Ecaz
"La Planète à effet de serre",
d'abord découverte en 8112 av. G., elle fut inscrite comme une banale planète
avec une atmosphère humide, des températures modérées, des mers intérieures peu
profondes couvrant de vastes zones autour des deux continents créant de grandes
variations entre l'équateur et les pôles. Ecaz devint rapidement le fief de la Maison
Plana et acquit une réputation « mine d’or botanique » : l'humidité, ajouté
à la chaleur, aboutissait à la profusion inégalée de la flore. La Maison Plana parraina
de vastes laboratoires de recherche dans une tentative de répertorier et classer
les souches utiles de certaines des plantes les plus intrigantes : toutes les
méthodes furent utilisées, y compris la mutation forcée et la pulvérisation des
environnements contrôlés avec des composés mutagènes.
Le travail de la Maison Plana s’arrêta
brusquement en 7033 av. G. quand Ecaz fut la seule planète à subir une attaque
atomique générale, jamais égalée, avant la Jihad. La "Scorification d’Ecaz
'' - une réponse Imperial à une rébellion naissante - aboutit à la destruction
complète de tous les artefacts humains. Les armes utilisées étaient excavateurs
destinés à dynamiter les ponts forts en profondeur, provoquant, de manière
substantielle, des sous-produits radioactifs, rendant l'ensemble de la planète
indubitablement inhabitable. Le plus important est que le rayonnement provoquait
l’arrêt des stations de recherche et du développement botaniques anciennement
scellés, ce qui libéra des bactéries mutagènes, des virus, et des produits
chimiques dans l'atmosphère.
Pendant des siècles, seuls les sommets des
plus hautes montagnes et les calottes polaires pouvait être visités en toute
sécurité. Dans les basses terres, et surtout autour des anciens centres de
population, le rayonnement résiduel était mortel et la planète resta inhabitée
pendant des milliers d'années. Après le Jihad, dans une recherche désespérée de
substituts pour les machines pensantes et leurs produits, Ecaz fut à nouveau
exploré.
Les recherches que les explorateurs avaient
menées avant leur arrivée sur Ecaz échouèrent complètement, rien ne les avaient
préparé à ce qu'ils trouvèrent. La libération atomique des microbes mutagènes
de la Maison Plana avait abouti au développement d’une flore sauvage durant les
milliers d'années où elle resta en isolement. La majorité de la vie animale de
la planète était morte, sauf les insectes : en outre, il y avait eu une élimination
complète des feuillus et une disparition considérable de toutes les plantes qui
avaient des cycles de vie de plus de une ou deux saisons locales. Mais les
niches libérées par l'extinction des plantes ne restèrent pas vacantes très
longtemps. De nouvelles formes de vies végétales avaient surgi sur Ecaz :
beaucoup étaient totalement inconnus et tellement phénoménales que les
explorateurs furent ridiculisés par leurs collègues, même quand ils présentèrent
des spécimens.
Bien que de nombreuses utilisations furent
découvertes pour les plantes Ecazis, personne ne tenta jamais de se réinstaller
sur la planète, et de la Maison Xitan, qui possèdait et administrait Ecaz, cessa
même d’entretenir la station qu’elle conservait à la surface. Des groupes
d’exploration retournèrent aux abords de la planète Ecaz après une période
d'une semaine standard seulement (des signes de Pneumofungus (champignons),
Skinseeds (graines) ou Hairoot (racines-cheveux) furent détectés), après quoi il
leur fallut au moins un mois en chambre-stérile. Ces expéditions étaient très coûteuses à équiper, et chaque pièce
d'équipement ne servait qu’une fois - et même l'équipement le plus prudent et
étanche pouvait ne pas garder les sécurités nécessaires durant le temps que les
équipes passaient sur la surface de la planète. Les premiers explorateurs se
moquèrent de l'idée que de simples plantes pouvaient entraîner de tels
problèmes, jusqu'à ce qu'ils trouvent leurs lunettes attaquées par des
moisissures acides, les métaux dévorés par de la rouille de racines par chaque
fois qu'ils laissaient leur matériel au sol pendant plus de cinq minutes, et
les plastiques étaient dissous ou lessivés par des douzaines de « simples
plantes » étonnamment actives et meurtrières.
Autres références :
- Ecaz, Les plantes d’
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