Holtzman, Ibrahim Vaughn (7593-108 av.G.)
Découvreur de l'effet Holtzman. Né
le Liesco II pendant la Grande Dark Ages, I.V. Holtzman était le fils du
gouverneur planétaire. Jeune, Holtzman avait failli être tué dans un tragique
accident lors d’une course d’orni en
7565 av.G. et il ne fut maintenu en vie que par les mesures des plus héroïques
de la science médicale de pointe de Liesco. Il devint le premier des très rares
personnes à subir une greffe de cerveau : son cerveau fut placé dans un prototype
de cuve axolotl et branché sur un grand ordinateur hôte avec une personnalité vierge
non programmée, sur l'hypothèse que Holtzman imprimerait sa propre personnalité
OB sur la machine. Le processus fut troublé par une psychose induite : après,
Holtzman avait souffert de paranoïa
intense et refusa le traitement. Puisque Holtzman était la première greffe de
cerveau jamais exécutée, l'ampleur de ses pouvoirs ne fut jamais entièrement
comprise.
Lorsque
Holtzman puisa dans le réseau de production informatisé et ordonna la
construction d'un style particulier de vaisseau spatial sous couvert du chef
mécanicien de Maison Holtzman, personne ne le remarqua. De même, lorsque les
documents de sortie de l'hôpital furent présentés, il fut libéré sans
arrière-pensée. Enfin, quand le montage qui était Holtzman fut placé à bord du
nouveau vaisseau étrange et relié directement à ses systèmes, personne ne
trouva ce la étrange que
les autorisations de décollage arrivaient à la si promptement, ou que la
planification de l’ordinateur qui alimentait Holtzman fasse décoller le
vaisseau alors que d’autres, venus avant, attendaient.
Avant
que quiconque ne puisse l'arrêter, Holtzman déclencha le dispositif d'annulation
suspensif et disparu dans le vide. Il voulait avoir le temps de réfléchir.
Donc, avec son navire, qui était en fait lui-même, il entra dans l’orbite d’une comète, il voulait
atteindre le périhélie en 7556 av.G, neuf années de suite. Pour les années
suivantes, les compositions de la bibliothèque de Liesco furent perturbées par des interruptions inexpliquées
dans leurs transmissions : Holtzman avait secrètement copié les données dans son propre
espace de stockage et étudiait à loisir. Ses processus mentaux avaient conservé
leur nature humaine tout en étant accéléré par un facteur d'environ dix ;
n’ayant aucun besoin de dormir ou de se reposer, il pensait trente fois plus
vite qu’un humain normal.
Il
avait été un génie mathématique avant son accident et était plus intéressé par
l'annulation de l’effet des suspenseurs. Dans l'intervalle entre son évasion et
7562 av.G, Holtzman appris plus à ce sujet que les meilleurs esprits des cinquante
derniers siècles. Il était évidemment motivé par un désir de rappeler à ses
persécuteurs imaginaires qu'il était vivant sans révéler sa position, parce que
le premier message transmis par ondes Holtzman était un étrange amalgame d’accusations
aléatoires.
Les
messages suivants, expliquaient les découvertes de Holtzman, étaient émis par
la masse planétaire de Liesco II elle-même, à la confusion, intense mais brève,
du gouverneur Holtzman et ses conseillers. Comme la nature de la découverte devenait
claire, l’excitation saisit la communauté universitaire de Liesco. Mais le
gouverneur se rendit compte que le génie fou de son fils pouvait s'avérer
dangereux et arriva à la conclusion difficile qu'Ibrahim devait être contrôlé
ou détruit.
Les
neuf années suivantes, les patrouilles du gouverneur fouillèrent le système
Liesco. En 7556 av.G, un éclaireur d’une patrouille reçut une image radar du vaisseau
connu sous le nom de « Holtzman le fou ». L'éclaireur fut immédiatement rejoint par deux couteaux, et
tous les trois allèrent le tuer.
Quand
Holtzman les détecta, il envoya un message en onde aux six systèmes habités les
plus proches, disant : « J’ai mis au point un dispositif de
communication interstellaire instantanée que Holtzman, gouverneur de Liesco,
tente de garder pour lui. Si vous me sauvez, je partagerais cette connaissance
avec vous ». Le message, émanant de la primaire de chaque système, était
réglé pour se répéter alors que Holtzman tentait de semer les patrouilleurs qui
s'approchaient.
Par
son action instinctive, Holtzman prouva que sa découverte pouvait réunir l’Empire : la
capacité d'invoquer des renforts instantanément était la capacité à gagner des
batailles, et gagner des batailles revenait à maintenir un Empire. Sur les six systèmes qui
reçurent le SOS de Holtzman, cinq répondirent immédiatement.
Le
stratagème de Holtzman fonctionna presque : ses poursuivants portèrent
quelques coups à très longue portée, arrachant les manipulateurs d’annulation
de son champ de suspension. La poupe du vaisseau de Holtzman explosa, le jetant
dans une orbite inexplorée et détruisant sa capacité à manœuvrer. Holtzman était
paralysé, incapable d'utiliser ses lecteurs ; il dériva rapidement hors de
portée où ses panneaux solaires pouvaient fournir assez de puissance d'urgence
pour garder un fonctionnement. Alors Holtzman ménagea le peu d’énergie qui lui
restait et envoya une impulsion d'onde rapide à chaque système stellaire habité,
il comptait aboutir à un but précis, obtenir des données pour construire un
émetteur d’ondes Holtzman Puis, sa puissance commença à vaciller, il s’arrêta,
et institua une procédure de réveil unique pour le ramener, comme il l'avait
calculé, sa nouvelle orbite, très
excentrique, devait le ramener dans le
système Liesco dans 1.862 ans.
Les
actions de Holtzman aboutirent à l'élaboration « généralisée et rapide »
de générateurs d’onde Holtzman, qui furent utilisés dans les guerres de
Réunification, qui firent rage à travers les mondes habités. Ces luttes furent
si féroces (et de longue durée) que Holtzman ne pu révéler son existence que
lors de son deuxième retour dans le système Liesco en 5694 av.G. Mais il
n’effectua que les réparations nécessaires pour faire fonctionner ses servos
endommagés.
Ne
détectant aucune activité malveillante lors de son troisième retour, Holtzman
envoya un bref message d’onde à Liesco, il ne savait pas que désormais, c’était
devenu un monde-prison administré par
des ordinateurs en orbite. Lorsque les messages arrivèrent sur la, soi-disant,
planète primitive, les machines envoyèrent immédiatement des appels d'urgence au
bureau du gouverneur provincial sur Maktiun III. Le préfet envoya plusieurs
techniciens sur Liesco pour trouver
l'émetteur et comprendre comment les
prisonniers avaient réussi à le construire. Holtzman, bien sûr, entendit tous
ces messages et sut que les enquêteurs étaient en chemin. Toujours incroyablement
paranoïaque, il décida de se protéger complètement : en supposant que tout ce
qu'il avait transmit était enregistré pour l'enquête, il « publia » (comme il l'a décrit) sa
découverte de l'effet Planaire. Il tomba ensuite, de nouveau dans la quiescence,
tous ses récepteurs réglés sur Liesco.
Quand
les techniciens inspectèrent les enregistrements effectués par les machines gardiennes, ils furent sidérés : tous les
comptes d’Holtzman étaient morts ou perdus dans l'espace interstellaire. Ils
soupçonnèrent d’abord un mauvais canular, puis se tournèrent vers les
ordinateurs en orbite, qui étaient soumis à des tests de diagnostic. Bien sûr, ils
ne découvrirent rien de répréhensible. Durant ce temps, le directeur examina les
enregistrements de plusieurs experts. L'un était un historien, et il reconnut
le discours archaïque de l’Ages des Grandes Ténèbres. Un autre était un
mécanicien d'onde théorique nommé Staivan, ingénieur en chef de la Maison
Varrik. Staivan, ne trouvant rien d’incompatible entre les théories et les
mécanismes décrits dans les bandes, essaya de suivre les instructions pour
générer un nœud pour trouver cet « effet planaire ».
Il
a réussi. Le premier bouclier manufacturé était un simple objet aplati, de près d'un mètre de diamètre, avec
un rayonnement de fréquences radio longues. Staivan ne réalisa pas ce qu’il
avait fait, jusqu'à ce qu'accidentellement, il fasse tomber un tournevis dans
le champ et le voit doucement disparaître à travers l’effet de plan. Staivan déclara
que quels que furent ces messages, ils n’étaient pas un canular.
Par
la suite, il prit l’appareil de terrain, dans la cours, afin de tester sa
résistance à une certaine variété de missiles de puissance croissante, et enfin
le laser, qu’il prit à un ouvrier. Ainsi, comme pour sa dernière découverte, il
apprit que l'Effet Planaire ne pouvait pas se mélanger bien avec la lumière
cohérente.
Le
préfet envoya une onde à Liesco, alors que Holtzman approchait de la fin de sa
période active, lui demandant plus d'informations. La situation permit à Holtzman
de faire de l'humour : il diffusa une brève biographie et a promis de
revenir à nouveau dans 1.862 ans quand, espérait-il, sa réception serait plus
cordiale. Il envoya ensuite un autre « paquet d’informations » pour
les systèmes à portée, détaillant sa dernière découverte, puis se mit hors
tension. Ce fut la deuxième et dernière fois que Holtzman fut seul pour changer
le visage de l'empire, alors que l'effet planaire se répandait comme une
traînée de poudre.
Lorsque
Holtzman fit son quatrième voyage de retour en 1970 av.G. Liesco était de nouveau
en guerre, cette fois à cause d’un litige découlant de la seconde réunification.
Mais Holtzman était devenu une légende qui avait prédit son propre retour. Les
combattants avaient donc convenu d'une trêve de deux mois encadrant le date de retour
de Holtzman. À cette occasion Holtzman « édita » sa théorie unifiée,
incorporant les divers effets dans une hiérarchie simple des phénomènes.
Les
observateurs notèrent que sa paranoïa semblait être moins intense
qu'auparavant. Holtzman était maintenant prêt parler en termes précis :
pour la première fois, il admit – ce que beaucoup avaient déjà admit – qu’il
était une machine avec l'esprit d'un homme, même si, comme il le disait souvent,
il « ne se sentait pas comme une machine ». Apparemment, Holtzman se
sentait seul, parce qu'il fut très volubile pendant le passage, et dit à ses
interviewers, en plaisantant, ils pourraient baser leurs spéculations pour les
dix-huit siècles suivants.
Holtzman
ne discutait pas de ce qu’il appelait « le travail en cours », mais
quelque l’excita alors qu’il sortait d’un compartiment de rangement : il
déclara à plusieurs reprises qu’il pouvait « voir la fin » et qu’il
avait besoin de plusieurs jours. Mais il était encore trop paranoïaque pour
laisser quiconque connaître son orbite, et il révéla pour la première fois, que
pour éviter d’être capturé il avait monté un laser sur une petite planaire,
normalement inactif. Sa procédure de maintenance (toujours active, même lorsque
Holtzman était normalement hors tension) déclencherait le laser si les intrus étaient
découverts. Personne ne sut qu'il ne mentait pas, mais cette joyeuse
déclaration de Holtzman, qui installé une procédure « homme mort »
rappela à son auditoire qu'ils avaient affaire à un fou.
Holtzman
s’en alla avant de découvrir ce qu'il cherchait : sa dernière transmission
était une promesse frustré de « terminer cette chose première chose la
prochaine fois ».
Le
retour suivant de Holtzman, son cinquième, fut en 108 av.G. Le Jihad Butlérien
s'achevait, et toutes les machines intelligentes avaient été détruites, à
l'exception de Holtzman. Donc, de nombreux pèlerins étaient arrivés pour
assister à la destruction du dernier grand symbole de l'ordre ancien, car le garder
pouvait causer de graves problèmes logistiques, et même, aussi incroyable que
cela puisse paraître, des collisions entre les vaisseaux dans l'espace
interplanétaire. La flotte du Jihad ne tenta pas de communiquer avec Holtzman, mais commença une
recherche intense qui aboutit en seulement trois jours. Ils tirèrent au sort
pour déterminer qui le tuerait, et l'honneur revint à Viana Kellis. Après l’avoir
attiré près d’elle, elle s’équipa et monta
à bord du vaisseau de Holtzman ; quelques minutes après, l'ensemble de la flotte fut baignée
dans le flash d'une réaction de conversion masse énorme.
Personne
ne sut ce qu’avait été la dernière théorie de Holtzman, et s’il y en avait
vraiment eut une, car rien n’a été retrouvé dans les siècles qui suivirent le Jihad.
Selon toute vraisemblance, son sort était exactement ce qu'il semblait être. Sa
vie et sa mort furent tragiques, et l’humanité ne peut pas calculer la dette
qu'elle lui doit. Il était unique : il n'était pas été fou. Holtzman n’aurait
jamais été si déterminé dans son travail s’il n'avait pas été une machine plus
qu’un homme, il n’aurait pas pu être aussi laborieux : pourtant, s’il n’avait
pas eu cette étincelle essentielle de l'humanité, il n’aurait jamais été en
mesure de faire les sauts intuitifs qui ont finalement amené les réponses qu'il
cherchait. W.D.I.
Autre
la référence
:
-
Holtzman,
effet d’.
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