samedi 29 août 2015

Al-Harba (vie et oeuvre)



AL-HARBA, Harq  (également Aitu Cinoli)
     Né sur Yorba (Cygni Alpha-3) en 10246 et mort sur Fides (Luytens-2) en 10317 ; marié sur Vela Cinoli en 102586 ( ?), quatre enfants. Grand dramaturge durant la période des Atréides.
     Dans une période connue pour la richesse et la variété de ses réalisations spectaculaires, Harq al-Harba compta parmi les premiers dramaturges de son temps. Depuis sa mort, sa réputation grandit et aujourd’hui il est reconnu comme le maître absolu de son temps. Avant la découverte du Magot de Rakis ses pièces constituaient le compte-rendu le plus populaire de la période troublée entre 10150 et 10219.

Sa vie
     Harq al-Harba naquit Aitu Cinoli (qui se traduit en fremen par « Harq al-Harba »), dans la ville de Nelopus sur la planète Yorba en 10246, fils d’un tailleur aisé et de sa femme, professeur de musique. A propos de sa vie et de son éducation lorsqu’il était jeune, on ne sait rien. Selon la tradition, il quitta son foyer à l’âge de vingt ans et passa dix ans à voyager entre les planètes en tant que vendeur de livre-images sur microfilms pour la maison d’édition Gwent-Orlov sur Yorba. (Les livres de comptes de la société ont survécu, mais comme leurs employés étaient identifiés par des numéros, aucune lumière nouvelle ne vint éclairer cette partie de la vie d’al-Harba. Si la tradition est suivit, le travail d’al-Harba devait être de partir sur le circuit des planètes de son territoire en transportant avec lui les dernières publicationsde Gwent-Orlov, imprimées sur shigavrille. En arrivant à destination, il devait prendre contact avec des éditeurs et négocier avec eux les droits de réimpression des œuvres de Yorba. S’il réussissait à les vendre les travaux étaient transcrits à partir de sons sur des films minimic et il devait alors chercher des œuvres locales, acheter les droits de réimpression, les copier sur bobines compactes, et se rendre sur la planète suivante. C’était un travail qui exigeait une bonne dose d’indépendance de jugement et un grand capital risque, car à aucun moment les voyageurs n’étaient assurés d’une vente, et leur matériel – la shigavrille des films minimic – était à la fois fragile et extrêmement coûteux.
     En 10276, il décida apparemment qu’il pouvait écrire aussi bien que les auteurs dont il négociait l’achat et la vente des œuvres, il rompit son contrat avec Gwent-Orlov et se dirigea vers la capitale impériale sur Arrakis où il passa les 37 années suivantes de sa vie. En 10278, il fut découvert par Ghanima Atréides et Farad’n Corrino qui restèrent ses employeurs pendant 30 ans.
     Sa première pièce, Le Chevaucheur des Sables, fut acclamée à Arrakeen en 10280, et une lettre manuscrite de cette même année remerciant un journaliste pour sa critique favorable est conservée dans les archives privées de la famille Hoffinch. En 10281 sa signature apparaît (avec celle de "L. Fen Whately," dont on ne sait rien) sur la carte d'autorisation pour un compte à la Banque d’Arrakeen. Dans les archives de l'Université d'Aleppo sur Grumman se trouve une lettre datée du 13 nAvlardim 10291 à l’intention de son éditeur, HH Kanadel, soulevant une question sur les paiements de ses droits d’auteur. En 10295, il acheta la moitié des parts d’un restaurant à Arrakeen (pas une taverne, comme on le prétend parfois), et le contrat porte sa signature. En 10306, il déposa en tant que témoin dans un procès pour plagiat intentée par un compatriote dramaturge d’Arrakeen contre un auteur de Salusa Secundus. L'original fut emmené sur Salusa Secundus pour la procédure, où il fut apparemment perdu, mais le document conservé dans les archives d’Arrakeen est une copie attestée et scellé par le greffier à la Cour. Ce sont là les seules preuves de la vie de Harq al-Harba à Arrakeen. Tout le reste est contenu dans les déclarations de ses contemporains et quasi-contemporains et dans ses œuvres.
     La légende veut ait souvent déclaré dans ses lettres (maintenant perdues) à des amis, qu’il ne pouvait travailler que dans la solitude absolue, quittant peu sa chambre, et presque jamais sa maison. Il fut suggeré (par Dauwar gwiltan) qu’al-Harba était affligé d’une agoraphobie suite à ses nombreux voyages spatiaux et que cette névrose le força à se tourner vers l’écriture. Bien que cette théorie soit séduisante, et explique de nombreuses bizarreries de la personnalité de l’écrivain, elle n’a pas de support objectif.
     En 10313, il quitta Arrakeen et cessa l'écriture de pièces de théâtre, et se retira dans une maison isolée sur Fides, où il mourut en 10317.

Son œuvre
     Al-Harba fut acclamé du public plus pour ses pièces historiques que pour tout autre genre,
mais il était tout aussi habile dans la tragédie et la comédie. Bien qu'il ne semble jamais avoir écrit un des mélodrames si populaire à Arrakeen, ses pièces contiennent de nombreux éléments qui font le succès des mélodrames. Vingt-et-une pièces sont généralement acceptées comme ses œuvres authentiques, tous, sauf deux d'entre eux inclus dans le fameux volume Œuvres, édité par sa femme Vela Cinoli, et publié sur Fides en 10320. Dans l'ordre de leur création, ils sont:

- 10280 Le Chevaucheur des sables (Histoire)
- 10281 Kuursar Divisé (Histoire)
- 10283 Shaddam IV (Histoire)
- 10283 L'histoire du Duc Leto, Partie I
- 10285 L'histoire du Duc Leto, partie II
- 10288 "Sook,» dit-il (Comédie)
- 10 289 Les joueurs de ricochets (Comédie)
- 10292 Les paumes poussiéreuses (Comédie)
- 10296 Hasimir (tragédie historique)
- 10297 La Progressions Shuumkee (Comédie)
- 10298 beaucoup de temps pour l'amour (Comédie)
- 10299 Carthage (Tragédie)
- 10300? Pas le Ver Ouroboros (Comédie, non incluse dans les oeuvres)
- 10302 De l’eau pour les morts (Tragédie)
- 10303 Lichna {Tragédie historique)
- 10304 Ampoliros (Tragédie)
- 10304 Le tarot d’Arrakeen (Tragédie)
- 10305 Le rêve de Stilgar (Tragédie)
- 10306 Chani (tragédie historique)
- 10310 Troubadour, une autre mélodie (Comédie)
- 10312 Ne buvez pas l'eau (Comédie, non incluse dans les œuvres)

     La plupart des représentations furent  initialement effectuées en Fremen, et peuvent  en effet avoir été composées  dans cette langue qu’al-Harba pratiquait couramment. Sa langue maternelle, cependant, était le dialecte Yorbéen du Galach, et il est considéré par certains que la traduction de ses œuvres en Galach n’est pas une traduction, mais la version originale d’al-Harba dont il s’est servit ensuite comme base pour les versions Fremen. La profonde perspicacité d’Al-Harba dans sa compréhension de l'humanité, sa compréhension des vertus et les vices de la société, et surtout sa profonde compassion ont fait de lui un écrivain intemporel.

Autres références:
- L’énigme al-Harba;
- Blaigvor Ewanz, éd. Les Œuvres complètes d’Harq al-Harba (Grumman: Sterne);

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