérature en Galach, sous le règne des
Corrino, eut tendance à se diffuser sous une forme maniérée et était marquée
par une vigueur véhiculée par une langue cosmopolite.
Mais
cette littérature, en particulier sous sa forme lyrique, montra des changements
qui furent notés en 10100. Comme si, en réponse à une prescience de changement
de l'ordre universel, la littérature en Galach avait atteint des sommets au cours des
générations suivantes, rarement égalés auparavant. Beaucoup de travaux connus à
cette époque, expriment un sentiment d’appréhension, de malaise,
d’anticipation, ou au moins, un sentiment de nouveau commencement cosmique. Un
des textes les plus célèbres du temps est Le
tremblement de terre[1],
écrit par le poète Henoor Sentraks (10035-10163) de la cour des Corrino vers la
fin de sa vie, après qu'une légère secousse ait été ressentie à la Cour de
Kaitain en 10159. Comme un présage, le tremblement de terre, rare sur un monde
géologiquement stable comme Kaitain, suscita beaucoup d’anxiété populaire. On
note le sens d’une nouvelle création, exprimée dans les lignes finales.
« Romalina » fut la zone de villégiature, près du Capitole, dans
laquelle Sentraks vécut et donna des cours de poésie aux courtisans en
villégiature.
C’est en Romalina
que j’ai trouvé
De première main,
ma connaissance qui pourrait ébranler la terre
Comme un chien qui
sèche. Il semblait que le séisme,
Ou tremblement,
plutôt, ait commencé comme un son
Comme si un
millier de coureurs martelaient la terre
Des cliquetis à
l’unisson. L’erreur folle
Des strates
anciennes qui font une pause
Sur la surface
saine et les ralentis d’une montre dénouée par un môme
En dehors du
Palais, une chambre posée sur une parcelle de gravier
Avec des pierres
entassées sur une rangée droite, alignée
Qui était
invisible à la vue
A la fin de la
classe, j’ai arrêté mon travail et si
J’ai vu, comme
celui qui a vu la création le sait
Les pierres, comme
la terre primitive, se répandre, plate et nouvelles.
Un
second exemple des avertissements furibonds du changement que les poètes –
intuitifs à leur culture – ressentaient, proviennent des œuvres de Dwaidr
Kauznet (10110-10170). Kauznet, dont la poésie ne fut pas publiée de son
vivant, était un officier subalterne qui vieillit sur Illerdan, un fief de la Maison Kaastaar et servit en
garnison sur Lodengorod. Il fut l’un des hommes les plus honnêtes qui servirent
dans les rangs de ces monstres de perversion. Son poème, 93[2],
évoque des questions auxquelles on ne peut pas répondre car elles ne peuvent
pas être précisément posées. Ces questions ne peuvent pas être en contradiction
avec la condition de Kauznet dans l’armée d’Illerdan (déterminée par le système
inflexible des Faufreluches), parce que ce dilemme – ce qu’un honnête homme
peut faire dans un mauvais système – était clair pour Kauznet, même si sa
réponse était un non.
93
Avec le rang et la
renommée et tout le meilleur confort
Une hache frappe
et abat mes côtes d’arbres ;
Les sons profonds
frappent doucement dans un coffre d’os liés
Son contenu caché
remue, les clefs sont perdues.
Il y a une
question manquante sur le test
Et pourtant, la
réponse devrait jaillir avec facilité
Pour le cerveau
abasourdi, j’ai tordu et pressé
J’ai déchiffré les
entrailles creuses et les genoux tremblants.
Et j’affronte le
destin dans le jeu d’échec
Avec le dernier
pion, je me perds dans la fin des âges.
De la vie, et tous
mes jours et mes nuits, je poursuis ma quête
La pièce manquante
paie les taxes inconnues.
Mais les clefs du
test et le pion pointent vers un espace
Partiellement
entaillé dans cet homme, plein de grâce.
Les
tensions augmentèrent entre les maisons Kaastaar et Atréides, Illerdan devint
le centre de concentration et les caladaniens s’infiltrèrent dans les garnisons,
sondant les faiblesses. Kauznet, encore officier subalterne à soixante ans,
semblait être une cible probable, mais les espions ne trouvèrent que les poèmes
qu’il avait écrit. Les poèmes furent copiés et transmis au renseignement sur
Caladan pour inspection. Le Bureau ne trouva aucune utilité militaire, et le
dossier passa de main en main comme une curiosité, jusqu’à ce qu’il retienne
l’attention du jeune na-Baron Leto. Dire qu’il trouva les poèmes émouvants et
inoubliables est un euphémisme, et officieusement, dans un premier temps, il
commença à recueillir les copies du travail de Kauznet.
Lors
du lancement de la campagne d’Illerdan, Leto usa de son influence pour ordonner
que Kauznet soit prit vivant si possible, mais Kauznet réunit les vestiges des
kaastaariens autour de lui, alla dans les collines et mena une guérilla. Les
premiers soupçons de Leto, sur le fait que Kauznet avait survécu, vinrent du
style des ballades émanant de la résistance anti-caladanienne. Sans prise en
charge, la résistance était sans espoir et fut bientôt éradiquée. Leto ne vit
jamais Kauznet vivant.
Durant
près de 5.000 ans les chercheurs émirent l’hypothèse que la personne de L.A.,
qui veillait sur l’art de Kauznet, n’était pas morte avec lui. Avec la
traduction des documents trouvés lors de la Découverte de Rakis, nous
connaissons désormais la réponse – Leto Atréides.
Le
dernier poète de la Cour des Corrino fut Imelda Vizhyarad (10182-10239) qui
suivit Shaddam IV dans son exil sur Salusa Secundus. Son œuvre montre une
obsession croissante pour le destin inéluctable, en particulier en ce qui
concernait Shaddam et son compagnon, le Comte Hasimir Fenring. Dans sa
jeunesse, Fenring aimait la mer : c’était un subtile marin (et un
merveilleux athléte, habile dans de nombreuses disciplines) et il fut surnommé
le « Maître du vent ». Le poème de Vizhyarad qui suit[3]
tire son nom de Fenring et de son apparence dans les dernières années de sa
vie, après la mort de Shaddam. Au cours de ces années,il se replia de plus en
plus sur lui-même, il passait chaque jour sur la plage, à l’abri du soleil sous
la coque en ruine de son ancien bateau de course.
Le Maître du vent
Cet habitant des
murs de mer
Rêve sous sa
coquille en décomposition.
Médite une
prophétie de la peur.
Il rêve d’une grande
perte, une longue année
Des champs
lointains où les héros étaient tombés
Cet habitant des
murs de mer
Il rêve de celui[4]
qui balaie une sécheresse
Du monde, dont la
vue du désert et le charme du démon
Médite une
prophétie de la peur
Il rêve d’un enfant
qui sculpte un de ses pairs[5]
Il entend le glas
du péage mental du neveu[6]
Cet habitant des
murs de la mer
Il rêve d’héritier-fantôme,
jamais à proximité[7]
Alors que sa mère,
portant l’enfer magique[8]
Médite une
prophétie de la peur.
Il rêve d’étoiles
qui marquent la voie pour diriger
Son navire dirige
maintenant également sa vie ;
Cet habitant des
murs de la mer
Médite une
prophétie de la peur.
Les
réalisations du Premier Ministre de la poésie galach de 10000 à 10200 étaient
lyriques et, comme nous l’avons vu, souvent marquées par une note
d’avertissement. Evidemment, la poésie ne cessa pas d’être écrite en galach
lorsque les Atréides accédèrent au pouvoir, malgré les changements de goût dans
la forme et la langue, qui se produisirent. Comme le montre le dernier exemple,
la poésie galach perdura, mais sur les mondes centraux un ton élégiaque fut
adopté pour exprimer des émotions douces et sombres.
La
période Atréides
La
prise du trône par Paul Atréides en 10196 marqua le plus grand changement que l’Empire
ait connu depuis une centaine de siècles. L’ampleur de cette perturbation mena
inévitablement à des changements dans les arts, mais la nouvelle Maison n’eut
aucun impact sur la poésie avant plusieurs décennies. Les bouleversements, tant
physiques que spirituels, causés par le jihad de Paul furent
inimaginable : la Maison Corrino régnait depuis si longtemps que son existence avait prit le statut de loi
naturelle. La chute de Shaddam choqua certains des plus grands écrivains, qui
se murèrent dans un silence dont ils ne se remirent jamais. Pour cette raison,
peu de poètes eurent une carrière productive durant les deux premières
dynasties.
Les
écrivains de l’époque des Atréides étaient nouveaux, ainsi que la forme qu’ils
utilisaient et leur langue.
L’Imperium
de Muad’Dib avait fortement concentré les pouvoirs politiques et économiques.
Le centre de l’Empire était fixé sur Arrakis avec une solidité que Kaitain
n’avait jamais connue. Les créateurs de la culture avaient afflué sur Arrakis,
ornant ainsi la planète-capitale avec un choix de talents venants des mondes
habités. Pourtant, Arrakis était à bien des égards, un endroit beaucoup plus
provincial que l’univers qu’avaient quitté ces artistes et poètes. Considérant
que le galach était la langue de convenance sous les Corrino, le fremen fut la
langue de Dieu sous les Atréides. Par ailleurs, les goûts fremen, qui faisait
maintenant l’essentiel du public en ce qui concernait la culture, était
différent. Les fremen préféraient, en général, l’histoire à la fiction et
l’auditoire pour cette culture était différent. Ils préféraient l’histoire à la
fiction, en général, et en particulier, ils préféraient l’épopée à la poésie
lyrique, le drame à la narration (beaucoup étaient analphabètes), et la fable
morale à la comédie réaliste. La littérature avait été diffusée sur les
nombreuses planètes, mais celle des fremen se concentrait sur Arrakis ; la
poésie galach, décontractée et maniérée donna naissance à la poésie fremen,
strictement traditionnelle, à la fois dans la mesure et dans la forme. Et
enfin, la vigueur dans la poésie galach tira ses racines sur de nombreuses
planètes, fut remplacée dans les versets fremen par une intellection
intense ; ce dernier changement nécessite une explication.
Les
écrivains fremen qui auraient remplies les dunes les plus élevées de leurs
œuvres, dispersèrent leur énergie à travers des milliers de mondes pour leur
jihad. Beaucoup d’entre eux moururent au cours ce jihad ; beaucoup
d’autres, qui avaient des dons artistiques, furent dirigés vers des carrières
militaires, administratives ou judiciaires. Pourtant, la population d’Arrakis
n’avait jamais été très importante, et le départ des légions fremen la diminua
sensiblement. Ce vide permit l’apparition de tout un éventail de chasseurs de
fortune, mais aussi d’écrivains venant de l’Empire, attirés par la richesse et
le patronage que seule Arrakis pouvait alors offrir. La conclusion, surprenante
et pourtant logique, de ces causes est le fait que, de tous les écrivains qui
apportèrent un lustre à la littérature fremen entre 10200et10400 – l’âge d’or –
pas un seul n’était né fremen. Par exemple, parmi les grands dramaturges de
l’époque, Harq al-Harba né Aitu Cinoli sur Yorba ; Tonk Shaio naquit sur
Aerarium IV ; Al-Mashrab, également poète occasionnel, tient son nom
fremen du terme « La Vive » - qui fut progressivement remplacé par le
nom qu’il avait reçu sur sa planète d’origine, Parlon, Sorni Camwold. Et la
situation est la même avec les poètes de l’époque.
Aucune
esquisse, même brève, de la poésie de cette époque, ne serait complète sans
mentionner Deeziir Astiki (10189-10250), qui occupa une position singulière
parmi les premiers poètes Atréides. Il commença en 10214 comme fonctionnaire
mineur sous la Régence d’Alia et fut le seul poète de son temps à avoir connu
Leto II et Ghanima personnellement. Astiki avait ressenti une véritable
affection pour les jumeaux qui grandissaient, il commença par ses Poèmes de naissance, deux volumes
célébrant leur naissance. Un poème écrit pour Leto[9],
évoque la vision du règne de l’Empereur, plus tard, mais que le poème d’Astiki
montre une prémonition sur le futur Leto, ceci demeure une question ouverte.
Leto
Un enfant
nouveau-né, témoignage de l’homme,
Se déplace dans la
puissance des pouvoirs comme les nuages
En l’absence
d’indication encore des formes futures,
Définit par les
cloches qui sonnent dans l’esprit philosophique
Se faisant l’écho
du mystère de la naissance dans les bas-fonds,
Le son, comme un
radar, se réfléchissant sur l’enfant.
Une simplicité
delphique entoure l’enfant,
Des oracles
inédits préfigurant l’homme,
La culpabilité des
actions s’entachent de mystère
De son
irréprochable coup de corne comme des nuages suspendus –
Mais maintenant,
au moment de la sonnerie des matines
Il ne menace pas
ces formes sombres.
Mais comment
éviter le destin qui façonne sa fin ?
Y a-t-il une
innocence chez l’enfant,
Ou veut-il trouver
dans le plomb et l’argent sonnant
Du temps qui fait
progresser la maturité
Que l’absence de
culpabilité qui brillait dans les nuages en fuite
La gloire était
une fraude et tuer un mystère ?
Expliquer est la
seule mort du mystère,
Mais qui
explique ? L’artisan, des formes de dessin
De l’argile ?
Le timonier dans les nuages nébuleux ?
Car qui a trouvé
le moyen de dire à l’enfant
Le bon et le
mauvais qui seuls définissent un homme,
Dans des mots qui
ne feront pas sonner ses oreilles ?
Trop tôt, il va
voir le loup-pensée sonner
Lui déchirant,
lacérant quoi ? Un mystère ?
L’extrayant loin
jusqu’à ce que tout ce qui reste soit l’homme.
Le paradis est
perdu, mais dans les formes d’or
Qui remuent
parfois, on voit l’enfant,
Et parfois on
entrevoit notre avenir dans les nuages.
Certains
étudiants travaillant sur l’œuvre d’Atiki, firent valoir que sa poésie, après
10240 faisait allusion à un changement dans son attitude envers Leto. Certes,
ses poèmes ultérieurs furent beaucoup plus libres et leur forme expérimentale,
notamment par rapport à une œuvre de jeunesse comme Leto, qui suit exactement la forme ancienne appelée sextine.
Son dernier poème, Martyrs[10],
peut refléter ses sentiments au sujet de Leto, mais en l’absence d’une
corroboration sure, une déclaration définitive sur sa signification, serait
risquée.
Martyrs
Les martyrs ont des utilités, mais pour
Dieu seul
La relation utilitaire à l’homme est
perdue
Pour les martyrs les cadavres qui se sont
levés
Viennent des cimetières de nos
sensibilités.
Si les yeux enveloppés du film du pouvoir
Pouvez voir le ridicule de leur attitude
En opposition à une volonté de feu
Ils reconnaitraient que leur combat est
perdu
Dans les reines d’une génération dont la
fécondité est passée
Mais néanmoins, ils revêtiraient leurs
costumes habituels
Comme refuges de la chute de la montagne
du Divin.
Les martyrs ont toujours été et n’auront
jamais besoin d’être,
Mais ce n’est guère réconfortant quand ils
meurent
Que la bouche de l’enfer est chaude au
milieu de ses lèvres qui lèchent
Quand le plaisir de baver est du goût de
l’oppresseur.
Avec
cette œuvre énigmatique, Astiki termina sa carrière et avec lui mourut le
dernier lien poétique de l’époque d’avant le règne de Leto II. Les poètes qui
lui succédèrent formaient une nouvelle génération qui poursuivit l’âge d’or de
la littérature Atréides-Fremen, du point de vue de ceux qui regardaient en
arrière, et qui n’étaient pas assistés, les événements étaient imbriqués dans
leur temps. W.E.M.
Autres
références :
-
Fremen,
La poésie
-
Harq
al-Harba ;
-
O.B.
Pithiviers, Une histoire de la littérature Atréides (Grumman : Hartley
UP).
[1] Henoor Sentraks, Paroles, TR Mauzan Gwidin (Grumman :
Hartley UP), p. 306.
[2] Dwaidr Kauznet,
Poésies Posthumes, édité en son honneur par L.A., tr. Tuubat Better (Orig. Pub
Caladan. Rep. Kaitain : Varna), p. 127.
[3] Imelda Vizhyarad,
Branches stériles : Œuvre tardive, éd. Aubergine m’Soca (Salusa
Secundus : Gravlak) p. 66.
[4] Paul Atréides
[5] La mort du Baron
Harkonnen des mains d’Alia enfant.
[6] Thufir Hawat,
selon la tradition populaire était un traitre aux Atréides. Il était censé
avoir mit en garde Feyd-Rautha contre Paul. En intégrant cette légende,
Vizhyarad montre qu’elle n’était pas présente lors de cette scène importante,
mais nous savons maintenant que Hawat se suicida peu avant que le défi ne soit
lancé.
[7] Fenring était
impuissant, incapable d’engendrer des héritiers.
[8] Cette ligne est
la plus obscure de tout le travail de Vizhyarad. Il fut suggéré que la mère de
Fenring était la Révérende Mère Gaius Helen Mohiam, et si cette conjecture est
exacte, alors l’enfer magique doit faire référence à la boîte d’induction
neuronale qu’elle portait avec le Gom Jabbar. Dans tous les cas, Fenring aurait
eu une expérience de persona avec le test du gom jabbar.
[9] Deeziir Astiki, Poésie occasionnelle, éd et TR
O.B. Pithiviers, Etude de l’Histoire
des Atréides (paseo : institut de culture galacto-fremen), p. 145.
[10] Idem, Œuvres tardives, éd. Et TR O.B.
Pithiviers, Etude de l’histoire des
Atréides, 87 (Paseo : Institut de culture Galacto-fremen), p. 289.
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