Danseurs-Visage
Le Danseurs-Visage étaient les
artistes-espions spécialisés, de la planète Tleilax, le plus célèbre d’entre
eux, à l’époque des Atréides, fut Scytale, l’assassin présumé de Paul Muad’Dib.
Les Danseurs-Visages possédaient une adaptation corporelle et suivaient une
formation intensive pour leur permettre de reproduire les personnalités, les
voix, les formes physiques et des mouvements des autres. Ils étaient considérés
par les populations de l'empire avec un mélange de crainte, d'admiration et
répulsion dans leurs professions de couverture de danseurs et d’imitateurs, même
si les puissants connaissaient leur efficacité concernant l’espionnage. Ils
étaient donc une force majeure dans l'application de la politique étrangère des
Tleilaxu.
Histoire des Danseurs-Visages
Tleilax, la seule planète de Thalim, qui
échappa largement aux ravages du Jihad Butlérien, par conséquent sa technologie
de pointe resta intacte tandis que celle de la plupart des autres planètes fut
réduite à des niveaux plus primitifs. Les dirigeants de Tleilax savaient que la
base industrielle de la planète avait été préservée uniquement à cause de leur utilité
pour les centres de pouvoir de l'Imperium. Toujours attentifs à ne pas
provoquer une réapparition déguisée d’une obsession religion, comme celle qui
avait déclenché le Jihad, les Tleilaxu exercèrent, dans le plus grand secret, leurs
opérations. En même temps, ils essayèrent de se rendre indispensables auprès
des empereurs Padishah en leur fournissant des articles de technologie
interdite. Les Tleilaxu se consacrèrent aux sciences douces : médecine,
biologie, génétique, psychologie et sociologie. Ces cours étaient moins risqués,
exigeaient moins de matières premières et de ressources et ils étaient plus lucratifs que la technologie matérielle spécifique de la planète Ix, les Tleilaxu
étaient les amoralistes suprêmes de leur temps, ils approchaient chaque
question avec un intérêt total et un pragmatisme froid. Leurs expériences dans
le Jihad, témoin de l'anéantissement de leurs partenaires et leurs collègues scientifiques sur d'autres planètes,
généra une paranoïa globale qui contribua à leur ostracisme de la vie de l'Imperium.
Peu d'objets ou de services tleilaxu ofurent retenus
par l'histoire, car leurs acheteurs étaient réticents à la publicité sur leurs
achats. Les exceptions à cet oubli comprennent les cuves axolotl, utilisés pour
produire les gholas ; le département du génie religieux, dont l'existence fut
révélée par Scytale et dont les activités réelle restent inconnues ; et, bien
sûr, les danseurs-visages, le travail le plus connu du Tleilax.
Les légendes de l'époque, presque mythiques, parlent de métamorphes, de loup-garou. Mais si
l'on exclut ces histoires comme étant sans fondement, les premiers danseurs-visages
furent produits par les Tleilaxu dans le sixième millénaire. Ils apparurent
comme des artistes à la cour de Corrin XIV en 5122. Apparemment ces premiers
danseurs-visages étaient un peu plus que des imitateurs particulièrement
qualifiés avec un contrôle remarquable de leur corps, artefacts très imparfaits
par rapport à leurs successeurs. Mais, quelques étudiants de cette période croyaient
qu'ils accomplissaient leurs buts avec compétence. L'historien C. Suf Milar argua
que les danseurs-visages étaient des conspirateurs ou des laquais dans le
complot qui visait à assassiner Corrin XIV. Le Landsraad découvrit leur
participation, mais les Grandes Maisons, craignant suppression complète de la technologie Tleilaxu,
demandèrent à Milar plus de modération, et maintinrent les résultats secrets
concernant leur enquête. Les avertissements qu’elles envoyèrent aux Tleilaxu, ne
sont pas connus.
Dans les siècles qui suivirent, les danseurs-visages
utilisaient leur rôle d’amuseurs pour voyager avec de grands avantages. Le coût
d'une troupe de danseurs était astronomique et leur apparition aux cérémonies
d’Etat était un signe de richesse. Il ne fait aucun doute que les danseurs-visages
étaient de merveilleux artistes, quelques minifilms survivants le montrent. Ils
étaient donc précieux pour les Tleilaxu comme une riche source de devises
étrangères. Pourtant, personne ne supposait que les considérations monétaires n’avaient
jamais été primordiales dans les décisions de laisser les danseurs-visages voyager,
pour les danseurs-visages ces voyages représentaient un réseau de collecte de
renseignements le plus compétent que l'Imperium ait jamais connu.
Capacités des danseurs-visages
En quelques minutes, un danseur-visage pouvait
changer sa taille, sa corpulence, les traits de son visage, la couleur de ses cheveux et leur longueur, et même son sexe. Il
pouvait devenir l’individu qu'il voulait imiter. Un maître danseur-visage était
nécessaire pour voir une personne et en une minute reproduire une similitude approximative.
Plusieurs heures d'observation aboutissaient à une ressemblance qui pouvait
tromper les simples connaissances de la victime. S’il avait la possibilité
d'étudier la victime pendant plusieurs jours, la ressemblance du danseur était indétectable (pour de courtes
périodes de temps), même par les plus proches collaborateurs de la victime. Les
Tleilaxu dotaient les danseurs-visages de capacités par une combinaison de
formation rigoureuse, de manipulation embryonnaire, et de chirurgie
incroyablement délicate. Bien que les procédures étaient gardées secrètes par
les tleilaxu, les méthodes ne furent pas dissimulées à la prescience de Paul Muad'Dib
et surtout à celle de Leto II. C’est surtout à partir des notes prises par l'empereur Leto que
cet article a pu être élaboré.
La réalisation d'un Danseur-Visage
La création d'un danseur-visage commence avec
la sélection des éleveurs pour le candidat : les Tleilaxu travaillaient à
partir de parents avec un patrimoine
d'une taille élancée, de la force, de l’endurance, un bon contrôle musculaire,
et une taille de 1,65 à 1,68 mètre. Les œufs sont joints au sperme in vitro, et
le processus commence avec le
développement de l'embryon.
Variation de hauteur :
Au cours des cinq premières semaines du
développement, l'embryon forme une couche de cellules appelées le mésoderme, et
jumelé à des blocs répétitifs des structures de forme du mésoderme qui sont
appelées somites. On peut envisager un somite schématiquement comme un
empilement de trois blocs avec un rouge sur le dessus, un jaune juste en
dessous, et un vert au fond. Imaginons maintenant que la pile se compose de 40
à 44 de ces combinaisons de trois blocs empilés les uns sur les autres. Chacun
des somites dans le tronc se différencie pour former des structures : les blocs
rouges sont les dermatomes, à partir desquels la peau et les fascias se développeront
; les blocs jaunes sont les sclérotomes, à partir desquels le squelette se
développe ; et les blocs verts sont les rayotomes, à partir desquels se
développent les muscles squelettiques. Les cellules du sclérotome se déplacent
vers la tige solide appelée la notochorde, où ils se séparent en une alternance
de couches denses et lâches. Dans le développement normal, la couche dense d'un
somite se joint à la couche lâche du suivant pour produire les vertèbres du
début de la colonne vertébrale. Les vertèbres sont, au début, cartilagineuses,
mais à partir de la neuvième semaine de
vie elles commencent à se transformer en os. La vertèbre ossifiée sera séparé
par des disques fibreux.
Lors de la neuvième semaine, les techniciens
Tleilaxu, interviennent chimiquement pour produire un surdéveloppement anormal
des muscles du dos en stimulant la croissance myotome, afin de produire des
disques intervertébraux inhabituellement élastiques par un retard sélectif de
certains sclérotomes. Le danseur-visage adulte, en étirant les muscles de son
dos, pourra augmenter sa hauteur d'un maximum d'environ 15 cm ; en resserrant
les mêmes muscles, les disques peuvent être pressés pour réduire la hauteur
d'un maximum d'environ 7 ou 8 cm. Ces changements pouvaient être maintenus
pendant quelques heures, mais pas indéfiniment. Même le plus fort des danseurs devait
détendre les muscles de son dos plusieurs fois par jour.
Varier la taille du
corps :
La possibilité de faire varier le poids
corporel apparent était une question plus compliquée. Comme mentionné
ci-dessus, les danseurs-visages étaient élevés pour avoir des types de corps
svelte, presque frêles. Quand ils avaient besoin, pour usurper l'identité de
victimes plus robustes, ils avaient recours à des structures déjà présentes
dans leur corps - les sacs cœlomiques. Les humains adultes ont quatre grands
sacs cœlomiques : deux sacs pleuraux, un sac péricardique, et un sac
péritonéal. Ils peuvent être considérés comme fermés, des ballons dégonflés au
sein d’une cavité du corps, entourant mais ne contenant pas d’organes internes.
Si l'on pouvait draper un grand ballon dégonflé sur le poing, on pourrait voir
comment le ballon (le sac) peut entourer, mais non contenir le poing (les
organes). Dans l'embryon danseur-visage, le péricarde (plus précisément,
l'ébauche du sac) est amené à migrer vers le haut jusqu'à une position en
dessous de la peau du cou; les sacs pleuraux conservent leurs positions
relatives, mais ils tendent à se développer en dehors plutôt qu'à l'intérieur
de la cage thoracique, juste en dessous de la surface de la peau.
Après la puberté, quand le danseur-visage avait
atteint le maximum de croissance, des tubes de tissus artificiels étaient
implantés, reliant le système respiratoire des sacs cœlomique. Les tubes
contenaient des soupapes internes dont la position normale était fermée. Le
danseur-visage pouvait ouvrir les vannes par une action musculaire et, par la
fermeture de la glotte, il pompait l'air des poumons dans les sacs en
expansion, comme lorsque l’on gonfle ses joues. Lorsque la taille souhaitée était
atteinte, les muscles de la soupape s’assouplissaient et les vannes se
fermaient, piégeant l'air à l'intérieur des sacs jusqu'à ce que le danseur
décide de les "dégonfler" par pompage les sacs pleuraux, les quantités
d’air étaient fonction de l’aspect précis et de la taille de poitrine dont
avait besoin le danseur.
Comme une note marginale le mentionnait, ces
chambres supplémentaires donnaient au danseur un avantage dans l'eau. Le
dynamisme accru de l'air emprisonné faisait du danseur un insubmersible.
Les sacs cœlomiques, lorsqu'ils étaient
gonflés, augmentaient la taille corporelle apparente du danseur-visage. Des petites
poches similaires produites artificiellement dans les couches de la joue
musculaire effectuaient la même fonction de déguisement pour le visage. Les
muscles surdéveloppés le long de colonne vertébrale donnaient un aspect
permanent d’obésité de l'arrière, et la taille des bras et des jambes pouvaient
être quelque peu augmenté par des œdèmes contrôlables, le fonctionnement de ce
dernier effet n’était pas entièrement compris, mais il n’était pas non plus
aussi rapide et aussi fiables que les
autres.
Cette méthode avait un point faible par
rapport au déguisement du danseur-visage : le danseur-visage pouvait,
visuellement paraître peser 120 kg, en
fait il gardait son poids corporel normal, à savoir 55 ou 60 kg. En outre,
l'utilisation des sacs de cœlomiques était une des raisons pour lesquelles les
danseurs-visages n’étaient jamais des femmes, ni même de véritables
hermaphrodites, mais plutôt des immatures, des mâles stériles : chez la femme
normale, les trompes utérines s'ouvrent dans le sac péritonéal.
La variation du
visage :
La manipulation des traits du visage était la
capacité la plus frappante du danseur-visage, sinon la plus compliquée
techniquement. Les os du crâne proviennent de deux sources : une couche
spécialisée de cellules embryonnaires appelé mésenchyme qui différencie le
cartilage, qui est remplacé par de l'os, ou une membrane dure épaisse également remplacé par de l'os. Le remplacement
de la membrane n’est pas complet chez un humain normal jusqu'à la sixième
année. Les danseurs-visages recevaient des injections peu après la naissance ce
qui ralentissait et finalement arrêtait l’ossification, et stimulait le
remplacement de la membrane par le muscle comme le tissu. Plus tard des injections
localisées inversaient le processus de cartilage en os dans des zones limitées.
Ces zones se ramollissaient en cellules de cartilage appelées chondrocytes, entourant
les masses de chondrocytes déconnectées et les sels organiques. En lieu et
place de certains os du visage, les hommes, danseurs-visages avaient des enveloppes de cartilage élastique rempli de
matériau qui avait la consistance du mastic. Ce cartilage spécialisé remplaçait
également la matière normale du nez et des oreilles.
Pendant les années précédant la puberté les
exercices permettant la stimulation différentielle des muscles du visage devaient
être réalisés quotidiennement. Bien sûr, ces exercices n’étaient pas propres aux
danseurs-visages : la femme Fremen Harah était connue pour avoir été troublé à
la vue d’Alia assise et regardant un rocher, « ne déplaçant qu’un seul muscle à côté de son nez » (P.
Oulson, Sainte-Alia, chasseresse d'un
milliard de mondes, chap. 7), une indication d'un régime Bene Gesserit
du même genre. Par la maîtrise de ces muscles, le danseur-visage changeait des
choses telles que la taille et la forme de ses "pommettes" aussi
facilement et rapidement que l'on pouvait sourire. Pour un déguisement de plus
longue durée, le danseur-visage travaillait à partir des ressemblances de la
victime, il faisait un moule dans les enveloppes de cartilage à la forme
désirée, qui étaient alors conservés indéfiniment sauf traumatisme ou effort inhabituel
des muscles faciaux.
Les muscles qui remplaçaient les membranes entre
les grands os de la voûte du crâne pouvaient être manipulés pour augmenter ou
diminuer la taille du crâne dans des limites étroites, ou à modifier quelque
peu la forme du crâne.
La variation des
cheveux et de la couleur des yeux :
Les fontanelles couvertes de muscles dans le crâne permettaient indirectement le
changement de couleur de cheveux. La manipulation cellulaire de l'embryon
créait une ramification accrue de l'artère vertébrale. Plusieurs petites
extensions de cette artère à travers les fontanelles étaient complétées par le
flux normal du sang sur le cuir chevelu. Les danseurs-visages utilisaient très
tôt des méthodes ancestrales de teintures capillaires et des perruques, mais
plus tard, les maîtres danseurs-visages pouvaient augmenter la température du
cuir chevelu grâce à une variation consciente de l'alimentation de sang qui
pouvait différer de 4°C. Ces maîtres n’avaient pas de cheveux naturels sur leur
crâne ; à la place, chaque follicule était implanté avec un fil contenant un
cristal liquide qui répondait aux changements de température en changeant de
couleur. La partie photosensible était implantée profondément dans le crâne pour le protéger
contre les variations de température ambiante. La méthode fut près de mille ans
dans le développement précoce des maîtres danseurs-visages qui pouvait parfois
avoir des changements de couleur de cheveux en réponse, par exemple, à la
chaleur des fils.
Les danseurs-visages ne pouvaient jamais
faire de changements volontaires rapides concernant leurs cheveux. Cependant,
ils pouvaient donner l'apparence d'une croissance presque instantanée par une
autre modification prénatale. La manipulation cellulaire de l'embryon obligeait
certains nerfs à développer des cellules nerveuses volontaires plutôt que celles
du système nerveux autonome sympathique.
Ce sont les nerfs qui stimulaient le muscle érecteur attaché à la racine de
chaque poil (arrectores pilorum). Ainsi, le danseur-visage pouvait provoquer ses cheveux pour reposer à plat, se tenir sur le
bout, ou assumer une position intermédiaire avec une étonnante facilité. L'édification
de la chevelure donnait une impression immédiate de cheveux plus longs, et des
stimuli les plaques du cuir chevelu pouvait donner une impression de cheveux
fraîchement coupés, bien formé, ou indisciplinés comme souhaité.
Les changements rapides de la couleur des
yeux ne pouvaient être atteints que par l'utilisation de lentilles de contact
de couleurs. Les changements les yeux et la couleur de peau devaient, pour
qu’ils soient réussis, ils être préparés ; pour cela il fallait stimuler
sur plusieurs jours la production d'hormones des glandes pituitaire et pinéale
pour disperser ou concentrer la mélanine dans les cellules contenant des
pigments, ou décomposer la mélanine mélanoïde, donnant une teinte jaunâtre à la
peau.
Les changements de
sexe :
Il a été noté précédemment que les danseurs-visages
étaient toujours des mâles stériles sexuellement immatures. Les raisons à cela sont
de deux ordres : d'abord, la parcimonie de longue date de la culture Tleilaxu obligeait
ses techniciens à faire le moins d’acte possible pour produire le plus
d’effets. Ils auraient pu, sans grande difficulté, par exemple, fermer les
trompes utérines dans les sacs cœlomiques péritonéaux de la femelle. Mais avec
des mâles cette étape était inutile ; en utilisant les hommes cela représentait
une grande économie de temps et de travail. La seconde raison est encore plus
importante. Les danseurs-visages pouvaient être appelés à usurper l'identité
d'hommes ou de femmes dans des conditions où les organes génitaux pouvaient
être nécessaires ou appelés à fonctionner. Ainsi, à un stade fœtal précoce le
danseur-en devenir mâle, par une stimulation hormonale, empêchait la rainure de l'urètre de se fermer
à l'extrémité proximale. D'autres mesures liées permettaient d’équiper le
danseur-visage à la fois d’un petit pénis fonctionnel et d’un vagin fonctionnel
(les danseurs-visages n’avaient, bien sûr, ni utérus et ni ovaires). Une
chirurgie relativement mineure créait un pli sur le mont de Vénus dans lequel
le pénis était masqué lorsque le danseur devait passer pour une femme. Le
déguisement était complété par le contrôle volontaire que le danseur-visage possédait sur ses muscles
crémasters dans le scrotum, ce qui permettait la remontée des testicules dans l'abdomen.
Le résultat de cette intervention chimique
hormonal était de rendre le danseur-visage prêt pour n’importe quel sexe, mais
cela le rendait aussi stérile.
Autres modifications :
À la suite de leur formation, les danseurs-visages
exerçaient un contrôle musculaire différentiel merveilleux, et les pratiques similaires
au yoga les dotaient d’une étonnante maîtrise sur leurs nerfs autonomes,
augmentée par les changements chirurgicaux en cas de besoin. Même les apprentis
danseurs-visages étaient le résultat d'un processus coûteux d’adaptation et de
formation, qui avait nécessité des années d'étude intensive. Par exemple, comme
les castrats génétiques, les danseurs-visages jouissaient d'une gamme vocale
étendue, et des cours de chant occupaient la plus grande partie des six ans
d’étude. Une longue formation similaire était
nécessaire pour permettre au danseur-visage de prendre l'apparence de la
jeunesse ou de la vieillesse. Mais en dépit de tous les miracles de la technologie,
les meilleurs danseurs-visages avait un talent inné ajouté à leur travail, que
la formation et la technologie ne pouvaient pas remplacer, ni produire sur
demande. Le talent n’était pas distribué uniformément à travers les
populations, et la pénurie de ces individus suite à l'ascension au trône de
Leto II conduisit à la baisse notable des danseurs-visages au cours de la
seconde moitié de son règne. Une telle tactique malavisée comme l'utilisation
massive de danseurs-visages dans la tentative d'assassinat de Leto II ou
l'attaque de l'ambassade Ixienne sur Arrakis montre le désespoir des Tleilaxu
et le déclin d'une grande profession tordue. W.E.M.
Autres références :
-
G.Z. Hiivalatan et Z.D. Bwid, Développement des danseurs-visages du Tleilax dans les trois
premiers mois, Antares J. Anat. 94: 297-328 ;
-
À. Hersag, Z. Rouk et E.S. Iizavz, Une description de 34 danseurs-visages à travers les dix premières
années de leur développement, Antares J. Anat. 98: 435-93 ;
-
R. Kunazhatunfar, Développement
des sacs cœlomiques des danseurs-visages, Atréides Them. Contrib.
Embryol. 124: 59-91 ;
-
E.K. Sentenag, Le
développement précoce de la colonne vertébrale des Danseurs-Visages,
Them amides. Contrib. Embryol. 133: 21-31 ;
-
T. Shiganuum, Comparaison
du crâne normal à celui d’un danseur-visage, Interp. Anat. Rec. 376:
183-203.
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