Bene Gesserit, La formation du
L’essence de la philosophie de la formation
Bene Gesserit semble être, si l’on peut se contrôler, ou « connais-toi
toi-même », on peut en fin de compte contrôler l’univers. Son premier
axiome est « mon esprit contrôle ma réalité ». La formation proprement
dite est issue d’une série d’exercices progressifs, sur une durée d’environ 10
ans, ce qui aboutit, pour l’élève, à se contrôler mentalement, physiquement et
psychologiquement, et à contrôler les autres. Ce contrôle est utilisé non pas
pour se retirer dans un monde intérieur de fantaisie, mais plutôt pour observer
et comprendre la réalité avec une objectivité individuelle. Ainsi, la formation
prana-bindu doit commencer le plus tôt possible, en fait, au cours de la
première année de vie, ce qui assure à l’élève cette maîtrise d’elle-même et la
maîtrise de l’illusion, tant pour sa personne que pour d’autres. La plupart des
informations disponibles concernant cette formation traditionnelle Bene
Gesserit se trouvent dans les manuels d’analyses d’Irulan, des textes et des
manuels trouvés à Dar-es-Balat. La Sororité moderne ne mettra pas à disposition
son matériel pour qu’il soit utilisé par la recherche et elle retire les textes
autrefois disponibles dans les collections ouvertes de la bibliothèque de Wallach
IX. Mais même la lecture du matériel d’Irulan permet de comprendre pourquoi la
Communauté avait acquis une réputation comme analystes passionnées, expertes
« voyantes » et redoutables combattantes. « L’Art Etrange »
vu par les étrangers est en fait le résultat d’un long processus
d’autodiscipline qui développa la capacité d’analyser et de synthétiser
l’information, non seulement dans un contexte de paix, mais aussi en situation
de stress. Deux perceptions trouvées dans Amor
Fati, La Clé de la Voie, de la Révérende Mère Darius Kate Clenhanan,
qui montre cette philosophie. Le premier précepte montre la nécessité d’une
discipline : « Pour utiliser la puissance brute, il faut vous rendre
infiniment vulnérable à un plus grand pouvoir », et le second porte sur l’application
pratique de la formation : « L’esprit peut aller dans les deux sens
sous la contrainte – vers le positif ou vers le négatif : pensez-y comme
un spectre dont les extrêmes sont l’inconscient à l’extrémité négative et
l’hyper conscient à l’extrémité positive ». L’objectif de la formation est
donc de s’assurer que la Sœur aura sa puissance sous contrôle, quelle que soit
la situation. Clenhanan souligne aussi la faiblesse fatale inhérente à cette
formation : la grande maîtrise peut conduire à la grande confiance, à
l’excès de confiance et enfin à la perte d’objectivité – à la vanité et à la
fierté. Donc les candidates étaient continuellement évaluées par rapport aux
tâches qui leur étaient confiées et les gens plus qualifiés avec qui elles
travaillaient. Le principe fondamental était : un plan d’exercices mentaux
Bene Gesserit qui comprenait également des exercices spécialement conçu pour
prévenir la vanité lorsque l’élève gagnait en puissance. Par exemple, la
section de formation de troisième année s’ouvrait avec cette mise en
garde : « Toutes les preuves conduisent inévitablement à des
propositions qui n'ont aucune preuve. Toutes les choses sont connues parce que
nous voulons croire en elles. »
Il y avait une omission intéressante dans
l’ensemble de la formation, c’était la philosophie éthique ou morale, ou la
théologie. Le Bene Gesserit a toujours été connu publiquement comme un Ordre
religieux, une « Sororité » mystique qui avait épousée une croyance
dans le contrôle surnaturel de la Grande Mère. Aucune partie du matériel
pédagogique disponible (et Irulan semble avoir conservé tous ses textes et
manuels de formation de chaque section) ne se réfère encore à une force ou à un
être suprême. En effet, dans le matériau Missionaria Protectiva, la religion
est décrite comme « l’instruction tenace des masses ». Les textes
décrivent des milliers de variations religio-mythique sur le thème du pouvoir
suprême, non-humain, mais aucune preuve n’indique que la Communauté des Sœurs
croyait en une puissance supérieure à celle de son propre but, le kwisatz
haderach. La Grande Mère à cornes est plus utilisée comme mascotte que comme
une divinité. L’histoire laisse entendre que cette tendance athée se développa
quelques temps après le jihad butlérien, mais les preuves textuelles, tout
aussi convaincantes, indiquent que la Sororité n’a jamais été une organisation
religieuse.
Un programme de formation en deux parties
était poursuivi en même temps par une candidate : la formation de l’esprit
et la formation du corps. Ainsi, une petite fille pouvait passer des heures à
apprendre les nombreuses langues en usage dans sa culture, et plus tard, passer
des heures assise sur un rocher à baisser sa température corporelle ou à
ralentir son rythme cardiaque, déplacer les muscles de son corps, un à un comme
elle avait appris à le faire d’après un modèle catalogué stimulus/réponse de
son organisme. Le programme d’entraînement physique, d’après l’école
prana-bindu, est peut-être la meilleure façon d’illustrer l’unification de ces
deux branches principales de la formation.
L’analyse la plus claire du système, à ce
jour, est celle de la Révérende Mère Maxius Oaire Beeghler, Prana-Bindu : Contrôle de la
Puissance, où elle compare les prémisses de la formation à celles
trouvées dans une ancienne religion terrienne dans laquelle le chemin de la
vérité s’appelait Sabda, et qui ressemblait beaucoup à ce qui est connu par le
Bene Gesserit comme « La Manière ». Sabda permettait une prise de
conscience interne de la vérité qui comparait le connaisseur avec une réalité
immuable. La Manière Bene Gesserit comparait aussi le connaisseur avec la
réalité, mais refusait l’immuabilité. Ainsi l’axiome Bene Gesserit dit :
« L’argument vise à changer la nature de la vérité ». Les mêmes
processus de conditionnement étaient utilisés pour atteindre Sabda que ceux
utilisés dans la Manière. La clé réalise à la fois l’harmonie et la
tranquillité en créant l’équilibre au sein de l’individu. Cet équilibre est
atteint par le biais de Tapas (des schémas austères qui contrôlent et
organisent les forces psychiques et physiques du corps et concentrent ses
pouvoirs) et Upsana (la méditation qui permet d’aller au fond de soi pour
trouver le lien entre les forces internes, sachant que ce lien est le point
d’équilibre entre le corps et l’esprit).
Le soi mental est formé par Nayana – une
discipline qui contrôle le raisonnement. Nayana fait appel à la linguistique et
à la logique pour que l’individu puisse faire la différence entre la langue et
le sens. On enseigne constamment à l’étudiante qu’une phrase est plus que la
signification des mots qui la compose, elle inclut l’activité physique qui
accompagne l’acte à la parole. Par conséquent, l’observateur doit être capable
de « lire » et « d’enregistrer » la méthode globale de
l’orateur, il doit pouvoir comprendre les modèles linguistiques de pensées
transmises par la langue immédiate et doit pouvoir synthétiser tous ces canaux
immédiatement pour comprendre complètement ce qui est dit en réalité. Ainsi,
dans le processus d’apprentissage, l’élève doit toujours complètement contrôler
ses sources internes – son propre état physique, mental et émotionnel, au
moment de la synthèse – et totalement
percevoir les sources externes – l’environnement de l’orateur, la méthode
globale physique et psychique de l’orateur, les nuances culturelles de la
langue et les réelles connotations des mots réels utilisés. En général, cette
technique de collecte de données, de synthèse et de compréhension, fut parfaite
après le jihad butlérien. L’objectif était de remplacer les machines pensantes
par des gens qui étaient non seulement capables de calculs logiques
instantanés, comme le faisaient les machines, mais qui pouvaient aussi
assimiler des informations sensorielles et émotionnelles. Par un processus
intuitif/raisonnable, de telles personnes en viendraient à des conclusions qui
étaient humaines plutôt que mécanistes, et objectivement détachées plutôt
qu’égoïstement biaisées.
Plus précisément, la formation prana (le
nerf) et bindu (le muscle), prépare à l’état de concentration nécessaire pour
comprendre la réalité d’une situation (cet état de concentration est également
essentiel pour le Bene Gesserit pour acquérir les compétences d’observation et
les techniques des arts martiaux). Pour avoir la bonne attitude pour atteindre
une concentration complète, on doit d’abord éliminer soi-même, mentalement
sinon physiquement, toutes les distractions. Pour ce faire, il faut utiliser
des techniques de relaxation qui élimine la distraction par des stimuli
extérieurs. A ce stade de ses études, l’élève apprend aussi comment distinguer
l’information principale des informations secondaires non essentielles –
« pour voir les faits et renoncer au ghafla ». Une fois que l’on est
détendu et que l’on commence à distinguer la bonne information, il faut apprendre
à observer de près et clairement. Dans cet état d’observation, on assimile les
données pertinentes de la situation actuelle et on rappelle toutes les données
pertinentes dans la mémoire.
Si possible, l’observatrice prend ensuite une
posture physique de relaxation et de concentration. Lorsque le travail
d’analyse est fait dans des conditions privées, tranquilles, la personne se
détend dans une des trente-trois postures, chacune étant appropriée à un type
spécifique de travail analytique. Dans les situations publiques, l’observatrice
prend une position rituelle immédiate mais discrète qui remet en place les
muscles et la vivacité d’esprit. En cas de grand stress ou d’immobilisation, on
peut modifier cette posture en tenant compte des impératifs. Ensuite, on
commence une respiration contrôlée qui permet la concentration, la relaxation
et un apport d’oxygène suffisant pour soutenir une activité mentale accélérée.
Enfin, la dernière étape, avant d’entrer en mode de concentration, on retire la
conscience sensorielle et émotionnelle de toutes les zones internes de
distraction. Dans la plupart des cas, la Sœur exécute un simple rituel
d’apaisement, mais lors de grands dangers elle peut réciter la Litanie Contre la Peur, pour
supprimer toute terreur instinctive primale, particulièrement celle induite par
la mémoire raciale.
« La
peur tue l’esprit. La peur est la petite mort qui conduit à l’oblitération
totale. J’affronterais ma peur. Je lui permettrais de passer sur moi, au
travers de moi. Et quand elle sera passée, je tournerais mon œil intérieur sur
son chemin. Et là où elle sera passée, il n’y aura plus rien. Rien que
moi. »
A ce stade, l’observatrice peut
commencer le mode de concentration.
Le mode de concentration implique trois
étapes dans l’observation de l’analyse. En premier, il faut limiter
sérieusement l’attention aux seules données passées et présentes concernant le
sujet. Deuxièmement, il faut entrer dans un état de contemplation totale où
l’attention circule dans un flot continu sur le sujet – l’observatrice maîtrise
complètement le sujet. Troisièmement, il faut être conscient, non pas des
techniques d’observation, ni de notre propre présence, mais du sujet – il faut
devenir le sujet. Au moment de l’unité, l’observatrice comprend le sujet comme
elle se comprend elle-même. Ainsi, toute connaissance repose sur l’observation
de détails et sur le corps formé pour soutenir l’observation attentive, sur la
classification et le tri objectif, ainsi que sur la conservation d’un maximum
de données. Seul un contrôle complet des nerfs et des tissus, des muscles, du
sang et de la chimie organique peut demander assez d’exigence de soi pour
permettre le détachement objectif au cours du processus d’observation,
d’analyse et de synthèse. Le contrôle du corps mène à la purification de
l’esprit, nécessaire pour séparer le réel de l’irréel.
Bien que le processus de préparation,
contrôle et analyse, semble compliqué et prend du temps, une femme entraînée depuis
10 ans, d’abord dans les étapes distinctes puis dans l’ensemble du processus,
elle peut si nécessaire, effectuer la fonction entière en moins d’une seconde.
Un des contrôles appris est la capacité de se libérer des contraintes
artificielles de la notion humaine de « temps ». Il n’y a pas de
« temps » en mode de concentration – toutes les activités peuvent
être gérées simultanément.
Une fois les processus de base maîtrisés, les
états fonctionnels du deuxième niveau peuvent être invoqué comme Dao, Prajna et
Adab ; Le dao est la transe de dormance, un type de suspension bindu dans
lequel une adepte peut ralentir son activité physiologique à un niveau juste en
deçà du maintien de la vie, une transe utile pour la survie dans des conditions
de danger et lorsqu’il est nécessaire de rajeunir les cellules. La transe de
méditation, prajna, est utilisée pour la compréhension profonde et pour l’état
spécial dit de « voir » que seules quelques Sœurs sont capables
d’accomplir (cet état peut être augmenté grâce à certains produits chimiques,
comme le mélange). L’adab, en revanche, est un processus de récupération
accessible à toutes les Bene Gesserit qualifiées ; cet état de rappel est
appelé aussi la « mémoire qui exige », c’est un souvenir de données
nécessaires stimulées extérieurement ou par la méthode globale d’une situation,
plutôt qu’être déclenchée consciemment pat la femme elle-même. L’adab est
différente de la méthode « conscience de l’impression/rappel
complet », qui est utilisée régulièrement pour stocker et traiter des
données. Le processus mnémonique normal permet une reproduction complète de
n’importe quelle conversation, stimulant même le contrôle de la tonalité et le
contrôle du lancement de l’oratrice originale (une pratique toujours utilisée
par les Sœurs ou les novices qui servent de messagères). Mais l’adab stocke non
seulement le matériel dans le subconscient, mais il utilise également le
subconscient pour intégrer de nouvelles données et les stocker, produisant
ainsi le souvenir précis et logique, un souvenir si fort que lorsqu’il est
stimulé, il écrase la conscience de la femme.
La formation prana-bindu est également
utilisée dans toutes les fonctions quotidiennes de chaque Sœur, tous les jours
de sa vie. Par exemple, les célèbres arts martiaux Bene Gesserit, « les
Arts Etranges de combat », reposent sur le contrôle complet
prana-bindu ; les techniques de combat au corps à corps, conservées des
anciennes cultures terriennes, dépendent du contrôle musculaire suprême et
donnent une férocité étonnante. Non seulement les manœuvres de combat sans arme
dépendent de cette formation, mais les compétences extraordinaires au couteau
et au fouet exigent cette commande des muscles et des nerfs. Le contrôle
prana-bindu peut guérir les blessures et retarder le vieillissement. Les Sœurs
du Bene Gesserit connaissaient leur structure cellulaire si bien qu’elles
pouvaient analyser et neutraliser la plupart des poisons qui pénétraient leur
organisme. Le grand test de cette capacité se produisait au cours de l’initiation
d’une femme comme Révérende Mère, en neutralisant « l’eau de vie » au
sein de son organisme. Occasionnellement, des femmes déclenchèrent une réaction
allergique ou montrèrent une incompatibilité de leurs cellules avec le produit
chimique et furent incapables de neutraliser ce poison, mais heureusement, cela
ne se produisait que rarement.
Le programme de formation avait un deuxième
objectif : obtenir la capacité de contrôler les autres en tant
qu’individus, masse ou culture. Le Bene Gesserit enseignait à
« lire » et à « enregistrer » une personne afin de pouvoir
la manipuler par la Voix. Dans « lecture », on entend l’observation
et l’identification des tons qui sont des indices pour contrôler l’autre
personne. Dans « inscription », on entend l’utilisation d’une brève
transe mnémonique pour conserver les tons comme indices, rendant cette personne
contrôlable à l’avenir. Enfin, grâce à l’utilisation du déchiffrage rihani, une
Bene Gesserit peut reconnaître une personne physique inscrite, peu importe le changement
dans son comportement ou son apparence. Rihani est le déchiffrage qui permet
également aux Sœurs d’identifier de manière infaillible les Danseurs-Visages et
les Gholas, même lorsqu’ils assument la personnalité d’une autre personne
inconnue de la Sœur. Le modèle de déchiffrage lui permet de discerner les
caractéristiques non humaines.
Par la Voix, une manipulation subtile des
tonalités vocales, une Bene Gesserit peut manipuler des personnes ou des
groupes d’individus en déclenchant des sons indices. Certains modèles de voix
déclenchent des réactions humaines primaires, et la personne inscrite peut être
contrôlée dans n’importes quelles situations. Les femmes sont spécialement
douées pour la Grande Maîtrise, ce qui leur permet de maîtriser n’importe quel
groupe de personnes, peu importe leur nombre et la situation, elles peuvent
même contrôler d’autres Bene Gesserit.Il peut y avoir certaines subtilités
particulières dans l’utilisation de la Voix, comme « l’adroit
mensonge », qui est une manipulation par le biais de mensonges
dissimulés ; le Codex Zensunni
– un jeu de mots qui confond ou obscurcit la vérité ; et l’implantation de
mots de repère autosuggéré (par exemple, le mot le plus communément implanté
est « Uroshnor », un mot vide de sens, mais lorsqu’il est prononcé,
déclenche un été d’immobilisation). Ces techniques sont enseignées uniquement
dans le cadre d’un travail professionnel spécifique.
Afin d’apprendre à contrôler des groupes
importants de personnes et même des cultures, au cours de leurs trois dernières
années de formation, la candidate doit prendre une série de cours qui
enseignent les caractéristiques du comportement de la foule (par exemple
l’histoire, la politique, l’anthropologie et la mythologie). Sauf si une femme
devait être nécessaire politiquement ou si elle avait un rôle politique
spécifique à jouer au sein de l’Ordre, ces cours restaient purement théoriques.
Pour celles qui entraient dans la Missionaria Protectiva, un programme de
formation spéciale leur enseignait la manipulation de l’attitude culturelle par
le biais de l’implantation de mythes. Les Diseuses de Vérité, les économistes
et les femmes se préparant à être des manipulatrices de religions étaient
formées à la manipulation de groupes aussi bien en théorie qu’en pratique.
Bien sûr, dans une partie secondaire du
programme de formation, on enseignait aux candidates, les techniques de survie.
Par exemple, un cours rudimentaire s’appelait « signaux de mains et de
doigts », alors qu’un cours plus avancé dans la même discipline était
appelé « méthodes de codage tactiles ». Bien que l’ouverture et la
fracture des serrures à main étaient un cours avancé, on constate que chaque
fille du secondaire se targuait de maîtriser cette technique. Les programmes
principaux, comme la position d’attente, le schéma de purification des sens et
le mode de tranquillité furent appris aux enfants dans les crèches.
En général, les élèves acquerraient des
compétences pratiques pour les professions principales Bene Gesserit, en
reproduction et en espionnage. Les compétences prana-bindu, celles
d’observation et d’analyse, ainsi que celles d’instinct de conservation furent
toutes des bases permettant de développer les capacités théoriques nécessaires
à une organisation dont le but était l’accumulation et la manipulation de
pouvoirs économiques et politiques. JAC
Autres références :
-
Bene Gesserit, histoire du ;
-
Révérende Mère Darius Kate Clenhanan, Amor Fati : la Clé de la Voie, trad. Zhana feliin, BG
inondation études 15 (Diana : Trevis) ;
-
Ruuvars Shaigal, éd., Fondements
de la Voix, livre d’exercices mentaux Bene Gesserit (Grumman :
Lodni).
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