Ijaz
Prophétie qui, de part sa nature, ne peut pas être niée ; important
courant philosophique et psychologique qui fut présent pendant la période où la
dynastie Atréides dominait grâce au mélange. Originaire du concept de
« Destin » de la Vieille Terre, ou « prédestination », il
s’était perpétué à travers les philosophies zensunni et celles du Bene
Gesserit. L’ijaz devint ensuite une prophétie auto-réalisatrice. Son caractère
indéniable et immuable était du, en partie, à la croyance collective en sa
réalité et en sa puissance. D’ailleurs, les visions de l’avenir, fournies par
le mélange et par la cérémonie de la graine, fournirent des extrapolations
partielles et opacifiées, qui renforcèrent la croyance qu’il y avait des
prophéties inviolées et des futurs chemins inaltérables. Les blessures
dévastatrices infligées par l’ijaz, produites à maintes reprises par le
mélange, avaient finalement détruit les Atréides et provoqué, indirectement, la
Grande Famine et le Dispersion.
Avec la formation de Siona Atréides par Leto II et celle du dernier
Duncan par le Bene Tleilax, Leto II espérait introduire une chance auprès des
être, en leur permettant de mettre leur conscience en harmonie avec la nature
de l’existence. Leto prévoyait de résoudre le débat entre le destin et
leibre-arbitre qui avait été entretenu depuis plus de 20.000 ans. Grâce à la
mort de Leto II et à l’union de Siona et Duncan, certains pensent que ce fut
l’introduction de la liberté réelle, pour la première fois, et la destruction
de l’ijaz mit vraiment l’humanité en harmonie avec le chaos de l’univers.
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