AGARVES,
Buer (10185–10219)
L’un des principaux collaborateurs d’Alia Atréides durant sa régence.
Buer Agarves est né au sietch Tabr, le seul fils de Zagros et Nacher, dans une
famille de quatre filles. En tant que parent de Stilgar, le Naïb du sietch
Tabr, Buer était le bienvenu dans le Yali de Paul Muad’Dib et donc comptait
parmi ses camarades de jeux les fils d’Harah et de Stilgar Enfant, il suivit
des cours de langues et autres matières, il apprit les lois du désert à
l’occasion de longs séjours dans le désert de sable et profita des jeux et des activités de l’enfance dans et autour du
sietch. Dans son journal, dont seul un fragment reste, Agarves parle avec
nostalgie de la chasse aux scorpions à la lueur des brilleurs et des jeux dans
les sables doux aux pieds des falaises.
Son enfance semble sans incident sauf une fois, un incident fatidique.
Agarves note dans son journal que, bien qu’âgé de seulement six ans à l’époque,
il se souvenait très bien du bouleversement dans le sietch quand Stilgar et son
groupe étaient revenus avec deux étrangers : Usul et sa mère Jessica.
Agarves était également présent au Sietch Tabr, c’était un jeune homme
de vingt-quatre, quand Paul Muad'Dib revint avec Chani pour attendre la
naissance de leurs enfants. De petite taille, Agarves avait à cette époque, un
faciès rond et un regard sensuel qui attireraient plus tard Alia, une nervosité
caractéristique dans ses manières, et une foi inébranlable en la divinité des
Atréides. Agarves entendit un compte rendu des événements dramatiques lors de
la naissance des jumeaux Atréides, y compris la mort subite de Scytale, le
danseur visage tué par un krys jeté par Paul aveugle. Cet acte, comme
l’attestent ses commentaires enthousiastes dans son journal augmenta
considérablement sa crainte et sa fascination des Atréides.
Après la disparition de Muad'Dib dans le désert, Agarves fut emmené à
Arrakeen par Stilgar et il se vit confié un poste au sein de la Commission du
Temple. Il ne lui fallut pas longtemps pour succomber à la douceur de la vie
dans la ville. Selon un observateur anonyme, il fonça sur cette vie luxueuse de
la Garde comme « un ver au son d'un marteleur ». Dans les années qui
suivirent - années qui virent Agarves se gorger d’eau grasses - il occupa une
variété de postes mineurs au sein du Ministère des Finances et fit un court
passage au Centre Expérimental d’Agriculture. Il fut ensuite remarqué par Zia,
l’assistante Amazone d’Alia et la commandante des Gardes du Temple d’Alia, qui
l’amena au service d’Alia. Le journal d’Agarves ne précise pas sa relation avec
Alia. Mais apparemment, il était de notoriété publique qu'il a rapidement pris
la place de Javid dans le lit d'Alia et est devenu son «petit jouet."
L'un des premiers devoirs d’Agarves fut d’accompagner Javid au sietch
Tabr avec des messages d’Alia. Il revint en racontant le résultat effroyable de
cette mission fatale et rapporta l’allégeance finale de Stilgar. Selon les Archives
du Temple, Agarves rapporta qu'il avait été convoqué par Stilgar pour voir les
cadavres de Javid et Duncan Idaho préparés pour le Huanui. Stilgar lui avait
dit qu’Idaho avait tué Javid et que Stilgar lui-même avait tué Idaho.
Ce rapport, cependant, ne cadre pas avec la propre version d’Agarves dans
son Journal. Dans ses notes, Agarves rappelle qu'il a assisté Javid le matin,
ils sont allés dans les quartiers de Stilgar. Alors qu'il se tenait de côté
pour permettre à Javid d’entrer, il a vu Idaho plonger son couteau dans le
Javid sans méfiance. Bien qu’Agarves tira son propre couteau, il craignait de défier
le légendaire Duncan Idaho; il ne pouvait que regarder, figé dans l'indécision,
alors qu’Idaho aiguillonné Stilgar dans une rage aveugle et meurtrière.
Agarves avoue qu'il a donné lune autre version aux Archives du Temple, « le
petit mensonge », comme il l’a appelé par crainte de représailles d’Alia
si elle avait appris qu'il n’avait rien fait. Il craignait qu’Alia ait
découvert son mensonge quand elle avait demandé, "n’y avait-il rien que tu
aurais pu faire ?" Agarves était convaincu que sa tromperie était
justifiée. « Qui peut savoir », écrit-il dans la dernière entrée de
son journal fragmentaire, "ce que la Régente Céleste voulait que je fasse?
Tuez Idaho pour avoir tué Javid? Ou Stilgar pour avoir tué Idaho? Qui peut
connaître l'esprit de la Matrice du ciel?" Apparemment, Agarves avait vu
un trop grand nombre de colères Alia pour risquer d'être la cible de l’une
d’elle.
Alia ordonna à Agarves de tuer Stilgar. Bien que choqué par l’ordre de tuer
son ancien Naib, Agarves s’appliqua énergiquement à la tâche de trouver
Stilgar, qui avaient fui dans le désert. Cependant, avec les moyens limités
fournis par Alia, les efforts d’Agarves se révélèrent infructueux. Son plan fut
également entravé par de fréquents messages d’Alia le rappelant à Arrakeen.
Lors d’un de ses
voyages à Arrakeen, Alia avait avoué à Agarves que son ordre de tuer Stilgar
avait était motivé par son immense chagrin. Elle avait, depuis lors, pardonné
et il était nécessaire que Stilgar revienne au sietch Tabr. Agarves n’avait
aucune raison de douter de la sincérité d’Alia et avait accepté d’organiser une
réunion avec stilgar au sietch de la Faille Rouge, sans soupçonner qu’Alia
avait mis un émetteur dans les nouvelles bottes qu’elle lui avait donné comme
cadeau d’adieux.
Nurel, un ami de Stilgar au sietch de la Faille Rouge fut persuadé
d’envoyer un distrans à Stilgar lui demandant de parlementer. Lorsque Stilgar
accepta, Agarves et neuf compagnons furent emmenés, les yeux bandés, dans les
djedidad abandonnées où Stilgar et sa suite avaient trouvé refuge.
Bien qu’il ait fait son devoir en délivrant le message de pardon d’Alia à Stilgar,
Agarves était révolté par les excès d’Alia. Il la dénonça ouvertement en disant
« elle s’est jouée de moi. » Agarves n’eut, cependant, pas le temps de se délecter de sa
nouvelle liberté, les forces d’Alia qu’il avait involontairement conduit dans la
djedida se déployèrent dans la salle de réunion. Stilgar eu juste assez de
temps pour plonger son krys dans la poitrine d’Agarves avant que lui et sa
troupe ne soient submergés.
Autres références:
- Buer Agarves, Journal, Lib. Conf. Temp. Série 377;
- Stilgar, Les chroniques de Stilgar, tr. Mityau Gwulador, AS 5 (Grumman: Worlds Unies):
- Ojah ben al-Badwi Zuqayqa, Les Archives du Temple, Rakis Réf. Cat. 1-T74, T75.
- Buer Agarves, Journal, Lib. Conf. Temp. Série 377;
- Stilgar, Les chroniques de Stilgar, tr. Mityau Gwulador, AS 5 (Grumman: Worlds Unies):
- Ojah ben al-Badwi Zuqayqa, Les Archives du Temple, Rakis Réf. Cat. 1-T74, T75.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire